L'amortissement est une dépense non monétaire, ce qui signifie qu'elle ne nécessite pas de sortie de fonds, mais elle vient diminuer la valeur de l'actif. Ainsi, comme la dépense est déjà faite, l'amortissement n'a pas d'incidence sur les liquidités de l'entreprise.
Le point de départ considéré pour les amortissements est la date de mise en service des immobilisations. Un calcul au prorata temporis en jours est effectué si ce point de départ intervient en cours d'année. La valeur de l'annuité est ensuite la même pour les années suivantes.
L'amortissement permet de prendre en compte chaque année la perte subie par l'entreprise du fait de cette dépréciation. L'amortissement est constaté en charges, au niveau du compte de résultat de l'entreprise.
L'amortissement fait partie des charges de l'entreprise et n'affecte pas la comptabilité de l'entreprise pendant la durée de l'amortissement d'une immobilisation. Les amortissements constituent des charges non décaissables, appelées charges calculées.
L'amortissement réduit le montant des impôts qu'une entreprise doit payer car il s'agit d'une dépense non monétaire. Cela réduit le revenu imposable d'une entreprise, ce qui réduit son impôt à payer. En conséquence, cela augmente le montant de trésorerie disponible pour une entreprise.
L'amortissement affecte indirectement les flux de trésorerie en réduisant le bénéfice imposable d'une entreprise. Lorsqu'une entreprise amortit ses actifs sur leur durée d'utilité, elle peut déduire chaque année une partie du coût de l'actif de son bénéfice imposable.
La notion d'amortissement en comptabilité
Cette technique permet de répartir le coût des immobilisations sur leur rythme d'utilisation. L'objectif consiste à assurer le renouvellement des immobilisations, c'est pourquoi il représente une charge.
L'amortissement est une dépense non monétaire, ce qui signifie qu'elle ne nécessite pas de sortie de fonds, mais elle vient diminuer la valeur de l'actif. Ainsi, comme la dépense est déjà faite, l'amortissement n'a pas d'incidence sur les liquidités de l'entreprise.
Écriture de dotation aux amortissements : les comptes 68 et 28. Ces montants figurent dans les comptes de charges, au débit du compte 68. La contrepartie est l'annuité d'amortissement, d'un montant identique, au crédit du compte 28.
L'objectif de l'amortissement est la constitution progressive d'un montant qui pourra servir à acheter de nouveaux actifs pour remplacer les actifs usés ou obsolètes. L'amortissement permet à l'entreprise de constituer un capital pour le remplacement des immobilisations amorties.
Les charges non-décaissables, elles, n'impliquent pas de sortie d'argent. L'entreprise n'effectue pas de dépense. Les charges non-décaissables sont typiquement les dotations aux amortissements, les provisions et les diminutions des stocks.
Objectif. L'amortissement consiste à répartir la valeur amortissable d'un actif sur plusieurs périodes selon l'utilisation attendue. De cette façon, le coût de l'actif est réparti sur sa durée probable d'utilisation.
Les différents types d'amortissement sont : l'amortissement linéaire. l'amortissement dégressif. l'amortissement variable.
Alors concrètement, comment faire ? En pratique, sortir une immobilisation consiste à créditer le compte d'actif concerné par le débit du compte d'amortissement correspondant. Cette opération a pour effet de solder les deux comptes, et donc de les faire " disparaître " du bilan de l'entreprise.
Comment différencier amortissement et dépréciation ? L'amortissement correspond à une perte de valeur inéluctable et irrémédiable alors qu'une dépréciation correspond à une perte de valeur liée à un incident et non définitive. Par exemple, seules les immobilisations sont concernées par l'amortissement.
L'amortissement d'une immobilisation permet de répartir le coût d'une immobilisation sur sa durée d'utilisation. La dotation aux amortissements permet d'enregistrer la charge correspondant à la perte de valeur de l'immobilisation sur l'exercice et donc de diminuer le résultat de la société.
Notez enfin que l'amortissement linéaire démarre à la date de mise en service ou d'utilisation du bien, et non la date d'acquisition. Prenons un exemple : vous achetez un bien d'une valeur de 5 000 € et vous souhaitez l'amortir sur une durée de 5 ans. Le taux d'amortissement équivaudra à : 100/5 = 20%.
En matière de crédit bancaire, un amortissement désigne le remboursement progressif du capital emprunté échéance après échéance. Il faut savoir qu'un crédit se compose de deux éléments, à savoir le capital emprunté et les intérêts d'emprunt.
La base de calcul de l'amortissement comptable correspond à la valeur brute de l'actif immobilisé. À ce montant, on soustrait la valeur résiduelle si elle est significative et mesurable.
En résumé, la perte de valeur technique d'un immeuble est sanctionnée par l'amortissement. Par contre, la dépréciation due à une conjoncture défavorable est constatée par une provision.
Cas des subventions d'équipement versées : L'amortissement des subventions d'équipement versées est obligatoire pour toutes les collectivités, quelle que soit leur catégorie démographique.
La valeur résiduelle correspond à une valeur probable de revente du bien immobilisé à l'issue de son utilisation. Il s'agit donc d'une valeur de marché. La valeur nette comptable correspond au coût d'acquisition de l'immobilisation diminuée des amortissements pratiqués pendant la durée d'utilisation du bien.
Comment calculer l'amortissement d'un achat immobilier ? L'amortissement linéaire va répartir la valeur d'un bien durant toute sa "vie" ou durée d'utilisation. Pour un bien amortissable sur 5 ans (comme le mobilier ou les équipements), il faudra prendre la valeur de celui-ci (HT) et la diviser par 5.
Les différents biens amortissables
Tous les biens présents dans l'actif de l'entreprise sont amortissables sauf le droit au bail, les immobilisations en cours, les immobilisations financières et les investissements qui ne font pas partie d'un bien immobilisé.
La durée d'amortissement des biens immobiliers peut aller jusqu'à 50 ans : Amortissement des immeubles commerciaux : entre 20 et 50 ans. Amortissement des immeubles industriels : entre 15 et 20 ans.