Aussi appelé Baie de Mai, le chèvrefeuille comestible allie esthétique et gourmandise. Récolté en mai, cela en fait le premier fruit de l'année, qui plus est, riche en vitamines B et C. Sa saveur est proche de la myrtille. Son port buissonnant le rend très décoratif pour le jardin.
Les feuilles et fleurs de chèvrefeuille se consomment séchées, en gargarisme ou en infusion. Pour réaliser sa propre récolte, feuilles et fleurs peuvent être séchées à l'air libre ou au four. Il faut compter 15 g de chèvrefeuille pour une tasse d'infusion.
Le chèvrefeuille des haies est parfois utilisé comme barrière végétale dans les jardins. Toutes les parties de la plante sont pourtant toxiques. Et ses petits fruits rouges peuvent tenter les enfants.
Il faut impérativement récolter par une journée ensoleillée, après la disparition de la rosée (risque de pourriture) mais pas trop tard pour ne pas perdre les arômes par évaporation. Il est conseillé de récolter quand la plante est en pleine croissance (donc généralement l'été).
– Une sève blanche est souvent un signe de toxicité. – Les plantes qui irritent la peau ne doivent pas être consommées. – Les plantes qui poussent dans l'eau ou dans les sols humides sont souvent comestibles.
Employé pour ses bienfaits thérapeutiques, le chèvrefeuille a des activités antibactérienne et antioxydante prouvées. En cosmétique, il apporte des propriétés astringente, régénérante et adoucissante grâce à sa composition riche en acides hydroxycinnamiques, flavonoïdes, tanins et saponines triterpéniques.
Verser l'eau bouillante sur une petite pincée de feuilles de chèvrefeuille, laisser infuser 4 à 5 minutes. Boire 2 à 3 tasses par jour. Le chèvrefeuille peut prévenir les coups de chaleur et apaiser la soif, il est aussi utile pour soigner la fièvre et l'entérite en été.
Si vous ne parvenez pas à trouver un fournisseur et que vous avez accès à un plant de chèvrefeuille, vous pourrez récolter les graines directement sur les fleurs fanées. Les graines de chèvrefeuille se trouvent dans les cosses. Lorsque les cosses deviennent sèches et cassantes, elles sont prêtes à être récoltées.
Oui c'est vrai, on peut manger des fleurs, et certaines sont délicieuses, et cela apporte une jolie touche d'originalité à vos plats, salés ou sucrés ! Elles se dégustent crues ou cuites, en salades ou cristallisées, certaines ont des saveurs tout à fait surprenantes.
La primevère obconique
Partie toxique : Les feuilles, les fleurs et la tige peuvent être toxiques. Premiers signes d'intoxication : réaction cutanée avec rougeurs, démangeaisons et parfois un œdème local et/ou des cloques. Les effets sont majorés en cas de nouveau contact avec la plante.
Laurier rose
Le laurier-rose, un arbuste présent dans bien des jardins, est assurément toxique puisqu'il recèle des hétérosides cardiotoniques, capables d'augmenter la contraction du muscle cardiaque en ralentissant le rythme cardiaque et en diminuant la résistance artérielle.
Cuisine : On utilise les fleurs en macération pour confectionner une huile aromatisée. Les feuilles froissées dégagent une odeur d'ail : les ciseler pour agrémenter un plat de pâtes, un potage, des croquettes de pommes de terre ou pour rehausser une vinaigrette.
Le chèvrefeuille d'hiver (Lonicera fragrantissima) est un arbuste buissonnant, pas du tout grimpant comme l'est la plupart des chèvrefeuilles. Il est originaire du nord-est de la Chine, et résiste parfaitement au gel, il est très rustique (-30°C).
Comment tailler le chèvrefeuille ? Supprimez toutes les pousses qui ont fleuri qui portent souvent des baies rouges ou noires et tous les rameaux encombrants ou non appropriés au port que vous souhaitez lui donner, en coupant juste au-dessus d'un bourgeon prometteur. Ne gardez que les branches ligneuses charpentières.
Au four traditionnel : disposez les plantes dans la plaque lèchefrite et faites-les sécher à 140 °C pendant environ une heure, porte entrouverte. À l'air libre : étalez les plantes dans une cagette tapissée d'un torchon propre ou de papier essuie-tout et laissez-les sécher environ une semaine à l'ombre et au sec.
1/ Faites sécher vos feuilles de verveine (et brins de lavande) en suivant les conseils du paragraphe “Faites sécher votre récolte”. 2/ Dans une boîte en fer ou un bocal en verre, placez la verveine et la lavande, puis versez les gouttes d'huile essentielle par-dessus. Refermez et secouez pour mélanger.
Faire mijoter au bain-marie une once (en volume 30ml environ) d'écorce de chèvrefeuille dans 4 onces (120 ml environ) d'huile d'olive dans une casserole non métallique pendant 30mn. Ensuite, filtrer, refroidir et utiliser pour les peaux sèches ou ridées.
Toutes les parties du laurier-rose sont toxiques (tiges, feuilles, fleurs et fruits). Elles contiennent en effet des hétérosides cardiotoxiques à action digitalique, dont essentiellement de l'oléandrine, une substance qui entraîne des troubles cardiaques. La toxicité est maximale dans les feuilles.
Les racines du manioc ou encore les graines de lin contiennent des glucosides cyanogènes et, souvent, il faut les traiter avant la consommation (en général par ébullition prolongée). Les noyaux de drupes, comme ceux des cerises ou des abricots, contiennent souvent des cyanures ou des glycosides cyanogènes.
Toutes les parties de la plante sont toxiques, mais plus particulièrement les feuilles et surtout les bourgeons des fleurs. Les intoxications sont rencontrées surtout chez les animaux de compagnie (chats, chiens, lapins).
Les plantes sauvages comestibles les plus courantes
Parmi les plantes sauvages comestibles, de nombreuses sont très connues comme le plantain, le pourpier, l'ail des ours, le lierre terrestre (et non grimpant), la menthe, l' amarante, etc.