Le retrait de l'implant peut être effectué à tout moment (3 ans maximum après la pose). Pour retirer l'implant, le médecin pratique une petite incision de la peau après avoir pratiqué une anesthésie locale (comme pour la pose). Le jour du retrait, un nouvel implant peut être posé au même endroit.
L'incision peut se faire au bistouri, ou mieux, au laser CO2. Avantage au laser pour ce qui est de découper cette gangue fibreuse qui se forme autour de l'implant. si vous utilisez le bistouri, vous pouvez gratter cette gangue avec la pointe de la lame retournée.
Dans tous les cas, l'objectif est de préserver l'os autant que possible, mais dans certains cas, le retrait correct et sûr de l'implant peut entraîner une perte osseuse. L'intervention elle-même est indolore grâce à l'anesthésie.
Si vous souhaitez tomber enceinte ou changer de moyen de contraception, vous pouvez enlever votre implant contraceptif à tout moment de votre cycle, au plus tard 3 ans après la date de la pose. Comme pour la pose, le retrait s'effectue par un professionnel de santé qualifié sous anesthésie locale.
Quand on enlève l'implant, on peut être enceinte tout de suite. Avec un rapport sexuel à risque, il faut prendre la pilule du lendemain le plus rapidement possible si l'on souhaite éviter une grossesse. Sinon, il faut attendre 3 semaines après un rapport sexuel à risque pour que le test de grossesse soit fiable.
L'efficacité contraceptive de ce médicament peut être diminuée par la prise conjointe d'un médicament inducteur enzymatique (certains antiépileptiques, antituberculeux et antifongiques) et par les produits de phytothérapie contenant du millepertuis.
L'ANSM invite donc toutes les femmes porteuses d'un implant contraceptif Nexplanon à vérifier, deux fois par mois, grâce à "une palpation délicate" qu'elles sentent bien l'implant à l'endroit de pose initial et dans le cas contraire à consulter immédiatement. Si vous n'êtes pas gênée, il n'y a rien à faire.
Il est possible que les contractions musculaires déplacent le stérilet ; si vous ressentez une gêne persistante après l'insertion, demandez immédiatement un avis médical. Pour l'implant, si vous ne le sentez plus, prenez rendez-vous chez votre professionnel de santé.
Le principal risque associé à l'implant, rare mais grave, est la migration dans l'artère pulmonaire. Dans de très rares cas, l'implant peut se déplacer dans le bras voire même dans un vaisseau sanguin.
La réponse de l'expert
Bien sûr qu'il existe un risque de grossesse ! L'implant contient une hormone qui s'épuise progressivement, ce qui fait qu'il devient inactif.
- Si l'implant a mal été placé et qu'il n'est pas en place. Mais dans ce cas, on ne peut pas le percevoir à la palpation. Dans les autres cas, il est vraiment très rare de se trouver enceinte. Cependant, au moindre doute, faites un test, il sera fiable, implant ou pas, dès 3 semaines après un rapport sexuel.
Déroulement de l'intervention pour une chirurgie des implants. L'intervention consiste à effectuer une incision dans le creux sous-mammaire, l'endroit par lequel la prothèse a très possiblement été insérée. Cette ouverture permet d'aller délicatement détacher et retirer l'implant et sa capsule (enveloppe cicatricielle) ...
Certaines femmes ont des modifications du cycle avec un implant : Entre 20 et 30 % des utilisatrices d'implant n'ont pas de règles pendant tout ou partie des trois années d'utilisation. C'est le signe que l'implant a supprimé totalement l'ovulation, comme chez une femme qui prend sa pilule sans interruption.
L'implant est prescrit, posé et retiré par un médecin, un gynécologue ou une sage-femme. Il est délivré sur ordonnance en pharmacie.
L'implant protège la patiente de la survenue d'une éventuelle grossesse pendant une période de trois ans. Parmi les effets indésirables mentionnés sur la notice, on trouve notamment : humeur dépressive, instabilité émotionnelle, nervosité, nausées, fatigue... Rapportés pour 1 à 10 % des patientes.
- Entre 10 et 20 % des utilisatrices ont des saignements très fréquents, surtout pendant les six premiers mois de pose de l'implant. Le progestatif a pour effet non seulement « d'endormir » l'ovulation, mais aussi d'amincir l'endomètre (la paroi intérieure de l'utérus) et de le rendre fragile.
Passer de l'implant contraceptif à la pilule
Si vous passez de l'implant contraceptif à une pilule œstroprogestative (combinée) débutez votre nouveau contraceptif le jour du retrait de votre implant et utilisez des préservatifs durant les 7 premiers jours pour assurer la protection contraceptive.
Pendant l'utilisation de tous les contraceptifs hormonaux faiblement dosés, de petits sacs remplis de liquide peuvent se développer dans les ovaires. Ce sont des kystes ovariens. Ils disparaissent généralement d'eux‑mêmes. Parfois, ils peuvent provoquer une légère douleur abdominale.
Pourquoi l'implant contraceptif doit-il être remplacé tous les trois ou cinq ans ? L'implant contient un réservoir de progestérone qui, selon le modèle, sera diffusée en doses minuscules pendant les 3 ou 5 ans que l'implant restera en place, de manière à prévenir une grossesse.
Les pilules de 3ème génération, comme on pouvait s'y attendre après les divers scandales, sont pointées du doigt. Les femmes qui y ont recours ont deux fois plus de chances de subir une embolie pulmonaire que celles qui utilisent les pilules de deuxième génération, par exemple.
Il existe plusieurs méthodes de contraception naturelle
Les plus fréquemment utilisées sont au nombre de 4 : 1) Le coït interrompu ou ou méthode du retrait. Elle consiste à interrompre le rapport sexuel vaginal avant l'éjaculation pour éviter toute fécondation.
Si vous préférez la contraception hormonale, alors la pilule minidosée ou le stérilet hormonal sont considérés comme les alternatives les plus sûres.
Une fois en place, l'implant ne se voit pas et ne fait pas mal. On peut le sentir par palpation de la zone du bras où il a été implanté. S'il devient imperceptible au toucher, une radiographie permettra de le localiser pour le retrait.