Oui. Mais, selon les cas, l'accord de l'employeur est indispensable. L'employeur est libre d'accepter ou non la demande de formation prévue par le plan, mais en pratique celle-ci est rarement refusée.
Plusieurs raisons peuvent justifier un refus de formation
Dans les motifs de refus de l'employeur, on retrouve : le surcroit d'activité ; un désaccord sur la formation au regard de l'activité et d'une certaine cohérence peut également être invoqué à l'appui d'un refus.
La formation des salariés par l'employeur est obligatoire dans le cadre des principes suivants : permettre aux salariés de s'adapter à leur poste de travail et veiller au maintien de leur capacité à occuper un emploi, au regard notamment de l'évolution des emplois, des technologies et des organisations.
Pendant le temps de travail, le salarié doit obtenir l'accord de son employeur. Hors temps de travail, le salarié n'a pas à demander l'accord de son employeur. L'employeur accepte la demande de formation si les 3 conditions suivantes sont réunies : Le salarié justifie d'une ancienneté suffisante.
Se former sur le temps de travail durant un CDI
Avec le Compte Personnel de Formation (CPF), le CPF de transition et le Pro-A (dédié aux formations en alternance), vous avez la possibilité de vous former sur vos heures de travail, dans le cadre de votre contrat en CDI.
Si vous êtes salarié, vous pouvez suivre une formation financée par votre Compte Personnel de Formation (CPF) pendant vos heures de travail en ayant demandé au préalable l'autorisation à votre employeur. La rémunération est alors maintenue, elle est prise en charge par l'Opérateur de Compétences (OPCO) ou l'employeur.
Durant son contrat à durée indéterminée, tout salarié peut demander à faire une formation pour enrichir son expérience du travail et du monde professionnel. En effet, la formation continue s'avère être une bonne solution pour voir son métier d'un nouvel oeil, ou pour se reconvertir.
Depuis 2020, les salariés ayant effectué une durée de travail supérieure ou égale à la moitié de la durée légale ou conventionnelle du travail sur l'ensemble de l'année 2019 ont acquis 500 euros par an pour se former (plafonné à 5 000 euros).
Pour pouvoir accéder à une formation continue, le salarié doit disposer d'un compte personnel de formation (CPF) qui consiste en la comptabilisation des heures de formation acquises durant ses années de travail plafonnées à 150 heures. Il est également possible de bénéficier du plan de formation de l'entreprise.
Vous pouvez également refuser une formation pour un motif légitime. C'est le cas lorsque l'objet de la formation n'a aucun lien avec votre contrat de travail, ou lorsque la formation implique une modification de votre contrat de travail que vous refusez (par exemple, une mutation dans un autre secteur géographique).
L'employeur qui décide de former ses salariés poursuit généralement un but : améliorer leurs compétences et savoir-faire ; améliorer le dialogue social entre employeur et salarié grâce à des formations communes ; une démarche avantageuse sur le plan de la compétitivité de son entreprise comme de son développement.
Est-il possible de me faire payer mon CPF ou de l'affecter sur mon CET ? Non. Le CPF ne constitue pas une rémunération et ne peut donc en aucun cas être transféré sur votre compte bancaire, compte épargne temps ou autre.
Vous pouvez continuer à percevoir une indemnité pendant la durée de la formation, sous conditions. La formation doit être validée par Pôle emploi dans le cadre de votre projet personnalisé d'accès à l'emploi (PPAE). Une fois que vous êtes en stage, vous percevez l'aide au retour à l'emploi formation (Aref).
Le CPF de transition professionnelle
Ce dispositif permet à un salarié de suivre une formation durant son temps de travail avec le maintien, en tout ou partie, de sa rémunération. La règle est simple : Si le salaire est inférieur ou égal à 2 Smic, la rémunération est maintenue à 100 %.
La durée maximale quotidienne est fixée à 10 heures de travail effectif. Aucune période de travail effectif ne peut excéder 6 heures consécutives.
Pour être indemnisé par pôle emploi et recevoir l'allocation chômage il faut : Avoir travaillé au moins 6 mois sur les 24 derniers mois (à partir du 1er novembre 2019). S'être affilié à Pôle emploi dans les 12 mois suivants la fin du travail. Être considéré comme demandeur d' emploi ou être en formation.
Pour bien réussir sa démission d'un CDI dans le cadre d'une reconversion professionnelle, il est obligatoire de prendre rendez-vous avec un conseiller en évolution professionnelle (ou CEP). Cette étape, en amont de votre démission, va vous permettre de trouver de l'aide pour mettre en place votre projet professionnel.
Vous devez justifier d'au moins 5 ans d'activité salariée continue (soit 1300 jours) sur les 60 mois qui précédent votre démission. Ces 5 années peuvent avoir été réalisées chez un ou plusieurs employeurs. Les congés sans solde, sabbatique ou périodes de disponibilité ne sont pas pris en compte.
Pour convaincre le recruteur que vous êtes le "bon candidat", vous devrez lui faire passer un message et un seul : "J'ai un savoir-faire et une expérience professionnelle qui correspond à votre besoin." "J'ai aussi la volonté de travailler avec vous." Lors de l'entretien, le recruteur a votre C.V. sous les yeux.