La viande est notamment riche en vitamines B et en zinc, et la viande rouge en particulier est une bonne source de fer bien absorbable (fer héminique), de vitamine B12 et de sélénium, autant de nutriments qui peuvent manquer ou être en quantité insuffisante dans les régimes végétariens ou végétaliens mal planifiés.
Quelle viande privilégier ? Les viandes les plus intéressantes nutritionnellement sont la volaille comme la dinde, le poulet, voire la pintade riche en fer. Mais aussi les œufs, bio en priorité. Le label Bleu-Blanc-Cœur garantit une alimentation aux graines de lin, qui enrichissent les œufs en acides gras Omega 3.
Le cheval. Le cheval fait partie des viandes rouges. Il contient 18,8% de protéines et 10% de lipides dont 3,6% d'acides gras saturés.
La viande rouge contient des protéines et du fer, deux nutriments nécessaires pour conserver une bonne santé, produire des anticorps, protéger le système immunitaire, et éviter des maladies comme l'anémie. De plus, contrairement à d'autres viandes, le boeuf possède une concentration plus forte en fer héminique.
Manger trop de viande rouge accroît le risque de maladies cardiovasculaires et de cancers. Selon plusieurs études, la consommation de viande rouge augmenterait de 24 % le risque de cancer du côlon, et de 20 à 60 % ceux de l'œsophage, du foie, du pancréas ou du poumon.
Des carences possibles, quand on arrête la viande
Manger trop de viande accroît l'inflammation du corps et augmente les risques de maladies chroniques dites de civilisation (affectons cardiovasculaires, maladie inflammatoire chronique de l'intestin, cancer du côlon, diabète de type 2…).
Il est recommandé d'éviter la consommation de viande crue ou peu cuite (viande hachée de cheval ou de bœuf, steak tartare, barbecue sans cuisson à cœur, viande de volailles pas suffisamment cuite…) en particulier par les personnes sensibles : jeunes enfants, femmes enceintes et personnes âgées ou immunodéprimées.
De la viande rouge (bœuf, veau, agneau) : 1 à 2 fois par semaine ; De la viande blanche (porc, volaille, lapin) : 1 à 3 fois par semaine ; De la charcuterie, du gibier ou des abats : 1 à 2 fois par semaine et pas plus de 50 g par jour.
Amateur de viande rouge, il vaut mieux l'éviter le soir. A cause de ses teneurs élevées en protéines et en graisses, elle empêche de bien dormir. Les protéines diminuent la production de sérotonine qui est indispensable à la sécrétion de la mélatonine, l'hormone qui facilite le sommeil.
Haricots, fèves, lentilles, pois chiches… Ce sont des aliments naturellement riches en fibres et qui contiennent des protéines . Il est recommandé d'en consommer au moins 2 fois par semaine. Ils peuvent remplacer la viande de temps en temps.
Pour s'assurer une alimentation variée et équilibrée, il est important de manger de tout mais sans excès bien sûr. La viande ne fait pas exception à cette règle d'or. On peut en manger 1 à 2 fois par jour, en alternant avec les œufs ou le poisson.
« L'idéal est de manger deux fois par semaine de la viande rouge, et environ une fois par jour des produits animaux – en incluant les œufs, les produits laitiers, le poisson…
Les viandes blanches késako ? Les viandes blanches sont celles provenant des volailles (poulet ou dinde) et du lapin. Elles sont considérées comme des alliées importantes d'une alimentation saine. Leur teneur en matières grasses est plus modérée que celle des viandes rouges et leur taux en protéines varie.
Dans l'alimentation actuelle, le porc et la charcuterie représentent aussi la plus grande source de sel, qui est devenu l'un des trois ennemis prioritaires pour la santé publique. La salaison a permis au cours des siècles de conserver les viandes, mais il est désormais urgent de diminuer notre consommation en sel.
Pour votre repas du soir, n'oubliez pas de manger quelques protéines comme : des sardines ou des conserves de poissons gras (maquereau, etc.) des viandes séchées comme la viande des grisons, le pastrami ou la bresaola (évitez la charcuterie trop grasse comme le saucisson, les rillettes, etc.)
D'après les directives officielles de la pyramide alimentaire, les personnes en bonne santé peuvent sans problème manger jusqu'à 6 œufs par semaine.
Comme substituts à la viande, il faut se tourner vers des aliments riches en protéines : les graines, les céréales, les légumineuses, les fruits à coque de toute sorte, les algues et micro-algues, et bien sûr le soja. Ces aliments ont aussi l'avantage d'être riche en fibres.
Son impact sur la santé
Cependant, il ne faut pas en abuser et la limitation de 500 grammes de viande rouge par semaine fixée par l'OMS et l'Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) est bien une limite maximale à ne pas dépasser, et non un objectif à atteindre.
Le campylobacter est une autre bactérie que l'on peut trouver dans le poulet. Elle cause la campylobactériose, une toxi-infection dont les symptômes peuvent être graves. Les enfants, les personnes âgées et celles qui ont un système immunitaire affaibli sont plus à risque d'en être atteints.
Le poulet : champion en vitamines
Riche en vitamines du groupe B, à l'origine du métabolisme des lipides, glucides et protéines, le poulet agit sur les systèmes nerveux et contribue au bon fonctionnement général de l'organisme. En outre, il permet de conserver une peau saine et en bonne santé.
Oui, le poisson peut très bien remplacer la viande pour ce qui est des vitamines du groupe B et des protéines ; le poisson contient en effet entre 15 et 20% de protéines (un beau filet vous apporte 25% des protéines de la journée), pratiquement comme la viande.
Le Programme National Nutrition et Santé (PNNS) établi par le ministère chargé de la Santé recommande le seuil de 500 grammes de viande cuite (hors volaille) par semaine[1].
Comme les végétariens, les végétaliens ne consomment pas de viande (rouge, blanche, poisson, fruits de mer). Mais contrairement à eux, ils ne consomment aucun produit d'origine animale, et ont donc fait une croix sur les oeufs, le fromage, le lait et même le miel (produit par les abeilles).
Le célèbre Wagyu, aussi appelé bœuf de Kobe, est sans doute la race la plus renommée pour l'extraordinaire qualité de sa viande. Son élevage selon des méthodes ancestrales lui confère ses qualités exceptionnelles. Marbrée, fondante et savoureuse, la viande de Wagyu constitue un véritable régal pour les fins gourmets.