Ils ont bien un système nerveux mais celui-ci n'est constitué que d'un réseau de nerfs et de paires de ganglions. Il est donc très peu probable que ces coquillages ressentent de la douleur ou du moins, une douleur comparable à la nôtre ou à celle des vertébrés.
Non. Les coquillages n'ont pas de système nerveux central et ne peuvent donc pas ressentir de la douleur.
Un système nerveux très élaboré
Il est désormais clair que les crustacés et les mollusques peuvent ressentir la douleur, et il est donc tout à fait juste qu'ils soient couverts par ce texte de loi essentiel.”
Certaines espèces d'invertébrés pourraient ressentir du plaisir, de l'excitation ou de la douleur, d'après une étude relayée par Slate.
Les recherches indiquent que les êtres invertébrés, comme les homards, peuvent souffrir, rapporte le professeur de médecine vétérinaire Éric Troncy, spécialiste de la douleur animale.
Huîtres, palourdes et coques
Ils ont bien un système nerveux mais celui-ci n'est constitué que d'un réseau de nerfs et de paires de ganglions. Il est donc très peu probable que ces coquillages ressentent de la douleur ou du moins, une douleur comparable à la nôtre ou à celle des vertébrés.
A l'inverse des poissons, les crabes peuvent ressentir la douleur. C'est la conclusion d'une étude nord-irlandaise. Conséquence : les crabes souffriraient avant d'être ébouillantés. Le crabe n'est pas le gros dur que l'on croit.
Ces créatures ne souffrent d'ailleurs pas que lorsqu'elles sont jetées dans l'eau bouillante. Les chercheurs soutiennent que les homards et les crabes ressentent très certainement de la douleur lorsqu'on leur retire une ou des pinces avant de les remettre à l'eau, une pratique qui est déjà interdite au Royaume-Uni.
Il est « très probable » que les homards souffrent lorsqu'ils sont ébouillantés vivants. C'est la conclusion à laquelle est arrivé, après plus d'une décennie de recherches, Robert Elwood, professeur émérite en comportement animal à l'Université Queen's de Belfast, en Irlande du Nord.
Les vers sont des invertébrés et sont insensibles à la douleur. Ils ressentent les choses mais sans pour autant en souffrir ! Bien sûr, le ver se tortille quand on l'enfile sur l'hameçon, mais c'est là un simple réflexe et non une réaction liée à la douleur.
On peut donc dire que les insectes ne ressentent pas la douleur. Chez les animaux capables de nociception, reste à savoir s'ils ont aussi la conscience de souffrir comme les vertébrés à sang chaud (mammifères, oiseaux).
Sur le bord du manteau, s'alignent une douzaine d'yeux qui observent les environs. Ces yeux sont assez simples, ne détectant que des changements de luminosité qui indiquent la présence d'un éventuel prédateur.
Appareil circulatoire
Le cœur, entouré du péricarde, est formé de deux oreillettes et d'un ventricule cardiaque.
Ne pas mâcher l'huître
Si vous l'avalez d'un coup, vous perdrez tout l'intérêt de consommer ces fruits de mer. À noter que vous pouvez contrôler la fraicheur d'une huître juste avant de la manger en y mettant quelques gouttes de jus de citron. Si elle se rétracte, c'est qu'elle est vivante (et donc fraîche).
Le cœur de l'huître est formé d'une oreillette et d'un ventricule. Il est doué d'automatisme et des potentiels de pace-maker précédant les potentiels d'action peuvent y être enregistrés dans certaines fibres avec une microélectrode intracellulaire.
Tous les êtres dont la physiologie est organisée ainsi (des vers aux mammifères en passant par les poissons) disposent effectivement d'un cerveau.
Qu'elle se passe dans Annie Hall de Woody Allen ou dans la vraie vie, la cuisson du homard a de quoi heurter les âmes sensibles. Pourtant, le homard ne crie pas quand on le plonge dans l'eau bouillante : ce sont les poches de gaz contenu dans sa carapace qui gonflent sous l'effet de la chaleur et la fissurent.
Au total, les poissons possèdent un système nociceptif complet et très semblable à celui des mammifères, mais cela n'implique pas nécessairement qu'ils ressentent la douleur. C'est par d'autres observations que l'on peut tenter de répondre à cette question. Les poissons ressentent effectivement la douleur.
Pour éviter toute souffrance potentielle, il faut donc “assommer” le crustacé avant de le faire cuire (ébouillanté entier ou grillé coupé en deux). L'option la plus simple consiste à le placer au congélateur pendant 15 minutes, avant de le plonger “inconscient” dans l'eau bouillante, tête la première.
Même l'escargot, la mascotte de la gastronomie française, a été étudié. "On a noté qu'il est sensible au plaisir. On peut donc supposer qu'il l'est également à la douleur", précise-t-il.
Pour éviter toute souffrance potentielle, il faut donc “assommer” le crustacé avant de le faire cuire (ébouillanté entier ou grillé coupé en deux). L'option la plus simple consiste à le placer au congélateur pendant 15 minutes, avant de le plonger “inconscient” dans l'eau bouillante, tête la première.
Les crabes ou les écrevisses sont plongés dans des bains d'eau chaude avant de les déguster ou de les cuisiner. Une récente étude vient de prouver que les crustacés ressentent la douleur, ils souffrent donc énormément et les cuisiniers sont invités à les traiter avec plus de délicatesse.
En premier lieu, leur chair contient naturellement des microbes et toxines qui se développent très vite après la mort. Les cuire vivants réduit donc grandement les risques d'empoisonnement alimentaire. On les reçoit vivants pour cette même raison.
Ce crustacé décapode possède un cœur qui est placé au milieu du thorax. Il est suspendu dans un grand sac péricardique. Du sang est envoyé dans les artères ramifiées pour atteindre les différents organes du homard.
Leurs systèmes nerveux de petite taille peuvent être comparés à ceux des poissons, dont le cerveau est le plus petit parmi les espèces de vertébrés.