Parmi les 7 familles de plastique répertoriées, le PET, le plastique des bouteilles d'eau minéral, fait parti des plus toxiques car il génère de l'antimoine, un métal potentiellement cancérigène, proche de l'arsenic. Plus on conserve l'eau longtemps dans ce contenant, plus les substances toxiques la contaminent.
Les effets sur la santé peuvent être divers : impacts sur le système immunitaire et le système respiratoire, perturbations endocriniennes, baisse de la fertilité, hausse des risques de cancers… Ces effets existent à chaque étape du cycle de vie du plastique et démultiplient donc les conséquences sur la santé.
Les plus potentiellement toxiques sont le polyéthylène téréphtalate (PETE), le polychlorure de vinyle (PVC), le polypropylène (PP), le polystyrène (PS) et le polycarbonate (PC), qui correspondent respectivement aux numéros 1, 3, 5, 6 et 7.
En théorie, le polypropylène n'est pas toxique. C'est pourquoi on le retrouve souvent dans les emballages alimentaires.
Le Vif/L'Express : Le plastique est-il forcément nocif pour la santé de l'homme ? Dr Dominique Lison : En lui-même, le plastique est inerte, donc inoffensif. Ce sont les additifs (Bisphénol A, phtalates, cadmium, plomb, nanoparticules) qui peuvent poser problème.
Migration dans les aliments : le PP (ou PPi), incontournable dans les emballages alimentaires, résiste mieux à la chaleur et aux agents chimiques que le polyéthylène (PEHD et PEbd) et entre dans la fabrication de divers dispositifs de fermeture (les bouchons notamment). Il fait partie des plastiques les plus sûrs.
Les plastiques interdits au 1er janvier 2021
piques à steak. couvercles à verre jetables, assiettes, couverts, bâtonnets mélangeurs. tiges de support pour ballons distribués aux consommateurs. contenants et bouteilles en polystyrène expansé.
Les poissons, mollusques et crustacés sont victimes de nos déchets plastiques qui finissent dans les océans. Et en particulier, ils ingèrent beaucoup de plastique surtout les animaux filtrants comme les huîtres,, les moules et les coquillages en général. De cette manière, le plastique entre dans la chaîne alimentaires.
Le plastique représente beaucoup de déchets. En effet, 91 % du plastique produit n'est pas recyclé. Si certains sont brûlés (et de ce fait, très polluants à cause du CO² qu'ils dégagent), d'autres sont enfouis sous terre. Ils mettront entre 100 et 1000 ans à se dégrader, et pollueront les eaux et les terres.
Aviez-vous remarqué, sous les contenants en plastique, un triangle avec un numéro à l'intérieur? Ce numéro indique la nature du plastique. Bien qu'il ne soit pas obligatoire, la plupart des industriels l'appliquent. C'est également un indice pour savoir quels plastiques éviter.
Les bouteilles d'eau en plastique sont généralement faites de polyéthylène téréphtalate, ou PET.
Hygiène et anti-gaspillage : Les plastiques sont parfaitement adaptés à l'emballage des denrées alimentaires. Ils prolongent la durée de vie des aliments et limitent leurs dommages. Il y a donc moins de gaspillage. Poids : Ce matériau associe un poids léger à une haute résistance.
Ce sont environ un million d'oiseaux et 100 000 mammifères marins qui sont ainsi tués chaque année au contact de nos déchets plastiques. A ce rythme, on estime que les océans contiendront plus de plastique que de poissons d'ici à 2050, soit une masse d'environ 750 millions de tonnes.
Les plastiques sont généralement classés en trois types en fonction de leurs caractéristiques : thermoplastiques, thermodurcissables et élastomères.
- Poubelle jaune : Bouteilles plastiques, bouteilles de lait, flacons plastiques de produits d'hygiène et de beauté, flacons et bidons plastiques concernant les produits d'entretien, boîtes en carton et briques alimentaires sur emballages en carton, boîtes de conserve en fer, canettes…
Les sacs plastiques sont une source de pollution considérable, durant tout leur cycle de vie. Leur production consomme des produits pétroliers, de l'eau, de l'énergie, et émet des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.
Ces larves du papillon Galleria mellonella, aussi connu sous le nom de fausse teigne de la cire, ont acquis une renommée mondiale en 2017, lorsque leur incroyable capacité à manger du plastique a été découverte par hasard. Chenille de Galleria mellonella en train de manger un bout de sac plastique en polyéthylène.
Les bouteilles jetables représentent, d'après un rapport commandé par les ONG Earthwatch Europe et Plastic Oceans UK, la forme de déchets plastiques que l'on retrouve le plus dans l'ensemble des eaux vives en Europe (océans, mers, fleuves, rivières…).
Avec un temps de dégradation de 100 à 1000 ans, les bouteilles plastique participent dangereusement à la pollution de l'environnement. Ces déchets se fragmentent en microparticules de plastique qui se dispersent dans l'océan, représentant une nuisance considérable et durable pour les écosystèmes, la faune et la flore.
Les bouteilles en plastique polluent
D'abord parce qu'elles puisent leurs ressources dans les nappes phréatiques destinées à nos robinets. Ensuite parce que les bouteilles en plastique constituent un des plus gros polluants des océans (seule une sur deux est recyclée) ce qui entraîne une pollution de nos eaux aussi.