Non, on n'attrape pas froid. Le froid n'est ni une maladie, ni un virus, ni un vecteur de transmission de toutes les petites maladies qui nous menacent lorsque les températures diminuent.
Symptômes. Un simple coup de froid bénin entraîne la plupart du temps (dans près de 50 % des cas) des maux de gorge, mais également le nez qui coule, une toux voire une légère hyperthermie (fièvre).
En effet, notre nez et nos voies respiratoires sont faits pour se débarrasser des microbes avant qu'ils ne nous rendent malade. En hiver et en automne, quand l'air est sec et froid, les muqueuses sont irritées et remplissent donc moins bien ce rôle de défense.
Pas vraiment. « On aura beau s'installer au pôle Nord, pieds nus et cheveux mouillés, s'il n'y a que des phoques et des ours polaires pour nous tenir compagnie, on n'attrapera pas le rhume! » s'exclame le Dr Karl Weiss, microbiologiste et spécialiste en maladies infectieuses à l'Hôpital général juif de Montréal.
Le «coup de froid», une légende urbaine
Grippe, rhino-pharyngite, angine virale, bronchite aiguë, bronchiolite... «Toutes ces maladies respiratoires sont provoquées par des virus, le froid n'est pas un vecteur de transmission», insiste le médecin.
D'après certains chercheurs, le temps froid et sec serait d'ailleurs en lui-même un facteur favorisant le virus de la grippe. Pour autant, le froid ne rend pas malade à proprement parler, ce sont ses conséquences qui favorisent la transmission des infections saisonnières.
Les traitements recommandés pour traiter une affection virale sont : du repos, des lavages de nez avec du sérum physiologique ou un spray à base d'eau de mer, la prise d'un antalgique pour apaiser les maux de tête.
Un courant d'air ne peut pas provoquer de maladie infectieuse. Ce sont les bactéries et les virus qui sont responsables, ce ne sont pas les différences de température. Le courant d'air est bénéfique, il permet le brassage et le renouvellement de l'atmosphère. C'est très sain.
Pour diminuer l'inconfort du rhume, un seul médicament est préconisé, le paracétamol que l'on appelle également acétaminophène (Doliprane®, Tylenol®, Efferalgan®, Dafalgan®, Panadol®, Dolko®, Geluprane®) Ce médicament diminue les maux de tête, le mal de gorge éventuel et fait baisser la fièvre.
Il n'y a aucun rapport avec les pieds nus ou le fait « d'attraper froid ».
On n'attrape pas de rhumes ou de grippes par les pieds, mais par le nez ou la bouche qui sont les meilleures portes d'entrée pour la plupart des virus et des microbes. Il faut ensuite mettre fin à un mythe : on "n'attrape" pas froid.
Lorsque la température corporelle d'une personne augmente, elle peut avoir froid jusqu'à ce qu'elle se stabilise et cesse d'augmenter. Les gens décrivent cela comme des "frissons". L'alimentation, l'exercice, le sommeil, le moment de la journée et des facteurs individuels peuvent également influer sur la température.
L'air froid assèche le mucus de notre gorge, cette couche humide qui protège notre muqueuse des agressions, et notre cœur doit alimenter nos extrémités en sang chaud, nous fatiguant davantage et diminuant l'efficacité de notre immunité.
Le rhume se caractérise aussi par un écoulement nasal clair qui conduit à se moucher fréquemment et quelques symptômes généraux variables d'un cas à l'autre et d'une personne à l'autre : fièvre et fatigue habituellement peu élevées, mal à la tête, yeux qui pleurent et parfois une toux.
La durée moyenne d'un rhume peut varier d'une personne à l'autre, de 3 ou 4 jours à plus d'une semaine. Communément appelée rhume, la rhinopharyngite est une infection virale qui se manifeste par des symptômes gênants mais sans gravité : toux, écoulement nasal, maux de gorge, état fiévreux…
Le froid pourrait affaiblir notre système immunitaire. En effet, lorsqu'il fait froid, notre corps va fournir du sang aux organes en ayant tendance à délaisser les extrémités -mains, pieds, nez… - qui, dès lors qu'elles sont refroidies, altèrent un peu la réponse immunitaire.
Le froid ralentit l'activité des cellules et la réponse de notre organisme aux attaques extérieures. Ce qui laisse le temps aux virus de s'installer. A cela s'ajoute le manque de luminosité qui peut entraîner des carences en vitamine D (l'exposition au soleil permet à la peau de fabriquer de la vitamine D).
Ajoutez à cela une baisse de la luminosité et, donc, de l'apport en vitamine D, et vous avez des défenses immunitaires moins à même de résister aux virus. Voilà pourquoi se couvrir correctement permet de limiter un peu les risques.
«Le refroidissement et l'assèchement de l'épithélium des voies respiratoires (revêtement cellulaire du nez aux poumons en passant par la gorge et les bronches, NDLR) peuvent induire une inflammation chronique, qui est susceptible d'augmenter les symptômes respiratoires», expliquent les chercheurs finlandais.
Des muqueuses asséchées
«L'un des principes de la climatisation est de refroidir l'air et de l'assécher, explique le Dr Calafiore. Cela assèche les muqueuses nasales qui vont être fragilisées et, en réaction, vont s'humidifier un peu plus, ce qui peut aboutir à une rhinite (écoulement nasal).
Locution verbale. (Médecine non conventionnelle) Développer une maladie respiratoire (rhume, grippe), ORL (trachéite, angine, otite) ou un état grippal, la cause de la maladie étant, dans la croyance populaire, provoquée par le froid. Tomber malade à cause du froid ; prendre froid.
Buvez beaucoup d'eau et de boissons chaudes
Buvez au moins 2 litres de liquide par jour pour apaiser votre gorge. Les boissons chaudes comme les soupes et les tisanes peuvent également apporter un soulagement appréciable et apaiser la douleur.
Boisson chaude au citron
L'un des remèdes maison les plus efficaces pour diminuer l'intensité des maux de gorge est la boisson préparée à base de citron, d'eau chaude et de miel. Il vous suffit de mélanger le jus d'un demi-citron et une cuillère à café (= c. à thé) de miel dans 250 ml d'eau chaude.