Total va plafonner les prix jusqu'à fin 2023 Bruno Le Maire dit non à une ristourne de l'État mais demande à TotalEnergies de poursuivre le plafonnement des prix à 1,99 euro, y compris l'an prochain. Patrick Pouyanné a répondu qu'il continuait jusqu'à fin 2023 mais ne s'est pas engagé sur la suite.
Le prix du litre se stabilise
Cette hausse du carburant est toutefois modérée. Depuis mi-octobre, le litre se stabilise en dessous de 1,80 euro en moyenne. Il ne sera donc pas encore possible de toucher l'indemnité carburant de 100 euros qui sera reconduite pour 2024.
Après une forte hausse en 2022, en 2023 les tarifs ont évolué en dents de scie avec des hausses et des baisses. Mais en 2024, il ne faut pas s'attendre une chute du prix. Le contexte géopolitique et l'économie mondiale pèsent grandement sur le secteur, ce qui impacte lourdement le pouvoir d'achat.
C'est une constante depuis ce début d'année 2024 : les prix à la pompe ne cessent d'augmenter. C'est en tout cas ce qu'indique le point de situation partagé ce lundi 5 février par le ministère de la Transition écologique. Les prix de l'essence et du gazole affichent leur troisième semaine consécutive de hausse.
À lire aussiEssence ou diesel : où trouver le carburant le moins cher ? Dans le détail, un litre de sans-plomb 98 coûte en moyenne 1,9266 euro, soit une progression de cinq centimes par rapport à début 2024. Le cours du sans-plomb 95 (1,8765 euro) et celui de l'E10 (1,8424 euro) suivent la même tendance.
À quels prix s'attendre en 2024 ? Avec près de 1,76 euro le litre pour le gazole et 1,79 euro le litre pour le Sans Plomb 95 E10 en ce mois de janvier, les prix des carburants ne devraient pas baisser davantage durant les prochaines semaines.
Bonne nouvelle ! Après avoir frôlé dangereusement la barre des 2 euros le litre d'essence au mois de septembre 2023, le prix du carburant a enfin fini par se stabiliser. Autour de 1,76 euros pour le gazole, et 1,79 euros pour SP 95 E10 en ce début d'année 2024, selon les chiffres officiels du gouvernement.
La pression de la consommation a tendance à faire monter les prix. Ajoutée à ce phénomène, la baisse de production des pays de l'OPEP+ vient mettre une pièce de plus dans la tendance haussière des prix du pétrole.
La raison vient plutôt de la situation internationale. On n'a jamais consommé autant de pétrole dans le monde. Dans le même temps, les pays exportateurs réduisent leur production. C'est un cocktail très défavorable pour l'automobiliste qui fait le plein dans une station-service.
Il s'agit en fait du prix du pétrole raffiné sur le marché nord-européen. S'il est habituellement lié assez directement à celui du baril de pétrole brut, il peut connaître des évolutions décorrélées. Et c'est ce qu'il se passe en ce moment : «Le prix du baril est relativement stable depuis environ neuf mois.
Alors pourquoi les prix peinent-ils à baisser ? D'abord parce que dans l'Hexagone, les automobilistes roulent davantage au bioéthanol. Or, le SP95-E10, très plébiscité par les usagers de la route, a fait l'objet d'une hausse sensible de prix.
Des prix déjà en hausse
Des prévisions qui se confirment déjà en ce début de mois de juin 2023. En effet, selon le ministère de l'écologie, le prix de l'essence SP95 a augmenté de 2,2 centimes en une semaine, contre 1,2 centime pour le diesel.
En France, les prix élevés à la pompe s'expliquent par trois facteurs. D'abord, le prix du baril. "Il s'est renchéri de 4% depuis le début de l'année" explique Philippe Charlez. Le deuxième facteur c'est la marge de raffinage qui, ces derniers mois, s'est envolée de 35%.
L'impact des grèves dans les raffineries
"La France importait près de 30% de son gazole de Russie en 2021", rappelle Olivier Gantois. Paris doit donc s'approvisionner en quantité auprès d'autres fournisseurs, moyennant un prix plus élevé.
Le surcoût français est aussi dû au fait que les Français consomment plus de SP95-E10 qui contient 8 à 9% de biocarburant dont le prix est monté en flèche ces derniers mois (jusqu'à dépasser la barre historique des 1 euro). "En France, on met entre 8 et 9% de biocarburant à la fois dans les essences et dans le gazole.
Autrement dit, à partir de 2035, les constructeurs et les distributeurs automobiles ne pourront plus vendre de voitures neuves à moteur thermique. Cela signe donc la fin des motorisations essence et même des hybrides tant plébiscités.
Désormais, le litre du super et gasoil coûte respectivement 840 et 828 FCFA, soit une augmentation respectivement de 110 et 108 FCFA.
Soit une flambée de 8 % en quatre semaines. Le sans-plomb 95 atteint 1,9103 euro (+5,9 % par rapport à juillet) tandis que le sans-plomb 98 se rapproche de la barre des 2 euros, à 1,9658 euro (+4,7 %). Il faut remonter à avril 2023 pour constater des prix aussi hauts dans les stations-service.
Supercarburant sans plomb : 1,80 €/L soit +0,05 € par rapport à février 2024 (1,75 €) ; Gazole routier : 1,77 €/L soit +0,10 € par rapport à février 2024 (1,67 €) ; Le prix de la bouteille de gaz (de 12,5 kg) est fixé à 26,12 €, soit +0,35 € par rapport à février 2024 (25,77 €).
Intermarché qui, jusque-là, vendait à prix coûtant les derniers vendredis et samedis de chaque mois, a promis d'organiser deux opérations prix coûtant par mois jusqu'à la fin de l'année 2023.
Où faire la demande de chèque carburant ? Vous pourrez faire votre demande de chèque carburant à partir du 16 janvier 2024 en vous rendant sur le site des impôts. Il faudra entrer votre numéro fiscal et votre numéro de plaque d'immatriculation, avant de fournir une déclaration sur l'honneur.
Plusieurs éléments composent les prix des carburants affichés dans les stations-service : Le coût du pétrole brut (soumis à la loi de l'offre et la demande, le prix est donc variable) Les coûts de production, d'acheminement. Le coût de fonctionnement et marges réalisées par le distributeur.
Concrètement, pour être éligible au chèque carburant cette année, une personne seule devait avoir un revenu fiscal de référence inférieur à 1 314 € net par mois et un couple avec deux enfants, un revenu inférieur à 3 941 € net par mois.
Étant donné que l'interdiction des voitures essence et diesel en 2035 ne concerne que les voitures neuves, vous pourrez toujours acheter et vendre des voitures essence et diesel d'occasion après 2035 . Ainsi, si vous choisissez de passer à une autre voiture essence ou diesel, à condition qu'elle soit d'occasion, vous pouvez toujours acheter une autre voiture sans passer à l'électrique ou aux hybrides.