Vous avez droit à 1 trimestre supplémentaire (d'assurance retraite) pour chaque période de 90 jours de congé parental. Tous les mois de congé parental sont retenus pour 30 jours, quel que soit leur nombre de jours réel (28, 29, 30 ou 31). Le nombre de trimestres est arrondi au chiffre supérieur.
Pour bénéficier de ce dispositif, vous devez envoyer votre attestation de congé parental à votre caisse de retraite. Elle doit comporter les dates du congé précises (début et fin) et être établie par votre employeur.
La base de calcul des cotisations, ou « assiette de cotisations », est constituée du salaire brut, y compris les primes (13ème mois, par exemple), des indemnités de congés payés, des avantages en nature ou encore des pourboires.
Les allocations seront alors calculées en fonction de votre salaire des 12 derniers mois ouvrés. Dans le second cas, vous avez fait un congé parental partiel avec les aide de l'état PrePare, alors les allocations seront calculées sur les douze derniers mois travaillés, que ce soit en temps partiels ou en temps plein.
Pour les enfants nés ou adoptés avant 2010, 8 trimestres sont automatiquement attribués à la mère : 4 trimestres au titre de la maternité ou de l'adoption (y compris le ou les enfants mort-nés) + 4 trimestres au titre de l'éducation de l'enfant.
Depuis le 1er janvier 2021, la valeur d'un point Agri-Accro est de 1,2841 €. En estimant que notre salarié part à la retraite en 2022 et qu'il a accumulé 2500 points tout au long de sa carrière, il profitera d'une retraite complémentaire de 3210,25 € bruts par an, soit 267,52 bruts par mois.
Des trimestres « gratuits » peuvent être également octroyés pour service rendu à la nation (un trimestre pour chaque période de 90 jours de service national effectué) ou en cas de difficultés traversées (chômage, maladie, invalidité).
Pendant la durée du congé parental, le contrat est suspendu. Pour calculer l'ancienneté du salarié, la durée du congé est prise en compte pour moitié. Le salarié conserve le bénéfice de tous ses avantages acquis.
Quelle est la durée du congé parental ? Le congé parental a une durée initiale d'un an au maximum. Il peut être prolongé 2 fois, sans toutefois excéder la date du troisième anniversaire de l'enfant.
Il est impossible de cumuler la PreParE de la CAF et les allocations chômage versées par Pôle emploi. Quand un demandeur d'emploi perçoit la PreParE durant son congé parental, ses droits au chômage sont maintenus, mais décalés dans le temps : les versements s'interrompent durant la période de versement de la PreParE.
Une prime type "13e mois" donne lieu à cotisations et est donc prise en compte. En revanche, la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat, dite "prime Macron" n'est pas soumise à cotisations et n'est donc pas prise en compte.
La formule de calcul de la retraite de base applique au salaire annuel moyen un taux, calculé en fonction des critères suivants : Votre durée d'assurance vieillesse tous régimes de base confondus. Éventuelles périodes reconnues équivalentes. Âge auquel vous demandez votre retraite.
L'organisme de sécurité sociale ou la caisse de retraite calcule votre retraite sur la base de votre salaire brut et non sur votre salaire net. En terme comptable, le salaire brut correspond à la totalité de votre rémunération sans aucune déduction.
Le congé parental n'est pas rémunéré par l'employeur, mais sous certaines conditions, il peut donner lieu à une rémunération via le versement d'une allocation par la Caisse d'allocations familiales (CAF) ou la Mutualité sociale agricole (MSA).
À compter du 2e enfant, le congé parental a toujours une durée de 3 ans maximum, mais les aides de la CAF ne seront versées jusqu'aux 3 ans de l'enfant qu'à condition qu'il soit partagé entre les 2 parents : 24 mois au maximum pour l'1 et 12 mois pour l'autre parent.
Une salariée peut prendre un congé parental directement après la fin du congé de maternité, ou 3 mois après avoir repris son emploi, ou même 1 ans et 8 mois après la reprise de son travail.
L'absence pour maladie n'est en principe pas prise en compte pour calculer l'ancienneté Le Code du travail ne donne pas de définition de l'ancienneté professionnelle.
L'ancienneté est déterminée en tenant compte du travail effectué auprès du même employeur de manière ininterrompue (sauf dispositions conventionnelles plus favorables au salarié). Certaines périodes de suspension de contrat sont prises en compte et d'autres sont exclues pour la détermination de l'ancienneté.
Dans le régime général des salariés, la pension de retraite est calculée à partir du salaire annuel moyen pendant les 25 meilleures années et non pendant les 25 dernières années. Cependant, en cas de carrière régulière et ascendante, les 25 meilleures années correspondent aux 25 dernières, d'où la confusion.
Arrêts maladies et versement de l'indemnité journalière
En règle générale, les arrêts maladie de moins de 60 jours consécutifs n'ont aucun impact sur le calcul de votre pension de retraite. Ce, même si vous cessez de cotiser pour votre retraite pendant cette période.
Il existe 3 façons de cotiser pour sa retraite sans jamais avoir travaillé : Demander à être rattaché(e) à l'assurance vieillesse des parents au foyer, si vous êtes femme au foyer par exemple ; Vous inscrire au chômage pour valider jusqu'à 6 trimestres retraite ; Cotiser volontairement à l'assurance retraite.
Il s'agirait donc des retraités qui ont acquis entre 165 et 172 trimestres selon leur année de naissance et qui ont liquidé leur retraite à taux plein.
Le minimum contributif est automatiquement porté à 673,76 €, en fonction du nouveau plafond des retraites personnelles passé à 1 273,76 €.
Vous pouvez obtenir votre retraite complémentaire à taux plein si vous avez atteint l'âge légal de 62 ans et si vous obtenez votre retraite de base à taux plein parce que vous justifiez du nombre de trimestres requis pour le taux plein (selon votre génération).