Non, il n'est pas indispensable de manger de la viande pour être en bonne santé A rebours des affirmations du ministère de l'agriculture, le consensus scientifique estime que les enfants peuvent grandir en bonne santé sans manger de la viande.
Si cet équilibre n'est pas atteint, l'absence de viande peut provoquer des carences dangereuses pour la santé : La carence en fer. Elle se traduit par une anémie entraînant fatigue et affaiblissement des défenses naturelles.
L'être humain est en fait un omnivore opportuniste, ce qui signifie qu'il peut manger des fruits, des légumes, des noix et occasionnellement de la viande. Tandis que ton estomac n'est pas adapté à un régime exclusivement carnivore, il est à l'inverse possible d'exclure complètement la viande de ton alimentation.
– Apporte la vitamine B12, une vitamine vitale qui contribue à la formation des globules rouges et qui n'existe dans aucun aliment végétal. – Une des meilleures sources de fer, la plus absorbable par notre organisme. – Apporte d'autres nutriments indispensables : zinc, sélénium, vitamines B3 et B6 en tête.
Un végétarien ne mange aucune chair animale. Tous les animaux sont concernés, qu'ils soient d'origine terrestre ou marine, crustacés inclus. Un végétalien ne mange rien qui provienne d'un animal. Il ne consomme donc pas de viande, d'œufs, de produits laitiers, de miel…
Non, il n'est pas indispensable de manger de la viande pour être en bonne santé A rebours des affirmations du ministère de l'agriculture, le consensus scientifique estime que les enfants peuvent grandir en bonne santé sans manger de la viande.
Comme substituts à la viande, il faut se tourner vers des aliments riches en protéines : les graines, les céréales, les légumineuses, les fruits à coque de toute sorte, les algues et micro-algues, et bien sûr le soja. Ces aliments ont aussi l'avantage d'être riche en fibres.
Quelle viande privilégier ? Les viandes les plus intéressantes nutritionnellement sont la volaille comme la dinde, le poulet, voire la pintade riche en fer. Mais aussi les œufs, bio en priorité. Le label Bleu-Blanc-Cœur garantit une alimentation aux graines de lin, qui enrichissent les œufs en acides gras Omega 3.
Pour s'assurer une alimentation variée et équilibrée, il est important de manger de tout mais sans excès bien sûr. La viande ne fait pas exception à cette règle d'or. On peut en manger 1 à 2 fois par jour, en alternant avec les œufs ou le poisson.
En moyenne, il faudrait manger chaque jour : 300 grammes de légumes, 200 grammes de fruits, 200 grammes de graines entières (riz, blé, maïs, etc.), 250 grammes de lait entier (ou équivalent, comme le fromage) et 14 grammes de viande rouge.
De toute évidence, nous pouvons tolérer un peu de viande dans notre alimentation, mais notre corps ne s'y est jamais vraiment adapté. Nos intestins sont longs et ressemblent davantage à ceux des herbivores qu'à ceux des carnivores.
Le Programme National Nutrition et Santé (PNNS) établi par le ministère chargé de la Santé recommande le seuil de 500 grammes de viande cuite (hors volaille) par semaine[1].
Les haricots, les pois, les lentilles, les œufs ou les produits issus du soja fournissent par exemple des protéines, mais il ne faut pas lésiner sur les proportions. On estime, par exemple, qu'il faut environ 268 grammes de lentilles cuites pour remplacer un steak haché de bœuf de 100 grammes.
Dans ce cas, l'association de produits laitiers, de poissons et de fruits de mer, de dérivés de céréales (blé, riz, pâtes, semoules, boulgour, etc.), et de légumes secs (fèves, lentilles, haricots, pois chiches, etc.) est vivement recommandée. Nous ne saurions trop vous conseiller de manger pas mal de poissons gras.
Les viandes blanches késako ? Les viandes blanches sont celles provenant des volailles (poulet ou dinde) et du lapin. Elles sont considérées comme des alliées importantes d'une alimentation saine. Leur teneur en matières grasses est plus modérée que celle des viandes rouges et leur taux en protéines varie.
Pour un adulte, une part de viande de 150 g (poids net dans l'assiette) par jour est suffisante, si cette part est consommée en une seule fois au déjeuner, il est alors inutile d'en reprendre au dîner.
Dans l'alimentation actuelle, le porc et la charcuterie représentent aussi la plus grande source de sel, qui est devenu l'un des trois ennemis prioritaires pour la santé publique. La salaison a permis au cours des siècles de conserver les viandes, mais il est désormais urgent de diminuer notre consommation en sel.
Haricots, fèves, lentilles, pois chiches… Ce sont des aliments naturellement riches en fibres et qui contiennent des protéines . Il est recommandé d'en consommer au moins 2 fois par semaine. Ils peuvent remplacer la viande de temps en temps.
Lorsqu'on opte pour un repas sans viande, il est donc indispensable de remplacer les protéines carnées par une autre source de protéines complètes. Ces protéines sont présentes dans le fromage et en font une savoureuse alternative à la viande.
Par chance pour les végétariens, il existe des sources d'oméga-3 non-animales. Comme par exemple : l'avocat, mais aussi l'huile de colza, la noix, ou encore les germes de maïs.
Le poisson est aussi riche en protéines que la viande. 100 g de poisson apportent autant de protéines que 100 g de viande, c'est-à-dire entre 18 et 20 g.
Les vitamines B12 et B9, le zinc, le fer, l'iode, certains acides aminés essentiels ou encore les Oméga-3 EPA et DHA sont des nutriments qui peuvent venir à manquer du fait de l'absence d'aliments d'origine animale.
Ils sont également riches en micronutriments essentiels à la santé, mais ils présentent des caractéristiques distinctes. Le poisson délivre de la vitamine D, de l'iode - nécessaire au fonctionnement de la thyroïde -, ainsi que du zinc, un antioxydant très protecteur, qui n'existent pas dans la viande.