Marie est très présente dans la liturgie, la prière, les rites et les symboles orthodoxes, de manière beaucoup plus visible que dans l'Eglise catholique. Elle est vénérée comme la Theotokos, la Mère de Dieu, ainsi reconnue au concile d'Ephèse qui proclama en 431 la double nature du Christ, vrai homme et vrai Dieu.
La vénération de Marie
Les Églises catholique et orthodoxe accordent une place essentielle à Marie, qu'elles appellent « Marie de Nazareth », « Sainte Vierge », « Vierge Marie », « Notre-Dame » (plus souvent chez les catholiques) ou « Mère de Dieu ».
Le statut spécial de Marie, mère de Dieu*, même si le dogme de l'Immaculée conception chez les Catholiques n'est pas reconnu comme tel par les orthodoxes qui reconnaissent toutefois “la maternité divine de la Toute Pure Vierge-Marie, Mère de Dieu”.
Ils pratiquent également la prière familiale et personnelle devant le " coin de beauté " où les icônes, comme à l'église, disent la présence de Dieu et la compagnie des saintes et des saints. Beaucoup d'orthodoxes pratiquent la prière continue de l'invocation du Nom de Jésus (prière du cœur).
Les différences les plus notables sont les suivantes: Pendant la liturgie, les Catholiques prient debout ou à genoux, alors que les Orthodoxes restent debout ou assis. Les chants sont compris comme prière à part entière et sont omniprésent dans les célébrations de la divine liturgie orthodoxe.
Le christianisme se définit de la façon suivante dans le Larousse : "Ensemble des religions fondées sur la personne et les écrits rapportant les paroles et la pensée de Jésus-Christ" Le christianisme englobe trois courants : les catholiques, les protestants et les orthodoxes qui vénèrent donc le même dieu, Jésus-Christ ...
ÉCLAIRAGE - Considérant la dévotion catholique à Marie comme étant excessive, les protestants rejettent la notion d'une montée au ciel de la Vierge. Une statue de Martin Luther, un des initiateurs du protestantisme, en Allemagne.
les Bibles orthodoxes sont traduites à partir de l'Ancien Testament grec. Elles intègrent naturellement les livres apocryphes. Les Bibles catholiques sont traduites à partir de l'hébreu (jusqu'au 19e elles se contentaient de partir du latin) et elles intègrent les livres deutérocanoniques.
Le mot orthodoxe vient des mots grecs ortho (qui veut dire droit) et doxa (qui signifie opinion et glorification du Seigneur). Certaines croyances et rites sont différents de ceux catholiques, mais ils ont le même livre sacré, la Bible.
C'est essentiellement le détournement en 1204 de la quatrième croisade, le sac de Constantinople par les croisés et la constitution de patriarcats latins sur le territoire des patriarcats grecs qui consomment la rupture, forçant bon nombre d'évêques orthodoxes à l'exil et soumettant durablement des populations ...
Sur les crucifix catholiques, Jésus est représenté crucifié par 3 clous (1 à chaque main, et 1 pour les pieds qui sont croisés l'un sur l'autre) ; au contraire, la croix orthodoxe fait apparaître 4 clous, car selon la tradition orthodoxe, les pieds de Jésus était cloué séparément sur l'appui-pieds.
Aujourd'hui doit être rendu public le premier document conjoint entre catholiques et orthodoxes qui reconnaît formellement la primauté du pape. Depuis le schisme de 1054, la place à accorder à l'évêque de Rome dans la chrétienté est une pomme de discorde qui a fait couler de l'encre et du sang.
Plusieurs pères de l'Église, dans leur exégèse et commentaires de l'Évangile selon Matthieu ont écrit que Saint Joseph a le premier reconnu dans son épouse enceinte, la conception virginale de l'enfant, futur messie d'Israël (Mt 1,19).
Les Écritures donnent trois titres à Marie : femme, mère et vierge. C'est à partir de ces trois aspects de son être que l'on comprendra la place à part qu'occupe Marie parmi les créatures (« bien loin au-dessus de toutes les créatures dans le ciel et sur la terre », dit Lumen Gentium) et, ce faisant, pour l'Église.
Selon la tradition, les orthodoxes effectuent le signe de croix en utilisant les trois doigts de la main droite pour toucher le front, la poitrine, l'épaule droite puis gauche.
Les Églises chrétiennes sont regroupées en différentes branches, dont les principales sont le catholicisme, le christianisme orthodoxe et le protestantisme (avec sa branche évangélique) représentant respectivement 51 %, 11 % et 37 % du total des chrétiens en 2017.
Les Églises orthodoxes et certaines Églises catholiques de rites orientaux célèbrent le 7 janvier (dans le calendrier grégorien, qui correspond au 25 décembre dans le calendrier julien : 13 jours de différence). C'est donc la même date, car aujourd'hui, le calendrier civil dans le monde est le calendrier grégorien).
L'actuel titulaire est Théophile III, Patriarche de la sainte Cité de Jérusalem et de toute la Palestine. Sa juridiction s'étend sur tous les chrétiens orthodoxes d'Israël, de Palestine et de Jordanie.
Bien que le signe de croix soit antérieur au concile de Nicée, il fut rejeté par quelques-uns des Réformateurs comme étant une pratique catholique, et cela en dépit de la vision positive qu'en avait Martin Luther, de la prescription faite par le Livre de la prière commune et le Code de droit canonique anglican de 1604.
Les sédévacantistes ne reconnaissent ainsi ni la légitimité, ni l'autorité des papes régnant actuellement à Rome.
Les protestants ne font pas appel à des intercesseurs comme Marie ou les saints dans leurs prières. Selon eux le croyant est seul responsable devant Dieu et ne doit pas passer par des intermédiaires pour dialoguer avec Lui. Ils croient que Jésus est le seul intermédiaire entre Dieu le Père et eux-mêmes.
L'église évangélique est rattachée au protestantisme. Sa particularité repose sur l'importance de la Bible, base de la foi tant en théorie qu'en pratique et sur le caractère personnel de la foi.
Paul dit à son disciple Timothée : « Cesse de boire uniquement de l'eau, mais prends un peu de vin pour faciliter ta digestion, puisque tu es souvent malade » (1 Timothée 5,23). Seul l'abus qui conduit à l'ivresse est considéré comme un péché.