La toxicité hépatique du paracétamol présente un large spectre, de la simple élévation transitoire des transaminases, asymptomatique dans la très grande majorité des cas, à l'insuffisance hépatique aiguë (IHA) grave, beaucoup plus rare mais pouvant conduire au décès en quelques jours dans un contexte de défaillance ...
La prise de certains médicaments (anticonvulsivants, contraceptifs oraux, médicaments hépatoxiques en traitement prolongé, certains épileptiques) et une consommation d'alcool excessive peuvent faire augmenter le taux de transaminases.
Cependant en cas de surdosage, le paracétamol peut entraîner des lésions graves du foie irréversibles dans certains cas. Le terme surdosage s'entend par l'utilisation d'un dosage non adapté, une dose trop importante par prise ou par jour, et un délai minimum entre les prises non respecté.
Une hépatotoxicité du paracétamol peut survenir à dose thérapeutique, après une période de jeûne ou chez des patients dénutris. En l'absence d'autres facteurs de risque, un jeûne prolongé ou une dénutrition est associée à une déplétion majeure des réserves en glutathion.
"En cas de surdosage, la partie toxique contenue dans le paracétamol peut détruire les cellules du foie, ce qui peut entraîner une hépatite médicamenteuse. Cette destruction des cellules du foie peut parfois être asymptomatique et passer inaperçue, mais pas toujours.
Il n'est généralement pas nécessaire de dépasser 3 g de paracétamol par jour, soit 6 comprimés par jour. Cependant, en cas de douleurs plus intenses, et sur conseil de votre médecin, la dose totale peut être augmentée jusqu'à 4 g par jour, soit 8 comprimés par jour.
Au-delà de 4 grammes par jour, le paracétamol peut être toxique pour le foie. Mais même en-deçà de ces doses, cet antalgique pourrait présenter d'autres effets secondaires préoccupants, chez les personnes qui en consomment sur une base régulière.
Symptômes de l'intoxication par le paracétamol
Au stade 1 (au bout de plusieurs heures), les personnes peuvent vomir mais ne semblent pas malades. De nombreuses personnes sont asymptomatiques au stade 1. Au stade 2 (après 24 à 72 heures), des nausées, vomissements et douleurs abdominales peuvent apparaître.
D'autres plantes sont connues pour leur propriété hépatoprotectrice et pour leur potentiel dans la réduction des taux de transaminases. C'est le cas notamment de l'aigremoine, du curcuma et du desmodium.
Si vous avez une maladie des reins, du foie, vous souffrez d'alcoolisme chronique, vous pesez moins de 50 kg : consultez un professionnel de santé avant de prendre du paracétamol. Si vous êtes enceinte : en règle générale, la prise de médicament doit être évitée pendant cette période.
Il est recommandé de ne pas prendre son traitement avant de réaliser un bilan sanguin.
Le Doliprane contient du paracétamol, le seul principe actif incorporé dans ce médicament. Le paracétamol est l'antalgique et antipyrétique de référence indiqué en première intention pour soulager les douleurs (maux de tête, douleurs musculaires…) et en cas de fièvre.
Un taux de transaminases plus de 10 fois supérieur à la valeur normale peut être un symptôme : d'hépatite virale ou médicamenteuse ; d'accident cardiovasculaire (infarctus du myocarde) secondaire à une ischémie hépatique ; d'une obstruction des voies biliaires.
La gamma GT augmente après une simple infection. Le taux est plus élevé en cas de surcharge pondérale ou de diabète. Il peut révéler une consommation d'alcool régulière et excessive.
Que signifie un taux d'ASAT élevé ? Une augmentation du taux de transaminases est parfois un signe de lésion au niveau du foie. Il peut s'agir d'une cirrhose, d'une hépatite (virale, médicamenteuse) ou, si le taux est très élevé pendant plusieurs mois, d'un cancer du foie.
Les premiers symptômes d'un surdosage en paracétamol sont des nausées, des vomissements, une perte d'appétit et des douleurs abdominales. Cependant, ces symptômes sont vagues et non spécifiques. En cas de suspicion de surdosage, il est important de ne pas attendre l'apparition de symptômes.
Des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales ou encore une fièvre peuvent être retrouvés (en effet, l'ictère n'est pas systématique). Les symptômes ne sont donc pas spécifiques et peuvent faire penser à toutes les maladies du foie existantes.
La dose habituelle est de 1 comprimé par prise, à renouveler au bout de 6 à 8 heures. En cas de besoin, la prise peut être répétée au bout de 4 heures minimum. Attention : cette présentation contient 1000 mg de paracétamol par comprimé : ne prenez jamais 2 comprimés à la fois.
Il permet de soulager de nombreuses manifestations douloureuses (maux de tête, douleurs dentaires ou articulaires, états grippaux, règles douloureuses, etc.). Il est également efficace contre la fièvre. Son mécanisme d'action dans la douleur et la fièvre est encore mal connu.
Pour éliminer les toxines et régénérer le foie en douceur, il faut : Éliminer les laitages, les produits raffinés trop gras et trop sucrés, les excitants (alcool, café, tabac…) ou encore les grillades. Privilégier les aliments riches en fibres (légumes crucifères comme le chou-fleur, le brocoli...), de préférence crus.
Trois familles d'antidouleurs sont disponibles sans ordonnance : Les dérivés du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan…) Les dérives de l'acide acétylsalicylique (Aspirine, Aspégic…) Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (Advil, Nurofène, Voltarène…)
A faible dose (moins de 350mg par jour), il aura une action anti-agrégante plaquettaire c'est-à-dire qu'il pourra fluidifier le sang et éviter la formation de caillots.