L'infection à VPH est également associée au développement de cancers chez les hommes, notamment les cancers du pénis et de l'anus. Les changements précancéreux et cancéreux qui peuvent résulter d'une infection à VPH ne présentent habituellement pas de symptômes visibles.
En cas d'infection à HPV, vous pouvez continuer à avoir des rapports sexuels. L'infection à HPV est très fréquente et le plus souvent transitoire. La plupart du temps, le système immunitaire permet d'éliminer spontanément ces virus et les infections sont sans conséquence.
Il n'existe aucun médicament qui guérit le VPH, mais on peut se faire vacciner contre certaines souches du virus. L'usage régulier de condoms peut réduire, mais non éliminer le risque de contracter ou de transmettre le VPH lors des relations sexuelles.
Les HPV à haut risque cancérogène qu'on appelle aussi oncogènes (HPV 16, 18, 31, 33, 45, 52, 58 et en particulier les HPV 16 et 18). Ils peuvent provoquer le développement de lésions précancéreuses qui peuvent évoluer au bout de plusieurs années voir dizaines d'années en cancers.
La période la plus à risque de contamination par le papillomavirus chez l'homme et la femme se situe au tout début de la vie sexuelle. L'infection se transmet pendant les rapports sexuels, sans qu'il n'y ait pénétration, mais simplement par contact.
L'utilisation du préservatif est recommandée car, même s'il est d'une efficacité limitée pour HPV, il em- pêche la transmission d'infections sexuellement trans- missibles plus virulente telles que le virus du SIDA.
Symptômes du papillomavirus
La contamination par le HPV est dans la majorité des cas asymptomatique. Le temps qui s'écoule entre la contagion et l'apparition des symptômes peut varier de plusieurs semaines à plusieurs années.
Quels sont les signes et les symptômes d'une infection à VPH chez les hommes? La plupart des hommes qui ont une infection à VPH dans la région anogénitale n'ont aucun symptôme, et la plupart des infections disparaissent sans traitement en quelques années.
La transmission peut avoir lieu par voie cutanée (caresses), par des supports souillés (linge de toilette), mais aussi lors du contact entre une muqueuse infectée et une muqueuse saine (rapport sexuel vaginal, oral ou anal). Le virus est absent du sperme, de la salive ou du sang.
Il n'existe pas de traitement de l'infection à papillomavirus latente. On surveille l'évolution et on traite les lésions associées aux HPV : condylomes, dysplasies et cancers. Vous vous étonnez que le corps puisse, seul, éliminer cette infection même si elle est renouvelée.
Test HPV chez l'homme
Pour se faire, celui-ci se rendra chez un urologue qui procédera à une péniscopie : c'est-à-dire à un examen du pénis à l'aide d'une loupe binoculaire avec application d'acide acétique diluée pour détecter certains types d'anomalies comme les condylomes.
des douleurs persistantes dans le dos, les jambes ou le bassin ; une perte de poids, de la fatigue, une perte d'appétit ; des pertes vaginales malodorantes et une gêne au niveau du vagin ; et.
Les HPV se transmettent presque exclusivement lors des rapports sexuels. L'homme tout comme la femme peut être porteur sain, c'est à dire potentiellement transmettre le virus sans qu'aucun symptôme extérieur visible n'indique sa présence.
Peut-on traiter le VPH? Bien qu'une infection à VPH ne se guérisse pas, les verrues, les lésions et les changements précancéreux ou cancéreux causés par le virus se gèrent ou se traitent. Aucun traitement ne permet de garantir que l'organisme est débarrassé de l'infection à VPH.
Il existe des facteurs qui contribuent à la persistance de l'infection HPV notamment le tabac, les partenaires multiples, une faible défense immunitaires, une infection par d'autres maladies sexuellement transmissibles. Dans plus de 80 % le virus disparaît par les défenses de l'organisme et n'entraine aucune séquelle.
Vivre avec le VPH
Les verrues génitales peuvent être traitées à l'aide de médicaments en crème ou éliminées en les gelant (cryothérapie), en les brûlant (électrothérapie) ou en effectuant une intervention chirurgicale.
Pour les garçons, il est conseillé de consulter un urologue ou un andrologue (spécialiste de l'appareil génital masculin) et de faire ce qu'on appelle une péniscopie. Le médecin examine ton pénis à l'aide d'une loupe binoculaire pour détecter d'éventuelles anomalies, comme les condylomes.
Les papillomavirus humains (HPV) de type 16 et 18 sont responsables de 70% des cancers du col de l'utérus. La contamination se fait le plus souvent dans les premières années de la vie sexuelle et environ 80 % des femmes sont exposées à ces virus au cours de leur vie.
Si vous remarquez des lésions ou des verrues sur la langue, le palais mou ou les amygdales, il est possible que vous soyez infecté par le virus du papillome humain (VPH).
LA VACCINATION
Elle vise à prévenir l'infection à certains papillomavirus qui peuvent être responsables de lésions précancéreuses et/ou de cancers du col de l'utérus, de la vulve, du vagin ou de l'anus(3).
Des douleurs pelviennes et/ou lombaires sont aussi typiques du cancer de l'utérus à un stade avancé. Elles peuvent être plus ou moins intenses, permanentes ou intermittentes, et survenir ou non au cours des rapports sexuels et/ou durant la miction.
Les cellules peuvent évoluer progressivement vers un stade de cancer. On considère qu'il faut 10 à 15 ans pour que l'infection persistante puisse évoluer vers un cancer.
Quelles sont les complications du HPV? Si le HPV n'est pas éliminé, il peut être responsable: du cancer du col de l'utérus ou d'autres types de cancer (par exemple, le cancer vulvaire, vaginal, anal, pénien, et certains cancers de la tête et du cou) de verrues génitales et anales.
L'infection à papillomavirus humains est l'une des IST les plus fréquentes(1,2), elle concernerait quasi tout le monde, femmes et hommes(3,4). des cas, elle devient « persistante » et peut provoquer différents types de lésions précancéreuses et évoluer au fil du temps en cancers.
La colposcopie n'est pas un examen douloureux. Elle consiste simplement à regarder le col utérin à l'aide d'une loupe binoculaire (colposcope) après l'application de deux colorants : l'acide acétique et le lugol. Elle n'est pas plus douloureuse qu'un examen gynécologique normal.