Si le véhicule est en excès de vitesse, le radar prend une photo qui est envoyée au Centre National de Traitement pour identifier le véhicule en infraction par le biais de sa plaque d'immatriculation.
Les radars automatiques prennent un ou plusieurs clichés des infractions qu'ils enregistrent. A ces photos sont ajoutées des informations pour former le message d'infraction (MIF) qui est utilisé comme base de la verbalisation.
Si vous êtes descendu à la limite maximale autorisée moins de 50m avant le radar, c'est trop tard ! La plupart des radars, en particulier les radars fixes, flashent à une distance de 50m. Les radars discriminants, toutefois, modèles datant de 2011, flashent à 45m et sont plus précis dans tous les domaines.
Lorsque le radar enregistre une vitesse supérieure à celle pour laquelle il est calibré, il émet un flash qui correspond à la prise d'un cliché. Souvent, ce sont en fait deux clichés qui sont pris: un pour lire la plaque, un autre pour identifier le conducteur.
Les voitures-radar ne sont pas signalées sur les routes : ces nouveaux systèmes sont intégrés dans des véhicules banalisés et utilisent un flash infra-rouge, non-visible pour les usagers flashés.
Mis en service depuis mars 2013, les radars mobiles nouvelle génération ont pour mission de photographier les usagers en infraction sans générer de flash et de contrôler l'ensemble du trafic routier afin de déceler les grandes infractions de vitesse.
Cette marge de tolérance est de 10 km/heure si la vitesse mesurée est en-dessous de 100 km/heure. Si elle est au-dessus, la marge est de 10 %. De plus, le véhicule radar doit rouler à au moins 20 km/heure de moins que les voitures qu'elle contrôle, pour que le radar puisse fonctionner.
Si vous êtes sûr d'avoir été flashé et que vous ne recevez pas d'avis de contravention, vérifiez l'adresse indiquée sur votre certificat d'immatriculation (nouveau nom de la carte grise). Si l'adresse n'est pas à jour, le délai de réception de l'avis de contravention est rallongé.
Généralement entre 5 et 10 jours. En période creuse, environ 48h. Mais attention, il n'y a aucun délai légal obligatoire pour la réception d'un PV. Cependant, si vous n'avez rien reçu après un an (oui c'est long…) vous pouvez oublier votre PV, il est annulé.
Pour obtenir l'image prise par le radar, il faut effectuer une demande sur le site du ministère de l'Intérieur. Avant de commencer la procédure, il est nécessaire de scanner votre pièce d'identité, l'avis de contravention reçu (recto seulement) et votre certificat d'immatriculation.
Le conducteur commettant un excès de vitesse de 10 km/h s'expose donc à une amende forfaitaire de 68 euros (Amende minorée : 45 euros - Amende majorée : 180 euros) et à un retrait d'un point.
Excès de vitesse égal ou supérieur à 20 km/h et inférieur à 30 km/h. Amende forfaitaire de 135 euros ; Retrait de 2 points sur permis de conduire.
S'il s'agit d'un radar mobile, comme on dit, c'est-à-dire d'une voiture radar, capable de flasher dans le flot de la circulation, la fameuse marge technique est de plus ou moins 10 km/h, tant que la vitesse du véhicule à mesurer ne dépasse pas les 100 km/h.
Pour contester votre amende, vous avez le droit de demander à recevoir la photo prouvant l'infraction, directement sur le site du Ministère de l'Intérieur. Mais attention ! Prenez en compte le délai de contestation qui est de 45 jours seulement : la demande de photo ne le reporte en aucun cas.
Les nouveaux radars « tourelles » ou urbains qui se déploient en France sont théoriquement capables, photo à l'appui, d'identifier un conducteur qui utiliserait son téléphone.
A condition de respecter les délais : vous disposez de 45 jours suite à la réception de l'avis de contravention pour contester l'infraction. Vous devez pour cela vous rendre sur le site internet de l'ANTAI – Agence nationale de traitement automatisé des infractions.
Sur route, un excès de vitesse de 5 km/h est moins durement sanctionné qu'en ville car il s'agit d'une infraction de 3ème classe. Toutefois, un tel manquement au code de la route vous expose à une amende forfaitaire de 68 euros et au retrait d'un point de votre permis.
En agglomération, l'excès de vitesse inférieur à 20km/h est sanctionné par une contravention de 4ème classe (amende forfaitaire : 135 € ; amende minorée : 90 € ; amende majorée : 375 €) et par le retrait d'un point du permis de conduire.
Comment savoir si on a une amende avec son immatriculation, c'est facile sur le site de l'ANTAI. Vous avez accès au détail de l'infraction que vous avez commise, le nombre de points qui vous sont retirés selon l'infraction (de 1 à 6 points) et le montant de la contravention.
Marge technique
En dessous de 100 km/h, une marge de 5 km/h est décomptée de la vitesse enregistrée, à l'avantage du conducteur. Pour les limitations au-dessus de 100 km/h, la marge est de 5 %, également prise en compte à l'avantage du conducteur.
Si le radar est un radar discriminant, il y arrive souvent que le radar flashe des véhicules légers en les considérant comme ne respectant pas la vitessse maximum autorisée pour les poids-lourds. Comme le type de véhicule est analysé avant l'envoi du PV, lorsqu'un VL est pris pour un PL, il n'y a pas de verbalisation.
Une amende de 38 euros à 135 euros
Le prix d'une amende pour excès de vitesse en agglomération ou sur autoroute varie selon le dépassement de la limitation : excès de vitesse inférieur à 20 km/h (avec vitesse maximale autorisée supérieure à 50 km/h) : 68 euros. excès de vitesse de 20 à 49 km/h : 135 euros.
Elles peuvent flasher en pleine journée, la nuit, les jours fériés ou les week-ends sans distinction.
Les radars mobiles nouvelle génération sont équipés d'un générateur de flash mais ce dernier est recouvert par un filtre infrarouge, toutes les infractions sont relevées sans flash visible.