Parfois, nous oublions des choses et, parfois, nos souvenirs présentent une réalité approximative voire très déformée. Il se peut aussi que notre cerveau construise le souvenir d'un évènement qui ne s'est jamais passé. Ces faux souvenirs ne sont pas toujours anodins quant aux conséquences qu'ils peuvent engendrer.
La question des faux souvenirs est une question scientifique qui reste très étudiée. Depuis les travaux précurseurs de Loftus, de nombreuses études ont validé le fait que les souvenirs peuvent être influencés et que de faux souvenirs peuvent être implantés en mémoire de plusieurs manières.
Aujourd'hui, la fausseté n'est établie que lorsque les faits contredisent les souvenirs, par exemple lorsqu'un examen médical réfute une remémoration, fût-elle explicite et détaillée, de viol et d'avortement.
Être convaincu mordicus d'avoir vu ou fait quelque chose, alors qu'il n'en est rien ou que quelques détails sont erronés: voilà ce qu'est un faux souvenir.
Comment ces moments passés deviennent-ils des souvenirs ? Les expériences vécues sont d'abord captées par nos sens (vue, ouïe, toucher, odorat). Puis, elles sont mémorisées par notre cerveau grâce à son réseau câblé de 100 milliards de cellules nerveuses, les neurones, reliées entre elles par des axones.
L'hippocampe, une structure profonde du cortex cérébral, a longtemps été considéré comme le siège de la mémoire. L'hippocampe aide à assembler les éléments d'un souvenir (à joindre par exemple le «où» avec le «quand») en s'assurant que les neurones s'activent ensemble.
L'hippocampe : un carrefour obligé
Mais plusieurs de ses composantes participent aussi à la mise en mémoire de certains souvenirs. C'est en particulier le cas de deux structures : l'hippocampe, et l'amygdale. L'hippocampe est formé par plusieurs couches de neurones.
Un souvenir est quelque chose dont on se remémore, un élément de la mémoire. Pour René Descartes, la description des mécanismes psychologiques permet de définir certaines de nos facultés. Ainsi le souvenir des choses matérielles est-il la conservation de certaines traces de mouvements provoqués dans notre cerveau.
Un sortilège permet d'implanter des faux souvenirs et est donc l'un des sorts agissant sur la mémoire.
Qu'il s'agisse de personnes prétendument décédées, qui sont en fait en bonne santé, ou de paroles de chansons mal récitées – lorsque de nombreuses personnes ont collectivement un faux souvenir de quelque chose, on appelle cela l'effet Mandela.
Les neurosciences ont montré qu'ils s'incrustent plus profondément dans la mémoire que les bons souvenirs. Cela s'explique par l'intensité des émotions qu'ils ont suscitées.
Nos oublis peuvent provenir d'un manque de disponibilité, c'est-à-dire d'un manque d'attention soit en cas de fatigue physique, soit lorsque nous sommes préoccupés. Par ailleurs, dans certains cas, il peut s'avérer nécessaire d'oublier notamment quand on a vécu un évènement traumatisant.
Des neurones qui effacent les souvenirs
C'est durant les premières années de notre vie que la neurogénèse est la plus active, c'est ce qui expliquerait que ce sont nos souvenirs les plus anciens qui soient effacés.
L'hypermnésie est un syndrome caractérisé par une mémoire exceptionnelle. L'hypermnésie autobiographique ou hyperthymésie, rare, engendre la capacité de se souvenir très précisément et sans effort de chaque jour de sa vie à partir d'un moment spécifique de son enfance.
Contrairement aux animagi, on ne peut pas devenir métamorphomage par l'apprentissage. Un métamorphomage l'est dès la naissance. Lorsqu'il y a de puissants sentiments (colère, joie, angoisse), la chevelure se colore alors spontanément. Les cheveux deviennent alors roses, bleus, violets selon l'humeur.
Elle a un goût très prononcé pour les proies humaines (AF). Le Quintaped, l'un des animaux fantastiques les plus dangereux, ne se trouve que sur l'île de Drear-la-lugubre, située à la pointe nord de l'Ecosse.
Toute nouvelle information apprise est d'abord stockée dans l'hippocampe, une région centrale du cerveau, plaque tournante de la mémorisation, qui communique avec diverses zones corticales où seront ensuite envoyés les souvenirs à très long terme.
Cette amnésie de notre enfance s'expliquerait donc par cette mise en place progressive des processus fondamentaux de la mémoire. Ces processus servent à la formation, la consolidation et la récupération de souvenirs. En pleine formation à cet âge, ils ne seraient donc pas en mesure de remplir pleinement leur rôle.
Mémoire sémantique, mémoire procédurale et mémoire perceptive.
Autre point : on sait que le cerveau retient mieux lorsqu'il est bien reposé, mais aussi qu'il “révise” ses informations pendant la nuit. Une bonne façon de mémoriser une leçon consiste donc à la lire le soir avant de se coucher.
Avec près de 40 millions de récepteurs olfactifs disposés dans la cavité nasale, l'être humain est en mesure de reconnaître et de distinguer différentes odeurs dans notre environnement. Certains, à l'image de Marcel Proust, considèrent la mémoire olfactive comme “la forme la plus tenace du souvenir”.
La mémoire se compose de cinq systèmes interconnectés, impliquant des réseaux neuronaux distincts : La mémoire de travail (à court terme) est au cœur du réseau. La mémoire sémantique et la mémoire épisodique sont deux systèmes de représentation consciente à long terme.
Les bons souvenirs sont souvent utilisés en psychologie pour créer des liens avec des expériences personnelles significatives de notre passé. Tout ce qui est chargé positivement, ce qu'on a vécu à un moment de notre existence, a le potentiel de nous recharger en bonne humeur dans le présent.