Est-ce une intervention douloureuse ? L'intervention même n'est pas douloureuse puisque nous procédons à une anesthésie locale tout le long de la veine. Les suites opératoires ne le sont pas plus.
Est-ce que la sclérothérapie fait mal ? La sclérothérapie est une méthode indolore pouvant être effectuée dans le cabinet du médecin. Elle est bien supportée. Elle ne provoque dans la très grande majorité des situations aucun effet secondaire.
Une ponction de la veine permet d'insérer dans la veine, sous contrôle échographique, un cathéter puis une fibre optique qui conduit le faisceau laser. Ceci permet de chauffer la paroi de la veine et de la détruire sur la longueur souhaitée.
Le laser endoveineux traite les varices superficielles disgracieuses. Il agit sur la veine située à l'intérieur de la cuisse (ou varice saphène interne). De toutes les techniques opératoires, cette méthode est la moins traumatisante. C'est notamment une bonne alternative au stripping.
Après AT et chirurgie, des complications neurologiques, essentiellement sensitives, peuvent survenir, à type de douleurs neuropathiques, avec sensations de décharges électriques, dysesthésies, paresthésies, ou hypoesthésies.
Mieux vaut dormir avec les jambes surélevées !
Par exemple en mettant un gros coussins sous vos jambes, ou même des cales ou surélévateurs de 10 cm sous les pieds du lit.
La marche est encouragée le jour même de l'opération. Elle doit être réalisée sans excès, mais de manière régulière et répétitive. La marche contribue à prévenir les phlébites. Les sports et l'activité physique pourront être repris graduellement 10 jours après l'intervention.
Parmi les techniques endoveineuses, la clinique Saint-Cœur pratique le laser endoveineux. Elle est équipée du laser Endotherme 1470 qui permet le traitement de la grande et de la petite veine saphène, toutes deux des veines superficielles au niveau des membres inférieurs.
Les réponses avec le Dr Marie-Hélène Dupriez, angiologue-phlébologue : "Le choix de l'opération dépend des symptômes mais pas uniquement. Avec des saphènes de gros calibre on a des risques de complications comme une phlébite qui, si elle se complique en embolie pulmonaire, pourrait engager le pronostic vital.
La maladie veineuse est évolutive
Différentes techniques permettent de supprimer les varices et les varicosités. Mais la maladie veineuse continue à évoluer et peut récidiver. C'est pourquoi il faut peser le bénéfice d'une intervention avec son médecin, et choisir la méthode la plus adaptée.
Cette opération impose une anesthésie générale ou une péridurale, une incision au niveau du pli de l'aine et un arrachement de la veine malade entraînant souvent plusieurs jours d'arrêt de travail. C'est une technique invasive et douloureuse. Par la suite, la présence d'hématomes est observée chez les patients.
Dans ce cas il n'y a plus de jonction possible, mais parfois il y a des jonctions possibles parce qu'il y a une néogenèse, des veines vont se redévelopper et vont former des ponts. On aura alors une néocrosse, une vraie récidive.
Les prescriptions de bas de contention peuvent ainsi varier entre 3 et 6 semaines pour les deux jambes, avec 2 à 3 semaines supplémentaires sur la jambe opérée. Il faut impérativement suivre les recommandations de votre médecin ou chirurgien. D'autre part, le patient doit bien souvent rester alité après opération.
L'angiologue utilise une aiguille très fine pour injecter le produit directement dans les veines. Aucune anesthésie n'est nécessaire. La piqûre en elle-même n'est pas douloureuse, mais certains produits provoquent une sensation désagréable, un peu comme une brûlure, lorsqu'ils se diffusent dans la veine.
Il ne faut pas exposer ses jambes au soleil quand on a des varices. Faux: c'est la chaleur qui aggrave les symptômes, pas le soleil en soi. Et un léger hâle peut masquer les varicosités..
L'intervention chirurgicale sur les veines saphènes est envisagée lorsque l'insuffisance veineuse est très évoluée. "Nous proposons un traitement gradué en fonction des symptômes et jamais trop traumatique " précise le phlébologue.
La pratique régulière d'un sport peut contribuer à une bonne circulation sanguine et peut donc aider à lutter contre les varices. Il faut idéalement solliciter les muscles des jambes : privilégiez donc les activités sportives comme la course à pied, la marche, le vélo, la danse, la gymnastique ou encore la natation.
Vous pouvez reprendre les activités physiques progressivement. Une marche soutenue, le vélo et la natation peuvent être repris progressivement dès le 15ème jour. L'ensemble des sports peut être repris au bout d'un mois.
Le déroulement de la séance se fait sans anesthésie, un gel refroidi est placé sur la peau ou bien un flux d'air très froid qui réduira la sensation de chaleur. Les tirs laser se font sur une petite zone ronde de diamètre prédéfini. Ils se succèdent de proche en proche, tout au long du vaisseau à traiter.
le laser vasculaire? Le phlébologue permet, après un écho-doppler (recherche de varices sous–jacentes) et un examen par la transillumination (repérer les petites varices d'alimentation sous la peau), d'établir la stratégie thérapeutique et recommander ou pas le laser dans le traitement.
L'apparition des varices est souvent due à un défaut de fermeture des valvules de la veine. Ces valvules défaillantes laissent revenir le sang à contre-courant ; celui-ci stagne alors dans les veines qui se dilatent.
Porter des bas de contention avant et pendant la marche
Les bas de contention peuvent s'avérer avantageux même avant de commencer la marche. En effet, les accessoires peuvent améliorer votre réseau veineux. Ce dernier a besoin d'être dilaté convenablement avant de vous lancer dans l'aventure.
Le port de bas de contention la nuit n'a à priori par d'intérêt dans la mesure où il n'y a pas de stagnation du sang dans les veines en position allongée. Cependant, dans certains cas ils peuvent être indiqués, en post-opératoire ou chez certaines femmes enceintes dont la circulation sanguine est fortement impactée.
En principe, on ne porte pas de bas de contention la nuit puisqu'il n'y a pas de stagnation du sang au niveau d'une veine en position allongée.