Les nappes phréatiques, comme indique Jérôme Nicolas, se remplissent généralement dès l'automne, lorsque « la végétation ne mobilise plus l'eau, que les températures baissent » et que l'évaporation est moindre.
L'eau des nappes provient des précipitations qui tombent dans le bassin versant drainé par un cours d'eau et ses affluents. Une partie de ces eaux de pluie s'infiltre à l'intérieur du sol à travers les pores et les fissures des roches.
Les nappes phréatiques se remplissent surtout en fin d'automne et en hiver.
Plus précisément, les nappes se rechargent par l'infiltration des eaux de pluie qui s'introduisent dans les zones de recharges situées au sommet des nappes. Lorsqu'elles sont interceptées par les végétaux, les eaux de pluie sont en partie transférées vers l'atmosphère par évapotranspiration.
Les nappes phréatiques sont le plus gros réservoir d'eau potable de notre planète ! Elle sont alimentées par les infiltrations d'eau de pluie.
La nappe de l'Albien est la plus grande nappe d'eau souterraine au monde. Elle est à cheval sur trois pays, l'Algérie, la Libye et la Tunisie. 70 % de la nappe se trouve en territoire algérien au sud-est du pays.
Ces nappes peuvent être très profondes, parfois plus de 1 000 mètres.
La structure du puits est perméable ; l'eau de pluie s'infiltre dans le sol puis remplit le puits à travers ses parois. L'eau est ensuite extraite, via une pompe de surface. Ce type de construction n'est pas très profond, en général moins de dix mètres.
La réalimentation des aquifères ou infiltration résulte naturellement d'un processus hydrologique par lequel les eaux de surface percolent à travers le sol et s'accumulent sur le premier horizon imperméable rencontré (banc d'argile ou de marne) ; elle peut aussi être assurée artificiellement par des puits filtrants.
La surveillance du niveau des nappes s'effectue en mesurant leur profondeur, c'est à dire l'épaisseur de la zone non saturée. Cette mesure s'effectue grâce à des dispositifs appelés piézomètres.
Pour vérifier la présence d'une eau souterraine, le sourcier dirige son outil au sol. En présence de l'eau, celui-ci se met en mouvement. Il peut aussi procéder par intuition ou se baser sur les caractéristiques dominantes de l'environnement comme la présence de certains végétaux ou les composants du sol.
Principal avantage de ce type de puits : il n'est pas nécessaire de creuser très profond pour récolter l'eau, "entre 7 et 8 mètres, pour un bon puits traditionnel" selon José Estevez. De plus, l'eau n'étant pas profonde, une pompe de surface, équipement plus économique que les pompes de forage, sera suffisante.
La plus grosse est la nappe phréatique rhénane en Alsace qui s'étend sur un petit territoire mais dont les réserves sont estimées à 35 milliards de mètres cubes sur la partie alsacienne seulement.
Dans les situations les plus graves, l'inondation du sous-sol est totale. Ces désordres peuvent s'expliquer par l'absence d'ouvrage (cuvelage, drainage périphérique), ou encore par des erreurs de conception et/ou de réalisation (mauvais choix de revêtements extérieurs, ventilation insuffisante).
C'est ce qui se passe quand le sous-sol profond (plus de 100 mètres) s'effondre sur une nappe phréatique. L'écrasement agit alors comme une main sur une éponge humide, et l'eau chassée emprunte les fissures naturelles pour s'échapper. Celles qui mènent à la surface, voire au sommet d'une montagne, donnent des sources.
Le manque d'eau peut être causé par la conception même du puits artésiens ou par l'accumulation de sédiments au fil du temps dans les veines d'eau entourant votre puits. Si le manque d'eau est produit par la construction du puits, il se pourrait que celui-ci ne soit pas assez profond.
Il se peut que le problème vienne tout simplement d'une défectuosité de la pompe ou d'une pièce du système de pompage. Mais si le problème ne vient pas du système de pompage, une inspection de votre puits permettra de mettre le doigt sur le problème.
Sinon, le ménisque que l'on observe lorsqu'on remplit à l'excès un verre et qui l'empêche malgré de tout de déborder, est lié à la tension superficielle relativement élevée de l'eau. En gros, tes molécules d'eau sont polarisées avec un pôle - (oxygène) et deux pôles + (hydrogène).
L'acquifère c'est le contenant (la roche où circule l'eau) et la nappe phréatique c'est le contenu (l'eau qui circule dans la roche).
La profondeur du forage ne dépasse généralement pas 30 mètres. Le puits artésien a pour fonction d'exploiter une eau située plus en profondeur, jusqu'à 70 mètres. Du fait de la haute pression, l'installation d'une pompe n'est alors pas nécessaire.
L'eau douce utilisée par l'homme n'est pas détruite, elle est en partie retraitée et retourne dans le cycle. Cependant, une part de cette eau peut être rendue inutilisable du fait de la pollution.
Les indices à la loupe et les moyens de détection
Quelques indices peuvent vous aider à savoir s'il existe une source dans votre propriété: une infiltration ou des remontées humides dans le sous-sol de votre habitation, la présence de cours d'eau à proximité, ou bien des voisins ayant installé un puits.
Nous pouvons détecter ces veines d'eau au moyen d'une baguette de sourcier, d'un pendule, de baguettes en "L" ou d'une antenne Lecher. Nous pouvons également estimer la profondeur et l'intensité(*) de la veine.
ils ne peuvent être situés près des canalisations d'eaux usées ou souillées ; ils ne peuvent être situés à moins de 35 m des stockages d'hydrocarbures, de produits chimiques, etc. pouvant nuire à la qualité des eaux souterraines.