Mars est aujourd'hui un monde désolé, balayé par les tempêtes de poussières, et plus aride que les déserts terrestres. Les températures moyennes, bien inférieures à 0°Celsius, et la faible pression atmosphérique, 6 hectopascals en moyenne, interdisent la présence d'eau liquide à sa surface.
d'ébullition de l'eau en fonction de la pression Sur Mars, la pression actuelle est de 6 hPa. À cette pression, l'eau ne peut pas être liquide. Elle est en glace et/ou en vapeur. Et comme il fait en moyenne –50°C, elle est surtout en glace, avec une très faible proportion de vapeur.
L'eau liquide et la vie
Rappelons que de l'eau liquide existe très vraisemblablement dans le sous-sol profond de Mars, et dans les océans sous-glaciaires d'Europe, de Ganymède, de Callisto, de Titan, d'Encelade, de Triton et de Pluton. De l'eau liquide a aussi existé à la surface de Mars dans un passé lointain.
L'eau sur Mars s'observe actuellement à la surface sous la forme d'une couche de glace au pôle nord épaisse de plusieurs kilomètres, sous forme de givre saisonnier aux périodes de l'année les plus froides, et dans l'atmosphère, sous forme de vapeur et de glace dans les nuages.
Le climat martien demeure à ce jour un mystère pour les scientifiques. L'existence de canaux et de paléolacs (des lacs d'une époque ancienne dont les vestiges sont encore perceptibles) suggère aux géologues que la planète aurait connu des tempêtes de pluie et de neige à nulle autre pareille.
Vénus, par contre, possède une atmosphère épaisse à l'origine d'un effet de serre, ce qui en fait la planète la plus chaude de tout le système solaire.
Au nord de Mars, de fines poussières de neige volent et retombent au cours de la nuit. Cette scène étonnante nous est offerte par de nouvelles simulations montrant des couches virevoltantes au sein de l'atmosphère de Mars. Celles-ci se mélangent plus violemment que ce que l'on imaginait et provoquent des tempêtes.
Disparition de l'eau sur Mars : une trop faible taille
En fait, c'est la faible taille de Mars qui est la seule responsable. Tout d'abord, la faible gravité martienne n'a pas pu retenir le diazote présent initialement dans son atmosphère, qui s'est définitivement échappé.
Pour y parvenir, l'astromobile a fait fonctionner un petit module cubique de la taille d'un grille-pain, baptisé « Moxie ». Celui-ci aspire l'air de l'atmosphère martien, composé à 96 % de dioxyde de carbone (CO2), le comprime puis le chauffe à une température de 800 °C pour casser les molécules qui le compose.
Aujourd'hui, 1 personne sur 5 n'a pas d'eau potable chez elle, à l'école ou au travail. Et 1 personne sur 4 connaîtra une pénurie d'eau dans 20 ans… Cela est dû à l'augmentation de la population en ville, au développement des pays pauvres et au réchauffement climatique.
L'eau ne peut pas s'envoler de la planète ; la molécule d'eau est trop lourde pour échapper à la gravité de la planète.
C'est beaucoup plus simple : les molécules d'eau sont attirées par la gravité terrestre, comme tout le reste. Le seul moyen par lequel quelque chose pourrait s'échapper dans l'espace depuis la Terre, c'est d'avoir une vitesse supérieure à la vitesse de libération.
La Terre est une planète rocheuse du système solaire. Les conditions physico-chimiques qui y règnent permettent l'existence d'eau liquide et d'une atmosphère compatible avec la vie.
L'analyse des données recueillies par la sonde Juno de la NASA montre que l'eau compte pour environ 0,25 % des molécules présentes dans l'atmosphère à l'équateur de Jupiter. Les astronomes espéraient obtenir une estimation précise de la quantité totale d'eau dans l'atmosphère de Jupiter depuis des décennies.
La température en surface présente des extrêmes moins élevés, une atmosphère ténue fournit une certaine protection contre les rayonnements nocifs et constitue une source potentielle notamment d'oxygène tandis que l'eau est présente sous forme soit de glace soit de vapeur ou encore sous forme liquide en profondeur.
Comment se fait-il alors qu'il y fasse si froid ? En effet, la température moyenne de ce monde est de – 63°C à comparer aux + 15°C de la Terre. La raison est que l'atmosphère martienne est 100 fois plus ténue que la nôtre. De plus, Mars est aride (dénuée d'eau sous forme liquide) et plus éloignée du Soleil.
Dans l'espace, il n'y a rien du tout, ni atmosphère ni oxygène. Personne ne peut donc y respirer. C'est pourquoi les astronautes qui travaillent à l'extérieur de la Station Spatiale Internationale doivent revêtir un scaphandre dans lequel ils reçoivent de l'air. Sur la Lune, il n'y a pas d'atmosphère.
Les astronautes se nourriront bien de fruits, légumes et céréales, mais ils les cultiveront sur des sols synthétiques, dans des modules étanches sous pression et atmosphère artificielles. Les plantes, nourries d'eau et d'engrais, pousseront sous des lampes UV. »
Ainsi, dans l'air que nous respirons, il y a environ 30 milliards de milliards de molécules d'air (azote + oxygène) par centimètre cube. Dans l'espace cette quantité descend à environ 100'000 molécules par centimètre cube, ce qui est extrêmement peu, mais ces molécules sont bien là!
Issue des précipitations, elle s'écoule jusqu'à la mer ou dans les rivières, nappes phréatiques et les lacs. L'eau verte est alors celle que l'on ne voit pas, celle qui reste invisible.
Reste que Vénus n'a plus d'eau au contraire de la Terre ! Les deux planètes ont commencé par être couvertes par un océan de magma. Cette lave échange beaucoup de volatiles (dont la vapeur d'eau) avec l'atmosphère de la planète.
Une partie de l'eau est utilisée par les plantes, le reste est drainé vers les rivières ou dans les nappes. Les racines des plantes vont capter l'eau, qui s'évaporera ensuite par le système de transpiration des feuilles. Cette « transpiration » constitue de la vapeur d'eau.
La température du sol la plus chaude estimée par l'orbiteur Viking était 27 degrés Celsius (300,15 K).
Si vous vous posiez la question, sachez que sur Mars aussi, c'est l'hiver, et qu'il fait bien plus froid que sur Terre : -95°C la nuit, -15° le jour.