Contrairement aux mammifères et aux reptiles, la plupart des insectes ne modifient pas leurs comportements après avoir été blessés. Pour de nombreux experts, ce phénomène a été interprété comme une insensibilité à la douleur.
On peut donc dire que les insectes ne ressentent pas la douleur. Chez les animaux capables de nociception, reste à savoir s'ils ont aussi la conscience de souffrir comme les vertébrés à sang chaud (mammifères, oiseaux).
-, ne possèdent pas de nocicepteurs, les récepteurs sensoriels de la douleur. De plus, ces animaux, dotés d'un cerveau très primitif constitué d'une chaîne de ganglions nerveux, ne posséderaient pas la capacité cérébrale à ressentir la souffrance.
Selon des chercheurs interrogés cette semaine par le New York Times, les insectes connaissent des états émotionnels, comme les êtres humains. C'est à l'université de Bordeaux que le docteur Daniel Cattaert a mené des recherches sur des écrevisses. Il a décelé des signes d'anxiété chez ces animaux.
Les insectes semblent intelligents, mais leur comportement repose sur des interactions neuronales simples. L'illusion est dans notre regard : face à un comportement complexe, nous avons tendance à surestimer les mécanismes qui le sous-tendent. Nous voyons une intelligence là où il n'y en a pas forcément.
Ce nombre parait vite dérisoire en comparaison avec le cerveau humain, dont on pense qu'il contient plus de 86 milliards de neurones. Cependant, pour une fourmi, son cerveau est plutôt puissant. Les fourmis sont largement considérées comme les insectes les plus intelligents du monde. »
Si vous essayez d'écraser un moustique, il ne reviendra pas vous piquer. C'est, en tout cas ce que tend à démontrer une étude américaine. Une piste intéressante dans la lutte contre le virus Zika, la dengue ou le chikungunya.
Les araignées sont des arthropodes, c'est à dire qu'il s'agit d'invertébré, il est donc plus que probable que les araignées ressentent la douleur.
En effet, ils ont estimé que le comportement des drosophiles correspondait la plupart du temps à la grille des émotions primitives. Bref, les mouches seraient capables de ressentir une émotion équivalente à celle que nous qualifions de peur, de stress intense.
Les insectes n'ont même pas vraiment de système circulatoire et pas de vaisseaux sanguins. Le sang est situé dans les endroits creux de leur corps. Si nécessaire, il est contraint de passer d'une zone à l'autre par un grand tube central, qui est l'équivalent d'un cœur.
Oui, il semble que les insectes souffrent
En effet, ils sont capables de voir, d'entendre, de sentir, de goûter et de ressentir un grand nombre de choses différentes. En revanche, ils ne possèdent pas de nocicepteurs, les récepteurs sensoriels nécessaires pour ressentir la douleur, lors d'un coup par exemple.
Moins du dixième d'une tête d'épingle, tel est le volume d'un cerveau de mouche drosophile, la petite mouche à vinaigre qui volette sur vos plats de fruits trop mûrs. Cet encéphale minuscule possède environ 100 000 neurones, soit un million de fois moins que l'être humain, qui en possède 100 milliards.
Ils présentent des émotions positives et négatives (Lars Chittka).
A l'inverse des poissons, les crabes peuvent ressentir la douleur. C'est la conclusion d'une étude nord-irlandaise. Conséquence : les crabes souffriraient avant d'être ébouillantés. Le crabe n'est pas le gros dur que l'on croit.
Ils souffrent de piétin à force de ne jamais voir leur literie changée, de maladies infectieuses telles que la salmonelle et la listeria, sans oublier le stress thermique, l'insuffisance cardiaque, des cloques pectorales et dermatites causées par la surpopulation extrême.
Huîtres, palourdes et coques
Ils ont bien un système nerveux mais celui-ci n'est constitué que d'un réseau de nerfs et de paires de ganglions. Il est donc très peu probable que ces coquillages ressentent de la douleur ou du moins, une douleur comparable à la nôtre ou à celle des vertébrés.
En effet, ils ont estimé que le comportement des drosophiles correspondait la plupart du temps à la grille des émotions primitives. Bref, les mouches seraient capables de ressentir une émotion équivalente à celle que nous qualifions de peur, de stress intense.
Pour cela, les insectes ont un «coeur» placé dorsalement dans leur abdomen (= troisième partie du corps). Ce coeur est allongé, comme un tuyau, avec de petites ouvertures sur le côté, les ostioles. Il se prolonge vers l'avant en une «aorte», un vaisseau ouvert qui va jusqu'à la tête.
En effet, l'entomophobie désigne la peur des insectes et se caractérise par une crainte irraisonnée et incontrôlable ressentie par un individu lorsqu'il est en présence d'un moustique, d'un cafard, d'une fourmi...
Malgré tous ces yeux, l'araignée ne voit pas très bien, mais les araignées chasseuses ont une meilleure vue que les araignées qui tissent une toile.
Des études ont démontré que les poissons qui sont attrapés puis relâchés souffrent d'un grave stress physiologique, à tel point qu'ils meurent souvent du choc.
Une aspiration suffisamment puissante pourrait les éliminer
En effet, la biologiste et arachnologue Kajsa Mellbrand a expliqué dans un autre média suédois “Expressen” que la force d'aspiration a de grandes chances de tuer une araignée puisqu'il s'agit de bestioles relativement sensibles.
Des études ont démontré que les moustiques étaient attirés par les bactéries présentes sur la peau. Souvent, les insectes piquent davantage les pieds et les chevilles car c'est sur cette partie du corps que se trouvent le plus de ces bactéries.
Ils font un bruit agaçant en volant. Ils nous repèrent à notre odeur et aussi au dioxyde de carbone que nous dégageons en respirant. Le jour, ils dorment et leur sensibilité à l'odeur baisse.