De nombreuses études montrent en effet que l'hyperactivité et l'impulsivité tendent à diminuer avec l'âge, même si ce sont parfois les symptômes prééminents chez quelques adultes, mais que c'est le déficit d'attention qui est le plus stable, et se manifeste sous des formes très variées.
Chez la plupart des enfants atteints du TDAH, l'hyperactivité s'atténue avec l'âge, car ils sont plus en mesure de la contrôler. La majorité d'entre eux deviennent des adultes créatifs et productifs. Cependant, lorsqu'il n'est pas traité, le TDAH augmente la probabilité d'abus d'alcool ou des substances, et de suicide.
A ces questions importantes, certaines études longitudinales répondent et montrent que le TDAH persiste, à l'adolescence, et à l'âge adulte.
Le trouble en lui-même ne disparaît pas, mais peut ne se manifester que de façon épisodique, en fonction des mécanismes adaptatifs que le patient a mis en place. Il peut se modifier, ou ne devenir visible qu'à l'âge adulte et ne se révéler qu'à l'occasion d'un épisode de vie.
En cas de trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), l'équipe médicale met en place d'abord un traitement non médicamenteux (psychothérapie, rééducation, guidance des parents). Si celui-ci reste insuffisant, un médicament psychostimulant peut être prescrit dans certains cas.
Plusieurs plantes médicinales comme la camomille, la mélisse, la valériane et la passiflore sont reconnues pour leur pouvoir de relaxation et de diminution de l'anxiété. Des tisanes de toutes sortes ont donc été utilisées avec un certain succès dans le contrôle de certains symptômes du TDAH [8].
Le trouble déficitaire de l'attention (TDAH) et l'autisme sont des troubles très différents. Pourtant, environ 30% des personnes autistes ont aussi un diagnostic de TDAH. Ces deux conditions ont des symptômes contradictoires.
# L'évolution du TDAH à l'adolescence : il est fréquent que les symptômes du TDAH et leur retentissement évoluent. En effet, les attentes scolaires et sociales ne sont plus les mêmes que dans l'enfance. L'approche diagnostique et thérapeutique à cet âge va donc devoir s'adapter à ces changements.
La natation, l'athlétisme, la gymnastique peuvent également plaire aux enfants TDA/H, ces sports permettent de dépenser beaucoup d'énergie de façon ludique. L'escalade est également un sport qui peut attirer les enfants aventuriers, en effet elle nécessite une grande concentration et une maîtrise de soi.
Les symptômes du TDAH sont présents depuis l'enfance et persistent en vieillissant dans la moitié des cas. D'après une étude canadienne, de 85 à 90% des adultes atteints ne seraient ni diagnostiqués, ni traités.
Professionnellement, les adultes TDAH réussissent particulièrement dans les métiers créatifs (dessin, informatique, politique), les métiers à risque ou d'urgence (pompier, infirmière, militaire) ou les métiers indépendants (médecins, dentistes…)… Par contre, les métiers plus conventionnels (secrétaire, comptable…)
Pour conserver sa sérénité, le conjoint de l'hyperoccupé doit être capable de prendre conscience du stress généré par l'autre et de le tenir à distance. On peut aussi aider l'hyperactif à relativiser et lui apprendre à se détendre en instaurant des moments d'échange, en organisant des week-ends à la campagne…
Puisque le TDA/H n'est pas une maladie, mais un trouble neurodéveloppemental, il n'est pas possible de le guérir. Toutefois, la maturation du cerveau au cours de l'adolescence permettrait de faire diminuer, et même disparaître, certains symptômes du trouble chez environ 50 % des enfants ayant reçu ce diagnostic.
Les personnes identifiées HPI fonctionnent avec une hyperactivité cérébrale qui peut expliquer leur tendance à négliger leur corps (parfois même leurs émotions, pour certains).
L'adulte hyperactif pense beaucoup, parle (trop) vite, passe d'une pensée à l'autre sans transition. Il est souvent submergé par les idées, ne sait pas par où commencer. C'est pourquoi il se met tardivement à la tâche. À l'agitation cognitive de l'hyperactif se greffe une impulsivité verbale et motrice.
Quels sont les trois types de TDAH ? Les trois types de TDAH sont les suivants : hyperactif-impulsif prédominant, inattentif prédominant et combiné.
Selon diverses études, il existe un chevauchement significatif entre le haut potentiel intellectuel et le TDAH. Cependant, le TDAH est plutôt moins fréquent chez les personnes à haut potentiel que dans le reste de la population.
Les enfants ayant un TDAH présentent des difficultés de concentration, une impulsivité et une agitation pendant au moins 6 mois. Ces symptômes ont une répercussion importante sur la vie quotidienne, en particulier s'ils sont associés à d'autres troubles (conduite d'opposition, anxiété, dyslexie, etc.)
Le trouble d'apprentissage est la principale affection comorbide du TDAH. En effet, environ le tiers des enfants ayant un TDAH ont également un TSdA. Cependant, les enfants ayant seulement un TSdA peuvent présenter des symptômes d'inattention parce qu'ils ne comprennent pas ce qui leur est enseigné.
Le TDA est le trouble déficitaire de l'attention à prédominance inattentive. Il se caractérise par une tendance excessive à la distraction, comme une lenteur importante lors de l'exécution de tâches intellectuelles ou routinières; Le TDAH est un TDA à prédominance hyperactive-impulsive.
Même si le TDAH et le TSA possèdent chacun des symptômes fondamentaux distincts, les enfants ayant un TSA peuvent présenter de l'inattention, de l'impulsivité et de l'hyperactivité, et les enfants ayant un TDAH présentent souvent des déficits sociaux évocateurs du TSA–.
Cause de l'hyperactivité
Les problèmes de comportements des enfants hyperactifs sont d'ordre neurologiques. Le dysfonctionnement cérébral résulte en fait d'un trouble biochimique quantitatifqui concerne les neurotransmetteurs :manque de sérotonine et excés de dopamine.
Toujours dans le but d'aider les enfants hyperactifs à se dépenser, vous pouvez leur proposer des parcours sportifs adaptés à leurs âges. Vous pouvez ainsi installer des cerceaux, des plots, des trampolines, des éléments à sauter, des obstacles à franchir et bien d'autres choses dans votre jardin.
Punir mon enfant TDA/H ne l'aide pas dans ce trouble. Au contraire la punition risque de lui faire perdre confiance en lui. Et donc il n'aura plus envie de faire d'efforts. Pour aider mon enfant TDA/H, je dirais à l'équipe éducative, qu'il faut appuyer sur les points positifs et oublier les négatifs.