Pas de panique, il y a fort à parier que votre bambin ait vécu un épisode de somnambulisme. Ce trouble du sommeil n'est pas rare chez les plus jeunes.
Un épisode de somnambulisme peut se résumer à s'asseoir dans son lit, manipuler les couvertures, balayer la pièce d'un regard absent, puis simplement se recoucher et se rendormir. L'agissement le plus fréquemment rapporté est celui de l'enfant qui sort de son lit et se promène lentement dans la pièce.
Il existe des facteurs qui favorisent les épisodes de somnambulisme, tels que le manque de sommeil ou un événement stressant le jour d'avant. Et il existe des facteurs qui déclenchent des épisodes (bruit soudain, contact) ou les rendent plus longs et plus sévères (par exemple la prise d'alcool).
Actuellement toutes les causes du somnambulisme ne sont pas encore identifiées. La principale serait la cause héréditaire. Par ailleurs, lorsqu'un enfant arrête la sieste, des parasomnies peuvent apparaître lorsque l'enfant se réhabitue à une nouvelle structure de sommeil. Le stress peut également contribuer.
Les épisodes de somnambulisme se produisent souvent durant la phase de sommeil profond (lors du sommeil lent), c'est-à-dire 1 à 3 heures après l'endormissement. Ils peuvent durer de 5 à 30 minutes.
Définition des terreurs nocturnes
Il s'agit d'une parasomnie ( para : à côté, et somnie : sommeil), comportement moteur ou psychomoteur survenant pendant le sommeil, l'endormissement ou le réveil, Et où la personne n'est pas consciente ou pas entièrement consciente de ce qu'elle fait.
Les cauchemars sont une phase du développement cérébral de votre bébé, les terreurs nocturnes se rapprochent plutôt du somnambulisme. Elles peuvent être provoquées par le manque de sommeil, une inquiétude face à une nouveauté dans sa vie : la rentrée scolaire, l'arrivée d'un petit frère ou d'une petite sœur…
Généralement, les pleurs de bébé indiquent que celui-ci a peur ou est angoissé. Il peut s'agir soit de terreur nocturne soit d'un cauchemar. Les terreurs nocturnes concernent uniquement les bébés ayant plus de 2 mois et interviennent en toute première partie de la nuit. Ce dernier crie et hurle : il semble terrifié.
Les personnes atteintes de sexomnie (les sexomniaques) souffrent d'une activité sexuelle, parfois frénétique, pendant leur sommeil, mais n'en conservent aucun souvenir au réveil. Vous pensez être atteint de sexomnie ?
Une discussion avec un somnambule est souvent difficile voire impossible. La conversation peut ne pas avoir de sens et l'élocution du patient, difficile. Dans la plupart des cas, les épisodes somnambuliques ne perdurent, en moyenne une dizaine de minutes.
Car réveiller brutalement, un somnambule risque de se montrer totalement désorienté. Il peut alors chuter et se faire mal. Il peut aussi devenir nerveux et même se montrer violent.
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
Les solutions face aux terreurs nocturnes des enfants
Ne tentez pas de réveiller votre enfant lors de ses crises, laissez-le se rendormir et contentez vous de rester à ses côtés pour assurer sa sécurité. Parlez-lui en essayant de le calmer mais évitez de le toucher s'il vous rejette.
Le trouble peut être idiopathique (sans cause connue), mais il peut aussi être associé à une narcolepsie (état de somnolence permanent) ou à la consommation de médicaments, comme certains antidépresseurs. Cette parasomnie peut aussi être liée à des maladies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson.
Le somnambulisme est-il dangereux? Oui. Les actions que l'on entreprend lors d'un épisode peuvent conduire à de graves blessures ou à la mort. Une chute, dans les escaliers par exemple, est possible, tout comme tomber d'une fenêtre.
Réveiller un enfant ou un adulte pendant un épisode de terreurs nocturnes n'est pas la meilleure chose à faire, car cela peut augmenter son état de peur et de confusion, et même prolonger l'épisode puisqu'il aura besoin de plus de temps pour se calmer et pour retrouver un sommeil plus calme.
Même si le somnambulisme est souvent un état bénin, il est important de vous assurer de prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires dans la maison et à l'extérieur de la maison. Le somnambulisme est un trouble du sommeil qui survient pendant le sommeil profond (sommeillent ou sans rêves).
Dormir avec des bouchons d'oreilles et le calme dans la pièce. Chez l'adulte somnambule, éviter les gros repas et l'alcool qui peuvent déclencher des crises car sources de réveil. Manger léger le soir et ne pas se coucher immédiatement après le repas. Ne jamais attacher un somnambule qui risque de s'étrangler.
Parce que le sexe fait bâiller ? Mais oui. Chez certaines espèces animales, comme l'hippopotame ou le macaque, le mâle dominant bâille plusieurs fois bruyamment avant de s'accoupler. Chez l'humain, des études montrent que des bâillements accompagnés d'étirements sont une expression de désir sexuel pour la femme.
Pourquoi ? Les réponses du Dr Hélène Jacquemin-Le Vern, gynécologue et sexologue : "Les difficultés à s'endormir après l'acte sexuel sont souvent évoquées par les femmes, car elles ont puisé une énergie dans le plaisir. Peut-être qu'elle serait prête à continuer puisque la femme peut avoir des orgasmes répétés.
La mélatonine : produite lors d'un rapport, cette hormone nous endort. La prolactine : participe à la sensation de plaisir et de bien-être après un orgasme. L'ocytocine : libérée pendant l'orgasme, elle a un effet anti-stress et anti-anxiété.
Les cauchemars peuvent commencer vers l'âge de 2 à 3 ans, et sont plus fréquents entre 3 et 10 ans. Ensuite, ils surviennent moins souvent. Ils se produisent généralement en fin de nuit, pendant la phase du sommeil paradoxal.
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
Il arrive même que certains bébés rient pendant leur sommeil. Tout comme le sourire aux anges du nouveau-né, ce rire intervient au cours des phases de sommeil paradoxal (ou sommeil agité), qui sont très importantes chez le petit enfant. Elles permettent une activité neuronale intense malgré un relâchement musculaire.