L'Acide Désoxyribonucléique, plus connu sous le nom d'ADN, renferme notre code génétique. Héréditaire, et pourtant unique, il est la clé qui définit ce que nous sommes.
Chaque individu est génétiquement unique. Ses gènes sont répartis le long de chromosomes contenus dans le noyau. Des mutations peuvent conduire à l'apparition de différentes versions des gènes : les allèles. Un individu diploïde possède deux copies de chaque gène, qui peuvent être des allèles identiques ou différents.
Mais ce calcul ne tient pas compte du fait que l'ADN des humains est en fait identique à 99,9 %. La différence entre deux individus réside donc dans le 0,1 % restant, soit 6 millions de bases. Ce qui donne alors une probabilité de trouver deux ADN identiques de 1 chance sur 46 000 000…
L'ADN a l'importante propriété de pouvoir être reproduit à l'identique, ce qui permet à l'information génétique de se transmettre d'une cellule mère aux cellules filles lors de la division cellulaire.
Les vrais jumeaux peuvent posséder des ADN différents selon une étude. Selon une étude menée en Islande, 15 % des paires de vrais jumeaux ont des ADN qui diffèrent de façon substantielle. Cela pourrait expliquer pourquoi l'un des jumeaux développerait une maladie et pas l'autre.
Et pourtant, les scientifiques se sont aperçus que quelques rares individus possédaient deux ADN différents. Cette singularité appelée chi mérisme peut apparaître lors du transfert de matériel génétique entre la mère et le fœtus : des cellules de la mère continuent de se reproduire dans l'organisme de l'enfant.
Les vrais jumeaux sont des jumeaux génétiques puisqu'ils dérivent du même œuf fécondé qui s'est scindé en deux au tout début du développement embryonnaire. En théorie les deux individus auront donc la même séquence d'ADN.
Ainsi, l'ADN est identique dans toutes les cellules, et ne change pas au cours de la vie. La seule exception est l'erreur de copie, où une cellule devient différente. »
La modification l'ADN a été rendue possible grâce à la méthode de CRISPR-Cas9. C'est l'association d'un brin d'ARN (de l'ADN à une seule hélice) qui sert de guide à une enzyme (Cas9) permettant de couper, d'inactiver ou de modifier le gène que l'on cherche à atteindre.
L'hérédité concerne donc toutes les informations transmises par les parents à leurs enfants. Ces informations sont transmises par les gènes. La génétique est une science (sous discipline de la biologie) qui étudie les gènes et en particulier leurs variations accidentelles qu'on appelle mutations.
Les bonobos partagent 95 % de notre patrimoine ADN, les chimpanzés communs plus de 96 %. Une étude américaine sur les mutations a confirmé que le chimpanzé est plus proche de l'Homme que des autres singes.
La variabilité génétique
À part les jumeaux identiques, qui sont dérivés du même œuf, nous sommes tous génétiquement différents. Ce matériel génétique singulier est constitué de 23 paires de chromosomes. Chacun de ces chromosomes est formé d'une double hélice d'ADN composée de millions de nucléotides A, C, G et T.
Comme vous le savez, les bananes sont constituées d'un très grand nombre de cellules. Dans chacune de ces cellules, nous trouvons un noyau qui contient de l'ADN.
Parce que tous les hommes ont en commun une grande partie de leur génome : le nombre de chromosomes (46 chez l'espèce humaine) ; la structure générale du génome et en particulier la position des gènes sur les chromosomes ; la longueur et une bonne partie de chaque gène.
La molécule d'ADN, également connue sous le nom d'acide désoxyribonucléique, se trouve dans toutes nos cellules. C'est le « plan détaillé » de notre organisme aussi appelé code génétique : il contient toutes les informations nécessaires au développement et au fonctionnement du corps.
L'ADN est une molécule universelle : elle est présente chez tous les êtres vivants et forme les chromosomes. Elle contient une information génétique propre à chaque individu, portée par toutes les cellules de l'organisme.
Les tests ADN donnent accès à des informations sur son propre état de santé ou celui de sa famille grâce à l'étude de l'ADN présent dans les cellules ou du nombre et de la forme des chromosomes.
Selon des chercheurs japonais de l'université de Kyoto, une protéine secrétée par un animal marin, le tardigrade, pourrait protéger l'ADN humain contre des attaques telles celles effectuées par les rayons X ! Micrographie électronique à balayage d'un tardigrade adulte (ours d'eau).
La manipulation des gènes permet d'apporter des modifications permanentes aux embryons. Comme indiqué plus haut, les scientifiques pourraient éliminer certaines maladies héréditaires. Mais ils pourraient aussi changer la couleur des cheveux, la couleur des yeux ou la taille de l'enfant.
On voit que les mutations ponctuelles sont dues à des erreurs de copie pendant la réplication. Cependant, et bien que l'ADN soit une molécule très stable, certaines de ces mutations se produisent naturellement pendant le stockage de l'ADN. En effet, il arrive tout de même que celui-ci se dégrade naturellement.
Les mutations génétiques se produisent dans les cas suivants : Nous naissons avec un gène qui a muté parce que soit nous en avons hérité d'un de nos parents, soit la mutation est apparue dans l'embryon. Nous sommes exposés à une chose qui cause des dommages à nos gènes, comme la fumée de cigarette.
Sur le plan fonctionnel, l'ARN se trouve le plus souvent dans les cellules sous forme monocaténaire, c'est-à-dire de simple brin, tandis que l'ADN est présent sous forme de deux brins complémentaires formant une double-hélice.
Selon Megan Dennis, qui étudie la génétique humaine à l'Université de Californie, à cause de la recombinaison, les frères et soeurs ne partagent en moyenne qu'environ 50 % de leur ADN. Donc, même s'ils ont les mêmes ancêtres, leur code génétique peut être différent. Et c'est encore plus vrai pour les jumeaux.
En moyenne, les frères et sœurs partagent environ 50 % de leur ADN l'un avec l'autre, mais certains en partagent plus et certains moins. C'est pourquoi tandis que nous recevons tous 50 % de l'ADN de chacun de nos parents, les segments avec lesquels nous nous retrouvons sont complètement aléatoires.
Le lien entre le QI d'un enfant et celui de ses parents est connu depuis longtemps. Les personnes d'une même famille ont des QI plus proches que ceux de deux familles différentes. Les « vrais » jumeaux (monozygotes) ont des QI plus proches que les « faux » jumeaux (dizygotes).