Le chauffage au bois contribue notamment à la pollution particulaire, qui crée des risques pour la santé des populations (maladies respiratoires et cardio-vasculaires). Le chauffage est à l'origine de l'émission de particules primaires, qui sont directement émises dans l'air par la source de pollution.
Le feu de bois émet du monoxyde de carbone (CO), des oxydes d'azote (NOx), des composés organiques volatiles (COV) ou encore des hydrocarbures polycycliques (HPA). Ces polluants sont généralement dus à de mauvaises conditions de combustion. Il est ainsi conseillé de faire brûler du bois bien sec.
Ainsi, la combustion du bois pour le chauffage peut causer l'émission de polluants que l'on appelle les particules fines. Il s'agit en réalité de particules volantes d'une taille inférieure à 10 microns (PM10) ou de taille inférieure à 2,5 microns (PM2,5).
Dès le 1er janvier 2022, un décret du gouvernement français interdira les foyers ouverts dans les constructions neuves. Si vous achetez un poêle au bois sans le label Ecodesign avant le 1er janvier 2022, il n'y a pas d'obligation de changer de modèle.
A l'heure actuelle, les pompes à chaleur, qu'elles soient de type air/air ou air/eau, représentent le système de chauffage le moins polluant de par leur fonctionnement.
Le chauffage solaire figure toujours au palmarès des chauffages les plus écologiques. Le chauffage au bois et les pompes à chaleur offrent également bien des atouts. La plupart des systèmes récents assurent aussi la production d'eau chaude sanitaire.
Le plan « chauffage au bois domestique performant » doit permettre d'accélérer le renouvellement des vieux poêles et des vieilles cheminées. Le plan vise le remplacement de 600 000 appareils non performants d'ici 2025 via l'installation : De poêles à bûches ou granulés performants (100 000 par an)
La norme NF DTU 24.1 P1/A1 régit l'installation d'un poêle à bois. Elle impose une distance équivalente à trois fois le diamètre du tuyau entre celui-ci et le mur. Toutefois, un minimum de 37,5 cm doit être respecté.
Selon les normes de construction en vigueur, il faut au minimum 8 mètres de distance entre un conduit de fumée et une fenêtre de toiture. Cette règle doit être respectée pour des raisons de sécurité et praticité.
Le chauffage au bois contribue notamment à la pollution particulaire, qui crée des risques pour la santé des populations (maladies respiratoires et cardio-vasculaires). Le chauffage est à l'origine de l'émission de particules primaires, qui sont directement émises dans l'air par la source de pollution.
Un feu de bois produit en effet un certain nombre de polluants atmosphériques tels que des particules, du monoxyde de carbone (CO), des oxydes d'azotes (NOx), des composés organiques volatils (COV) ou des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).
La norme « Flamme Verte » garantit que les composés polluants tels que les Composés Organiques Volatiles (COV) ne sont que très peu présents dans les rejets du Poêle à granulés de bois.
Le chauffage aux granulés de bois permet un meilleur rendement avec une moyenne entre 85% et 95% contre 70% et 80% pour le poêle à bûches. Contrairement aux bûches de bois, les granulés ont un pouvoir calorifique plus important qui rend leur combustion plus dense et permet un temps de chauffe plus long.
Chauffage aux pellets : peu de risques d'incendies ou d'intoxication au monoxyde de carbone.
Les cheminées sont les plus polluantes car la combustion y est incomplète. Une flambée produit autant de particules que 3500km effectués au volant d'un véhicule particulier diesel ! Le rendement énergétique ne dépasse pas 10 %. Ce qui signifie que 90 % de la chaleur s'échappe dans l'atmosphère.
Protégez votre mur grâce à un panneau anti-rayonnement
Vous pouvez également placer un panneau anti-rayonnement. Il se présente sous la forme d'une plaque amovible en silicate de calcium ou laine de roche. La résistance thermique de ces isolants empêche la chaleur d'atteindre le mur en question.
Un matériau isolant va retarder le passage de la chaleur, mais elle finira par passer tout de même. La meilleure solution est de placer une barrière réfléchissante et une lame d'air, afin de refroidir cette barrière par convection. Pour ceci on peut intercaler une plaque d'aluminium fine, espacée du bois de 1cm.
Pour cela, mieux vaut placer le poêle dans une pièce centrale, soit en son milieu, soit contre un mur avec la façade avant du poêle bien dégagée et orientée vers l'intérieur de la pièce. Dans l'idéal, il faut placer le poêle dans le sens de la circulation d'air.
Ainsi, selon les dernières données de Propellet, l'association nationale des professionnels du chauffage au granulé de bois, la production nationale de pellets est passée de 50 000 tonnes en 2005 à 1,7 million de tonnes en 2020. Elle devrait même approcher les 3 millions de tonnes à l'horizon 2023.
Le prix a quasiment doublé en un an
Déjà, premier constat peu rassurant, le prix des granulés de bois, appelés aussi pellets, a quasiment doublé en un an. Alors que le prix de la tonne de granulés conditionnés en sacs de 15 kg coûtait 280 euros en juillet 2021, il atteint aujourd'hui 550 euros, constate TotalEnergies.
Parmi toutes les chaudières présentes sur le marché, la chaudière biomasse est l'une des plus économiques en fonctionnement. Celle-ci fonctionne comme les autres : la chaleur produite après combustion va chauffer le circuit de chauffage central. Il est même possible de produire de l'eau chaude sanitaire (ECS).
Leur fort impact carbone participe à l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Pour cette raison, l'installation des chaudières à gaz dans les constructions neuves est interdite depuis le 1er janvier 2022, pour les permis de construire déposés à partir de cette date.
Les systèmes de chauffage possibles pour une maison ancienne, du meilleur au pire : pompe à chaleur, chauffage au bois, au gaz, au fioul. Opter pour un système électrique est aussi possible, à condition de ne pas avoir de trop grandes pièces et une bonne isolation.