Équilibre entre travail et famille Le travail consistant à s'occuper des enfants, cuisiner, faire le ménage, est indispensable au bien-être du ménage, et donc à celui de la société tout entière, mais ce sont les femmes qui doivent porter le fardeau de cette charge de travail, souvent invisible et sous-estimée.
À part l'indépendance financière et la contribution au revenu familial et au poids lourd que l'homme assumait seul, le travail enrichit beaucoup la femme et lui assure un épanouissement professionnel et personnel résultant d'une ouverture à la société.
Le droit des femmes au travail
En 1907, une loi autorise les femmes à toucher un salaire. Mais… seulement si leur mari est d'accord ! Pendant la guerre de 14-18, les femmes remplacent, dans les usines, les hommes partis à la guerre. Ce sont elles qui font tourner le pays !
Historiquement déjà et aujourd'hui, l'emploi salarié est un facteur incontestable d'émancipation des femmes ; et ce, malgré les différentes discriminations que subissent les salariées, qu'elles soient liées à leur situation sur le marché de l'emploi (ségrégation horizontale et verticale), à leurs conditions de travail ...
La loi de 1965 autorise enfin toutes les femmes mariées à travailler, à ouvrir un compte et à signer des chèques sans l'autorisation de leur mari !
En général, les femmes, comme les hommes, indiquent que le plus grand obstacle au travail rémunéré des femmes est la difficulté de le concilier avec les responsabilités familiales.
Ces droits comprennent le droit de vivre libre de toute violence et discrimination, le droit au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint, le droit à l'éducation, le droit à la propriété, le droit de voter et le droit à un salaire égal.
Presque 10 ans après les Etats-Unis, la France légifère sur l'égalité salariale avec la loi du 22 décembre 1972, inscrivant dans le Code du Travail que : « Tout employeur est tenu d'assurer, pour un même travail ou pour un travail de valeur égale, l'égalité de rémunération entre les hommes et les femmes. »
En effet,la première branche d'emplois féminins est celle des services domestiques : elle réunit entre 39 et 45% des femmes actives entre 1850 et 1901. Ce service est dispersé entre environ 1 million de familles de classes moyennes.
Les inconvénients du travail de la femme: Si le travail de la femme lui procure des bienfaits de la femme lui procure des bienfaits,il peut être aussi source de tracas;la femme se dépense dans son travail et accumule un grand stress en fin de la journée et elle n'a pas trouver du temps pour éduquer ses enfants.
Selon les dernières données disponibles (Insee 2021), toujours en équivalent temps plein, les 10 % des femmes les moins bien rémunérées ont un salaire maximum inférieur de 5 % à celui des hommes (1 336 euros contre 1 400 euros).
Quels sont les difficultés que rencontrent les femmes ? Egalité salariale, conciliation famille-travail, fertilité, rivalité homme-femme, chômage et temps partiel, pauvreté, solitude : que la tâche de la femme est complexe et que ces chemins sont semés d'embûche !
Les femmes jouent donc un rôle très important dans la maison. L'épouse idéale ne connaît aucun repos et dispose également d'une autorité très forte sur les domestiques qu'elle doit diriger à la fois avec douceur et fermeté.
Les fonctions occupées par les femmes sont entre autres : les fonctions d'infirmières, de monitrices, de secrétaires, d'enseignantes. Il s'agit en fait du prolongement des activités de la sphère domestique réservée à la femme. Au plan social, le statut de la femme demeure toujours inférieur à celui à l'homme.
Le taux d'activité des femmes a nettement progressé depuis 1975, faisant de la France l'un des pays européens où il est le plus élevé pour les 25-55 ans. À 40 ans, ce taux est passé de 69% pour la génération née en 1945 à 86% pour celle née en 1975.
En 1836, l'enseignement primaire public pour les filles est autorisé. Mais l'enseignement féminin est surtout assuré par des institutions religieuses soucieuses de former des épouses et des mères chrétiennes.
Les femmes sont considérées comme ayant une bonne gestion de leur entreprise, prudente et économe. Elles ont le sens de l'épargne et préfèrent emprunter peu. Elles subissent des freins et rencontrent des obstacles liés aux préjugés et stéréotypes de genre. Les Femmes font preuve de leadership.
La femme ne pouvait pas travailler sans l'accord de son mari et avant 1907, elle ne pouvait pas percevoir de salaire. Pendant la guerre 14-18, le mari étant parti à la guerre, la femme prend conscience de ses capacités. Elle administre le foyer, les enfants : elle s'occupe de tout !
L'émancipation des femmes, la résolution de la domination masculine est une conséquence du dénouement de la contradiction principale, capitalisme et lutte des classes. Ainsi, si les femmes sont assignées à une place retardataire, elles piétinent à l'orée du chemin de l'histoire émancipatrice.
L'accès restreint à l'éducation. Naître fille c'est aussi se voir parfois refuser d'emblée un accès à l'éducation. D'après l'ONG One, dans le monde, 132 millions de filles sont n'ont pas accès à l'éducation. 96 millions d'entre elles sont donc analphabètes, c'est deux fois plus que le nombre de garçons analphabètes.
Nulle part les droits des femmes ne sont définitivement acquis : en Europe, les femmes voient le droit à la maîtrise de leur corps remis en cause par des forces conservatrices.
Dans la pensée médiévale, toutes les femmes sont des « filles d'Ève ». Elles sont donc réputées faibles – dans le droit, on utilise les concepts de « sexe faible » (fragilitas sexus ou infirmitas sexus) –, versatiles, excessives – en particulier, elles parlent trop –, lascives et portées à la luxure.