Les conséquences du manque de sommeil sont nombreuses et aujourd'hui démontrées : risque accru d'obésité, de diabète, de maladies cardiaques et d'AVC, de dépression…
À terme, un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, contribue à une surproduction d'hormones. Ces dernières favorisent l'augmentation de la tension artérielle et du mauvais cholestérol (LDL). Elles perturbent le métabolisme du glucose, ce qui peut conduire à un diabète de type 2, voire à une obésité.
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
Au contraire, le manque de sommeil peut avoir des effets néfastes sur nos capacités cognitives : il nuit à notre attention et à notre vigilance, réduit nos capacités à ressentir, à imaginer et à créer, affecte notre humeur et nos émotions, etc.
On sait que la privation totale de sommeil conduit inéluctablement un rat à la mort, dans un délai d'environ vingt jours. Mais rend-elle fou ? En réalité, la privation de sommeil cause des troubles cognitifs et des hallucinations, mais elle ne rend pas fou au sens propre du terme.
L'organisme met alors en jeu des systèmes de réponse au stress en sécrétant des substances comme les corticoïdes, l'adrénaline, qui ont pour caractéristique de maintenir l'organisme dans un état d'hyper éveil. Impossible alors de trouver le sommeil.
Certes, il vaut mieux dormir un peu que pas du tout ! Mais le minimum vital serait fixé à 3 heures consécutifs de sommeil soit 2 cycles afin de pouvoir passer suffisamment de temps en sommeil profond.
faire une pause ou une courte sieste en début d'après-midi, dès les premiers signes de fatigue ; écouter son corps, respecter son rythme et ses besoins de sommeil ; pratiquer une activité sportive de manière régulière (à éviter en fin de journée ou le soir).
Le principe de sa méthode est donc d'inspirer doucement par le nez, la bouche fermée, tout en comptant jusqu'à 4 dans sa tête, de retenir sa respiration pendant 7 secondes et d'expirer par la bouche en comptant jusqu'à 8. Le tout à répéter 3 fois pour faciliter l'endormissement.
Les petits dormeurs sont ceux qui ont besoin de moins de 6 heures de sommeil par nuit pour être en forme pendant toute la journée et se sentir reposée.
La majorité des Français commencent leur travail entre 8 et 10 heures du matin. Donc pour bénéficier d'un temps de sommeil optimal (entre 7 et 9 heures selon les individus), il faudrait se coucher entre 22h et 23h30.
À chaque âge son besoin de sommeil
Les nouveau-nés (de 0 à 3 mois) : 14 à 17 heures. Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures. Les personnes âgées (65 ans et +) : 7 à 8 heures.
La camomille est peut-être la plante dont les vertus sur le sommeil sont les plus connues. Elle permet notamment de calmer l'agitation nerveuse qui impacte l'endormissement. Le tilleul est l'autre star du somnifère naturel car elle possède des vertus apaisantes et sédatives.
La banane. La richesse de la banane en tryptophane et en magnésium en fait un fruit presque sédatif ! De plus, la banane est une bonne source de vitamine B6 qui, couplée avec le magnésium, permet de réduire le stress, souvent en cause dans les insomnies.
Ainsi, dormir sur le côté gauche permet de mieux éliminer les toxines de l'organisme et notamment la bile, ce qui préserve la bonne santé du foie. Ce dernier fonctionnant mieux, on digère également mieux. Dormir du côté gauche est également bon pour la rate et pour le drainage lymphatique.
Bien que les recherches soient limitées, certains rapports et témoignages démontrent que dormir sans oreiller peut contribuer à réduire les douleurs cervicales et dorsales. Celles et ceux qui dorment sur le ventre sont les dormeurs pour qui un sommeil à plat sera le plus bénéfique.
La banane, les dattes et la mangue
Certains fruits ont une teneur élevée en tryptophane. C'est le cas de la banane, des dattes et de la mangue. Plutôt doués pour remettre les pendules du sommeil à l'heure, ces fruits gagnent à être consommés avant le coucher.
Insomnie psychophysiologique
On parle aussi d'insomnie chronique. L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !
Un test simple à réaliser afin de déterminer si vous dormez assez ou non est d'aller vous coucher un quart d'heure avant votre heure de coucher habituelle. Voyez si vous avez toujours besoin d'un réveil pour vous sortir du sommeil. Si c'est le cas, essayez de vous coucher encore quinze minutes plus tôt.
Les adolescents (14-17 ans) ont quant à eux besoin de dormir 8 à 10 heures par nuit. Les adultes (26-64 ans), entre 7 et 9 heures et les personnes âgées de 65 ans et plus affichent pour leur part des besoins quelque peu plus élevés: de 7 à 8 heures de sommeil journalières sont préconisées par les chercheurs.
Symptômes. Les symptômes de l'insomnie sont divers : difficultés à s'endormir, sommeil léger et irrégulier, réveils nocturnes, difficultés à se rendormir, impossibilité de dormir plus de 3 ou 4 heures, cauchemars et idées noires...
Le traitement de l'insomnie, c'est la thérapie comportementale et cognitive pratiquée par un spécialiste formé. Ce traitement guérit l'insomnie sans médicament. Il s'agit d'éduquer, de rééduquer votre cerveau pour qu'il vous permette de dormir.
Se réveiller toutes les nuits entre 1h et 3h du matin
Durant cette tranche horaire, c'est le foie qui est roi. Celui-ci fonctionne à plein régime entre 1h et 3h du matin, il s'active pour éliminer les toxines, purifier l'organisme. Se réveiller durant cette tranche horaire peut donc être lié à votre foie.
L'asthénie, communément appelée fatigue, est un symptôme fréquent. Elle devient anormale lorsqu'elle perdure malgré le sommeil et le repos. Elle peut être passagère et réactionnelle (après un surmenage, lors d'une infection brève…), ou durable, en lien avec une maladie chronique ou une souffrance psychique.