Le Canada, qui est le quatrième producteur de pétrole du monde, pourrait donc être autosuffisant, du moins sur le papier.
Le pétrole canadien
En plus des sables bitumineux, le Canada possède environ 6 milliards de barils de pétrole exploitable en Alberta, en Saskatchewan, et au large de Terre-Neuve-et-Labrador.
Les importations sont passées de 693 kb/j en 2019 à 555 kb/j en 2020. Le graphique du bas montre que les importations au Canada en 2020 provenaient à 77 % des États-Unis, à 13 % de l'Arabie saoudite, à 4 % du Nigeria, à 3 % de la Norvège et le reste de plusieurs autres pays.
Le Canada produit plus de pétrole et de gaz naturel qu'il ne lui en faut pour répondre à ses propres besoins. Le reste est destiné à l'exportation, presque entièrement vers un seul pays : les États-Unis.
Alberta. L'Alberta est le plus important producteur de pétrole et de gaz naturel au pays, avec de vastes gisements pour les deux ressources. Les sables bitumineux sont situés dans la partie Nord de la province, tandis que le gaz naturel est réparti sur tout son territoire.
Plus de la moitié de l'électricité produite au Canada (60 %) provenait de sources hydroélectriques. Le reste venait de diverses sources, comme le gaz naturel, les énergies nucléaire, éolienne et solaire, le charbon, la biomasse et le pétrole (figure 2).
Le Québec importe la presque totalité du gaz naturel qu'il consomme de l'Ouest du Canada et du nord-est des États-Unis. Ses approvisionnements passent par l'Ontario à partir du réseau de TransCanada. Une fraction du gaz naturel consommé par les Québécois représentait du gaz naturel renouvelable (GNR) produit au Québec.
Les raffineries de l'Ouest canadien approvisionnent en essence les marchés de l'Ouest canadien, de l'île de Vancouver au Nord-Ouest de l'Ontario, ainsi que ceux des territoires du Nord. Les raffineries de l'Ontario desservent les marchés de la province, à l'est jusqu'à Ottawa.
Le Canada dispose de diverses ressources dont le pétrole, le gaz naturel, les combustibles fossiles, le carburant de remplacement, l'uranium et les énergies renouvelables.
- Le pétrole n'est pas une énergie renouvelable, mais une énergie fossile. Ses ressources sont limitées en quantité, même si tous les gisements n'ont pas encore été découverts. - L'extraction, la transformation et le transport du pétrole entraînent l'émission d'une grande quantité de CO2 et autres gaz à effet de serre.
Le développement des énergies renouvelables telles que le solaire, l'éolien, l'hydraulique ou la biomasse doit devenir la priorité pour produire de l'électricité sans que la Terre n'ait un lourd tribut à payer.
1. Les États-Unis. Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits par jour.
Communiqué de presse
Selon la Régie de l'énergie du Canada, notre pays n'importe pas de pétrole brut de la Russie depuis 2019. La nouvelle interdiction garantira que cela reste le cas à l'avenir.
Par exemple, il est interdit aux Canadiens et aux personnes au Canada d'importer du pétrole russe[2] et de fournir à la Russie des marchandises qui peuvent servir à l'exploration ou la production pétrolière[3]. Il leur est également interdit de fournir divers services à l'industrie pétrolière russe[4].
Le groupe des machines industrielles et agricoles représente la part la plus importante des exportations canadiennes vers la Russie, représentant plus de 36,0 % du total des exportations vers ce pays.
Le pétrole qui est extrait avec cette technique, après avoir injecté de l'eau dans le sol, est léger, donc attrayant sur le marché canadien. Depuis 2015, les États-Unis peuvent exporter du pétrole brut partout dans le monde, ce qui n'était pas le cas auparavant.
Le Canada était le premier exportateur vers les États-Unis en 2021, expédiant chaque jour près de 4,3 millions de barils de pétrole brut et de produits pétroliers.
Le pétrole résulte de la dégradation thermique de matières organiques contenues dans certaines roches : les roches-mères. Ce sont des restes fossilisés de végétaux aquatiques ou terrestres, de bactéries et d'animaux microscopiques s'accumulant au fond des océans, des lacs ou dans les deltas.
En termes de répartition, 48,3 % des réserves mondiales de pétrole se situent au Moyen-Orient, 32,5 % en Amérique, 7,2 % en Afrique, et 0,8 % en Europe (hors Russie). Dans le système de mesure international, le mètre cube (m3) est l'unité de volume de base du pétrole.
C'est désormais l'Asie qui en est devenue l'un des principaux acheteurs. En raison des sanctions imposées après le début de la guerre, la Chine et l'Inde acquièrent à des prix très concurrentiels le pétrole dont les pays occidentaux ne veulent plus. Même moins cher, le pétrole russe rapporte énormément au Moscou.
Ainsi, la Russie vend désormais près d'un million de barils par jour à l'Inde à prix cassé, en moyenne de -20%. Ce pétrole brut russe passe alors dans les raffineries indiennes où il est transformé en carburant. Ce dernier est ensuite vendu par l'Inde aux distributeurs français et finit donc dans votre réservoir.
En 2021, sur des exportations russes totales de 489 milliards $, près de 178 milliards $ provenaient du pétrole, dont 104 milliards $ vendus aux pays européens, et 54 milliards $ du gaz naturel, plus 7 milliards $ du GNL, dont 43 milliards $ à destination de l'Europe.