Les intérêts d'une assurance-vie sont exonérés d'impôt sur le revenu si le rachat résulte de la liquidation judiciaire. La liquidation peut concerner l'une des personnes suivantes : Celui qui a souscrit le contrat. Époux ou partenaire de Pacs : Pacs : Pacte civil de solidarité du souscripteur.
Les primes qui ne sont pas soumises aux droits de succession font l'objet d'un prélèvement de 20% sur la part recueillie par le bénéficiaire qui est supérieure à 152 500 € (Abattement apprécié par bénéficiaire, pour l'ensemble des contrats souscrits sur la tête d'un même assuré).
Si vous avez opté pour l'imposition à l'impôt sur le revenu, les gains issus de votre assurance vie sont à inscrire sur la déclaration de revenus principale, le formulaire n°2042. L'imposition est différente en fonction de l'âge du contrat.
Jusqu'à 152 500 euros transmis, le bénéficiaire sera exonéré totalement et ne payera pas d'impôt. Au-delà de 152 500 eurs et jusqu'à 700 000 euros, l'impôt s'élèvera à 20 %. Au delà de 700 000 euros, l'imposition s'élèvera à 31,25 %.
L'assurance-vie ne fait pas partie de la succession de l'assuré (L. 132-12 du Code des assurances).
Qui bénéficie de l'exonération de succession de l'assurance vie ? La loi TEPA de 2007 pose une règle fiscale primordiale : le conjoint survivant, ou le partenaire pacsé, est totalement exonéré de droits de succession lorsqu'il reçoit une part du patrimoine de l'époux défunt, et ce quelle que soit la somme reçue.
L'assurance vie ne fait pas partie de la succession du défunt. Cela signifie que le capital transmis aux bénéficiaires désignés dans le contrat n'est pas soumis aux droits de succession. Le capital transmis hors succession bénéficie donc de la fiscalité favorable de l'assurance vie.
La déclaration au notaire des contrats d'assurance vie n'est pas obligatoire en cas de succession. Selon le Code des assurances (article L132-12), le capital ou la rente versé lors du décès de l'assuré à un bénéficiaire désigné ne fait pas partie de la succession de l'assuré.
Les primes versées après 70 ans bénéficient d'un abattement fiscal de 30 500€, commun à l'ensemble des bénéficiaires. Passé ce montant, les sommes transmises sont soumises aux droits de succession. Effectuer des versements sur une assurance vie après 70 ans peut donc paraître moins avantageux.
Dans la majorité des cas, nul besoin d'informer le notaire que vous êtes bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie. En effet, comme la loi le stipule, « Le capital ou la rente stipulés payables lors du décès de l'assuré à un bénéficiaire déterminé ou à ses héritiers ne font pas partie de la succession de l'assuré.
Certains bénéficiaires sont purement et simplement exonérés d'impôt au moment du décès. Ainsi, le conjoint survivant ou le partenaire de PACS, désigné comme bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie, est totalement exonéré quel que soit le montant du contrat.
Depuis le 1er juillet 2014, lors du décès de l'assuré : 20%sur les sommes inférieures ou égales à 700 000 euros (après abattement de 152 500 euros pour chaque bénéficiaire) ; 31,25% sur la part du capital excédant 700 000 euros (après abattement de 152 500 euros pour chaque bénéficiaire).
L'assurance-vie, même après 70 ans, reste avantageuse sur le plan fiscal, puisqu'elle permet de transmettre, au décès, plus de 30 000 euros en totale exonération. Cet abattement de 30 500 euros est partagé entre tous les bénéficiaires (s'ils sont plusieurs).
Il suffit, la plupart du temps, qu'il vous signe une procuration pour que vous fassiez à sa place, et avec son accord, les actes de gestion courants: retraits et dépôts sur le compte bancaire, arbitrages sur le compte-titres ou le plan d'épargne en actions, virement vers un livret bancaire…
La solution recommandée en matière de placement financier après 80 ans, c'est d'ouvrir plusieurs livrets d'épargne règlementée et de fonds en euros. La gestion de l'épargne ne doit pas par ailleurs représenter une contrainte trop importante et il est conseillé d'opter pour une gestion sous mandat à cet âge.
Si vous considérez être déshérité, il pourrait également être envisagé de demander la requalification du contrat d'assurance-vie en donation indirecte afin de faire entrer les capitaux dans les rangs du droit civil.
Les entreprises individuelles, parts et actions de sociétés, Les logements acquis neufs entre le 1er juin 1993 et le 31 décembre 1994 et entre le 1er août 1995 et le 31 décembre 1995, ainsi que les logements locatifs acquis entre le 1er août 1995 et le 31 décembre 1996.
Il faut en faire la demande auprès d'un notaire. Celui-ci aura besoin des actes de naissance des héritiers, d'une copie du livret de famille du défunt et, selon la situation personnelle de la personne décédée, une copie du contrat de mariage ou du jugement de divorce, etc.
Lorsque le bénéficiaire d'une assurance vie reçoit le capital ou la rente prévue au contrat, cette transmission se fait « hors succession ». Ce principe signifie que ces montants ne sont pas comptabilisés dans l'actif successoral qui sera partagé entre les héritiers du défunt.
Tout héritage, qu'il provienne d'une succession, donation ou d'une assurance-vie doit être déclaré aux services fiscaux afin qu'ils puissent calculer les droits de mutation. Vous pouvez toutefois être exonéré de cette déclaration selon la valeur du patrimoine et votre lien de parenté avec le défunt.
Quels sont les frais de succession sur un compte bancaire ? Les frais de succession prélevés par les banques ont été relevés à 128 € en moyenne en 2021.
Pour diminuer les droits de succession, les époux peuvent donner de leur vivant à leurs enfants. Ils peuvent leur donner dans la limite des abattements (100 000 euros par parent et par enfant) pour ne pas payer de droit de donation.
Les contrats au pied du podium des meilleures assurances-vie
Placement-direct Vie ex Darjeeling (contrat assuré par Swisslife) ; Linxea Zen (assureur Apicil) ; Boursorama Vie (contrat assuré par Generali).
Plafond de l'assurance-vie : le seuil des 150 000 €
La partie supérieure au plafond de l'assurance-vie de 150 000 euros est imposée au titre du prélèvement forfaitaire unique au taux de 12,8 % après abattement de 4 600 € pour une personne seule de 9 200 € pour un couple.