Du poisson à l'éléphant, en passant par l'aigle et le python, tous les vertébrés bâillent pour lutter contre l'assoupissement. Ces bâillements et les pandiculations éventuelles (étirements musculaires qui l'accompagnent) permettent chez les animaux de stimuler la vigilance cérébrale et le tonus musculaire.
Les girafes ne bâillent jamais.
Le chien baille parce qu'il s'ennuie
C'est l'ennui, l'impatience et l'envie de stimulationque le chien communique alors à son maître en baillant. A contrario, le chien peut aussi bailler par excitation. Comme par exemple lorsqu'il sent que son maître est sur le point de le faire sortir ou de l'emmener en promenade.
Comme nous, tous les animaux vertébrés bâillent. Cette contraction réflexe des muscles faciaux et respiratoires, qui entraîne une profonde inspiration d'air suivie d'une expiration plus rapide, peut survenir dans des situations variées.
La girafe serait le seul vertébré terrestre à ne pas bâiller
Ce phénomène s'expliquerait en fait par l'absence de rythme biologique chez la girafe, qui dort très peu et de manière très sporadique.
« Lorsque l'on bâille, on a tendance à pleurer un peu. Cela est dû à la contraction des sacs lacrymaux, à la base de l'œil, provoquée par la contraction de la mâchoire lors du bâillement. »
Il semble bien que l'état de somnolence déclenche le bâillement. On bâille le soir avant de s'endormir, le matin au réveil, dans la journée avant ou après une sieste. On bâille aussi quand on fait des tâches monotones et répétitives (la conduite automobile sur l'autoroute), quand on s'ennuie, quand on est fatigué, …
Chez les oiseaux, comme chez les mammifères, le bâillement est si généralisé qu'on ne peut que s'étonner qu'il ait soulevé si peu d'intérêt d'étude.
Du poisson à l'éléphant, en passant par l'aigle et le python, tous les vertébrés bâillent pour lutter contre l'assoupissement. Ces bâillements et les pandiculations éventuelles (étirements musculaires qui l'accompagnent) permettent chez les animaux de stimuler la vigilance cérébrale et le tonus musculaire.
Un baillement élargit les poumons, humidifie les yeux, ouvre les oreilles, étire et détend, c'est un signe de fatigue. L'étirement/le fait de se détendre est lié aux muscles faciales et n'a donc rien à voir avec le nez (ou dans le cas d'une baleine, son évent).
Suite à une agression, le chien peut se lécher de manière insistante afin de se rassurer. En effet, le fait de se lécher diminue le stress et provoque une émotion positive. Le léchage est donc le plus souvent un comportement plutôt positif, à la fois pour celui qui le donne et pour celui qui le reçoit.
Cela n'a rien d'anormal. Tout comme nous, le chien s'étire afin de se détendre. Il détend ses muscles, il se met à l'aise. Cela lui permet également de soulager des raideurs musculaires.
Un soupir peut signifier que votre animal est calme, satisfait et qu'il entre dans un état de relaxation plus profond. Malheureusement, un soupir profond peut aussi indiquer un problème de santé.
Les girafes sont des petites dormeuses.
Elles ne dorment pas plus de quatre ou cinq heures par 24 heures. Elles font rarement des siestes de plus de 20 minutes et ne dorment profondément que 3 à 4 minutes plusieurs fois par jour. La girafe peut somnoler debout, aussi bien le jour que la nuit.
L'entomologiste (Spécialiste de l'étude des insectes) britannique Derek Wragge Morley a découvert beaucoup de comportements inhabituels chez les fourmis.
Il est présent chez tous les vertébrés, dont tous les mammifères (il est moins fréquent chez les herbivores que chez les carnivores) dont l'humain, les reptiles, les poissons et les oiseaux.
Plus qu'une manière d'accumuler davantage d'oxygène, les bâillements ont donc une fonction thermorégulatrice. Comme la plupart des oiseaux possèdent une petite tête et donc un cerveau de taille réduite, ils doivent bâiller moins longtemps que la plupart des mammifères pour diminuer la température de leur cerveau.
Nombre de spécialistes l'assurent : bailler est bon pour la santé. Contraction des muscles du visage et du diaphragme, le bâillement permet notamment de décontracter tout le corps. Une vertu apaisante qui apparaît comme un révélateur de notre capacité à réactiver notre énergie.
On sait aussi que la faim déclenche des baillements, tout comme les repas repas trop copieux ou alcoolisés. Plus la ration calorique est élevée au cours d'un repas, et plus on a envie de bailler ensuite. Le baillement est lié à la régulation des rythmes de veille, de sommeil et d'alimentation.
Pour dormir, les oiseaux privilégient avant tout les lieux chauds et en hauteur. Ils peuvent dormir dans des arbres au feuillage dense, dans les creux des murs ou même sur l'eau pour les canards.
Au plus fort de son agressivité, le cygne sauvage écarte les ailes, gonfle les plumes de son cou et pointe la tête vers le sol. Quand cette posture a lieu sur l'eau, l'animal peut immerger totalement la tête. Si, malgré le signal très clair, l'adversaire persiste, l'affrontement est inévitable.
Remue sa queue : de haut en bas, voici encore un signe qui montre que votre présence le rassure et que votre volatile est content de vous avoir près de lui. Il bouge la tête d'avant en arrière : encore un signe positif.
Pourquoi bâille-t-on ? « L'idée selon laquelle bâiller permet d'oxygéner le cerveau est une contre-vérité », explique le Dr Olivier Walusinski. En revanche, le bâillement semble avoir comme effet de stimuler la vigilance, notamment dans les changements de rythme sommeil-éveil et faim-satiété.
Souvent associé à la fatigue ou à l'ennui, le bâillement aiderait surtout à retrouver son calme et sa vigilance avant et après un effort ou un stress. S'il se déclenche spontanément, il peut aussi être provoqué volontairement pour se détendre.
Ce sentiment de non-repos peut être dû au stress, au surmenage au travail, à des activités de loisirs trop intenses ou même, à une alimentation déséquilibrée ou insuffisante. Pour savoir d'où vient cette fatigue, il est nécessaire d'analyser les changements qui ont pu se produire récemment dans votre vie.