Au total, les poissons possèdent un système nociceptif complet et très semblable à celui des mammifères, mais cela n'implique pas nécessairement qu'ils ressentent la douleur. C'est par d'autres observations que l'on peut tenter de répondre à cette question. Les poissons ressentent effectivement la douleur.
Lorsqu'ils sont tirés hors de l'eau, les poissons commencent à suffoquer. Leurs branchies s'affaissent, leur vessie natatoire peut se déchirer à cause du brusque changement de pression. Cette expérience est réellement horrible pour les animaux, qui tout comme nous, ressentent la douleur.
On peut donc dire que les insectes ne ressentent pas la douleur. Chez les animaux capables de nociception, reste à savoir s'ils ont aussi la conscience de souffrir comme les vertébrés à sang chaud (mammifères, oiseaux).
Les poissons souffrent horriblement dans les filets, au bout des hameçons et sur les ponts des bateaux de pêche, où ils suffoquent lentement, voire sont éventrés vivants.
Eh bien, la démonstration de certains comportements chez le poisson, couplée à l'activité de circuits neuronaux bien spécifiques, ont prouvé que les poissons vivent des sentiments.
Mais des études montrent que les poissons sont bien plus intelligents que l'on ne le pense comme en témoigne le labre nettoyeur qui a passé avec succès le test du miroir, une réussite réservée à quelques rares espèces.
LA SURPRISE - Les poissons peuvent avoir des sentiments ou même déprimer. Un signe évolutif selon des scientifiques français de l'université de Bourgogne qui ont tenu à faire une démonstration.
Les poissons peuvent-ils souffrir ? De nombreuses études ont été réalisées pour répondre à cette question. Les conclusions sont complexes mais à ce jour la plupart tombent d'accord pour dire qu'il n'y aucune preuve indiquant que les poissons rouges ne souffrent pas ! Et qu'il faut donc agir envers eux de façon éthique.
La bonne pratique
Les hameçons sans ardillon, simples de préférence, l'épuisette à mailles non nouées, pas de fishgrip, décrochage de l'hameçon avec une pince, temps de manipulation limité, se mouiller les mains avant contact…
A l'inverse des poissons, les crabes peuvent ressentir la douleur. C'est la conclusion d'une étude nord-irlandaise. Conséquence : les crabes souffriraient avant d'être ébouillantés. Le crabe n'est pas le gros dur que l'on croit.
Huîtres, palourdes et coques
Ils ont bien un système nerveux mais celui-ci n'est constitué que d'un réseau de nerfs et de paires de ganglions. Il est donc très peu probable que ces coquillages ressentent de la douleur ou du moins, une douleur comparable à la nôtre ou à celle des vertébrés.
Ils souffrent de piétin à force de ne jamais voir leur literie changée, de maladies infectieuses telles que la salmonelle et la listeria, sans oublier le stress thermique, l'insuffisance cardiaque, des cloques pectorales et dermatites causées par la surpopulation extrême.
En cause: les pesticides, l'agriculture intensive, les erreurs dans le repeuplement piscicole ou l'aménagement des cours d'eau.
Schématiquement, le système nerveux des poissons est semblable au nôtre. Ces derniers ont un cerveau, un cervelet, un bulbe rachidien, une moelle épinière et des nerfs. Ils ont un système sympathique réglant les fonctions de la vie végétative (nutrition, circulation...).
Pourquoi relâcher le poisson ? Le but est double : Préserver la ressource en poisson actuelle et surtout future, c'est permettre à nos enfants de pouvoir pêcher aussi pour de nombreuses années. Vous permettre de capturer plusieurs fois les mêmes poissons, comme notre guide Mickaël !
Il aime vivre en groupe. Ce poisson aux écailles souvent orangées est un animal grégaire. C'est-à-dire qu'il aime vivre en groupe et s'ennuie s'il est tout seul.
Si vous ne disposez pas de jardin ou êtes dans l'incapacité de respecter les conditions ci-dessus, vous pouvez emmener la dépouille de votre poisson chez votre vétérinaire habituel pour équarrissage, incinération ou éventuellement inhumation dans un cimetière animalier.
Chez les poissons, on ne parle pas de sommeil mais plutôt de période d'inactivité où leur réactivité est diminuée. Pour se reposer, les poissons s'immobilisent sur le fond, ou nagent plus lentement suivant les espèces.
Placez-le dans un bac rempli d'eau froide.
L'eau froide contient de l'oxygène et l'aidera à se ranimer X Source de recherche . Certains experts suggèrent également de remettre le poisson rouge dans l'eau de l'aquarium, même s'il semble asséché X Source de recherche .
Il suffit de vous procurer en pharmacie, sans ordonnance, de l'huile essentielle de clou de girofle (ou de giroflier), qui contient en moyenne entre 60 et 95 % d'eugénol, une substance active au pouvoir anesthésiant. A forte dose, le poisson fera un surdosage anesthésique entrainant la mort.
La règle de base est de changer 10% du volume d'eau de manière hebdomadaire, ou entre 20 et 25% toutes les deux semaines. Vous adapterez cette règle en fonction du nombre et du type de poissons vivant dans le bac. En effet, certains poissons sont plus pollueurs que d'autres !
Ajoutez des jouets flottants ou une petite bouée de pêche.
Nettoyez le jouet avant de le placer dans l'eau. Vous pouvez aussi mettre une petite balle de pingpong X Source de recherche . Regardez-le jouer ! Certains combattants s'amusent à la promener à la surface de l'aquarium.
La vue du poisson est presque un mystère
D'après les scientifiques, ils auraient une mauvaise vision de loin, donc plutôt myopes. Mais ils voient. Un regard fixe indique que leur pupille ne se contracte pas, mais cette fameuse immobilité du regard leur offre justement un champ de vision plus large.