La fatigue est une lassitude et un manque d'énergie généralisés qui peuvent apparaître lors d'une hormonothérapie. La fatigue rend une personne plus lasse que d'habitude et peut nuire aux activités quotidiennes et au sommeil.
«Fatigue, difficultés respiratoires, bouffées de chaleur, douleurs articulaires, prise de poids, sécheresse vaginale... Les effets secondaires des médicaments antihormonaux sont parfois si pesants qu'ils conduisent à des abandons de traitement», relate le Dr Inès Vaz-Luis, oncologue à Gustave Roussy.
«Le yoga, la sophrologie, la relaxation ou la méditation, peuvent aider à les réduire», affirme la gynécologue. «Une méta-analyse d'études de l'acupuncture sur des survivantes de cancers du sein a démontré une réduction des bouffées de chaleur (2)», ajoute le Dr Saghatchian.
Le tamoxifène administré pendant 5 ans a longtemps été le traitement standard en situation adjuvante quel que soit le statut ménopausique, permettant une réduction significative du risque de récidive et de mortalité par cancer du sein à 15 ans de 39% et 30% respectivement (1).
L'hormonothérapie est le plus souvent très efficace, notamment dans le traitement des cancers du sein hormono-dépendants (près des trois-quarts des cancers du sein), où elle est souvent prescrite en complément d'une chimiothérapie. Elle a fait chuter la mortalité liée aux cancers du sein.
Si des effets secondaires se manifestent, ils peuvent le faire n'importe quand pendant l'hormonothérapie, tout de suite après ou quelques jours voire quelques semaines plus tard. Il arrive que des effets secondaires apparaissent des mois ou des années à la suite de l'hormonothérapie (effets tardifs).
Les bienfaits de l'hormonothérapie — suppression des bouffées de chaleur et augmentation de la densité minérale osseuse — ont aussi disparu. Le risque de cancer du sein était légèrement élevé, et il y avait des indices d'une augmentation des risques de cancer du poumon (et d'autres cancers) et de mortalité.
Privilégiez les aliments bénéfiques à notre santé (fruits, légumes, féculents de préférence complets, poissons…) Limitez la consommation de produits sucrés, salés et gras. L'équilibre alimentaire ne se construit pas sur un repas ou une journée mais plutôt sur la semaine.
L'harpagophytum
Les douleurs articulaires font partie des effets secondaires de l'hormonothérapie les plus fréquents. L'harpagophytum possède des propriétés anti-inflammatoires reconnues. Il est préférable de prendre cette plante sous forme d'extraits secs, sous forme de gélules ou de comprimés.
Contrairement à la chimiothérapie ou à la radiothérapie, qui cherchent à tuer rapidement les cellules cancéreuses, l'hormonothérapie vise à entraîner leur mort à plus long terme en créant un milieu hormonal qui leur est défavorable.
La fatigue, véritable signal d'alarme de l'organisme
Un état de grande fatigue persistante peut représenter un signal d'alarme : l'organisme est en train de se défendre contre le cancer, et les mécanismes mis en place sont épuisants pour le malade.
La chimiothérapie, la radiothérapie, l'hormonothérapie et le traitement ciblé peuvent provoquer une perte de poils et de cheveux. Si certains traitements entraînent inévitablement une perte de poils et de cheveux, dans d'autres cas il sera difficile de prévoir si un tel effet se produira.
Les bouffées de chaleur, les sautes d'humeur, la dépression, la fatigue, la prise de poids et une perte de libido sont des effets secondaires communs du tamoxifène.
Se dit d'un cancer dont la croissance est stimulée par des hormones. Certains cancers sont hormonodépendants ou hormonosensibles : la croissance de leurs cellules est activée par des hormones. Un traitement hormonal permet alors de freiner ou de stopper le développement de ces cancers.
L'hormonothérapie consiste en la prise d'un médicament qui soit bloque la production hormonale, soit s'oppose à son action ; cela permet ainsi de réduire la croissance des cellules cancéreuses.
La confiance en soi
En l'associant pleinement aux décisions familiales ou professionnelles difficiles, on évitera de donner au patient le sentiment qu'il sort fragilisé ou diminué de sa maladie. Réaliser que les autres lui rendent sa place, pleine et entière, l'aidera à reprendre progressivement confiance en lui.
Le cancer du sein est un cancer insidieux, qui peut se développer sans autre symptôme qu'une gêne, un manque de souplesse, ou une tuméfaction dans le sein que l'on sent sous la douche. Toutefois, une douleur peut parfois apparaître.
Un cancer du poumon ou de la prostate peuvent provoquer des douleurs nociceptives au niveau du dos en cas de métastases vertébrales. La tumeur peut siéger au niveau d'un nerf. Elle occasionne des douleurs neuropathiques.
Qu'est-ce que la fibromyalgie ? La fibromyalgie est une maladie qui associe douleurs musculaires ou articulaires permanentes, fatigue chronique, troubles du sommeil, symptômes dépressifs et troubles anxieux. La personne qui en souffre se plaint d'avoir mal partout sans interruption pendant des mois.
Les baies : framboises, myrtilles, mûres, groseilles, goji, açaï, canneberge etc … Ces petits fruits colorés brillent par leur teneur en polyphénols antioxydants, essentiels dans la prévention du cancer.
Le sucre alimente-t-il le cancer? Voilà l'une des questions les plus couramment posées dans le monde de la nutrition et de l'oncologie. La réponse courte à cette question est non, le sucre n'alimente pas le cancer.
THS : quand l'arrêter ? Au bout de deux ans, il est souvent conseillé de suspendre le traitement hormonal substitutif une fois par an pour voir s'il est toujours nécessaire ou si l'on ne peut pas diminuer les doses.
– Le taux de survie à 5 ans est souvent utilisé par les oncologues et autres scientifiques travaillant sur le cancer chez les adultes. L'idée est que si 5 ans après la découverte du cancer le patient est toujours vivant, la probabilité est élevée que le cancer ait disparu de l'organisme.
Le traitement hormonal fait grossir.
La raison : les ovaires sécrètent moins d'hormones sexuelles. Résultat, notre métabolisme ralentit et notre corps a tendance à se « masculiniser », d'où l'épaississement de la taille.