C'est la présence de l'eau qui a été à la source de la vie sur Terre. La quantité d'eau présente sur la Terre est toujours la même depuis plus de 4 milliards d'années.
Pourquoi la date de 2030 figure-t-elle dans le nom? En 2008, nous avons calculé que si rien ne changeait, nous aurions en 2030 un déficit d'eau douce de 60 %. Concrètement, l'humanité dispose de 4200 km3 d'eau potable par an que nous pouvons prélever de manière durable.
Ces réservoirs sont alimentés par la pluie, et sont vidés par l'évaporation ou par la consommation humaine. Si les humains consomment trop d'eau, ces réservoirs peuvent se tarir, donc l'eau peut y disparaître. Avec le changement climatique, les pluies risquent d'augmenter ou de diminuer selon les régions.
L'augmentation de la demande et la mauvaise gestion des ressources. Ces prochaines années, la demande et la diversification des postes de demande de consommation d'eau vont fortement augmenter, multipliant les risques de pénurie d'eau dans certaines régions et le stress hydrique des régions les plus arides.
D'ici 2025, la quantité d'eau disponible par personne pourrait tomber à la moitié du niveau actuel – qui est déjà deux fois plus bas que celui de 1960. D'ici 2050, selon les Nations Unies, entre 2 et 7 milliards d'êtres humains seront confrontés à une pénurie d'eau.
Les pays les plus concernés se situent au Moyen-Orient et en Afrique du Nord avec en tête d'affiche le Qatar, Israël, le Liban ou encore l'Iran.
L'état des réserves en eau en France est très rassurant : le pays dispose d'une ressource en eau disponible de 193 milliards de m3 par an alors que les besoins en eau du pays s'élèvent à 32 milliards de m3 an.
En 2050, plus de cinq milliards de personnes auront du mal à accéder à de l'eau. Plus de cinq milliards de personnes pourraient avoir des difficultés à accéder à de l'eau en 2050, a mis en garde mardi l'Organisation météorologique mondiale.
La collecte des eaux de pluie et le recyclage des eaux usées permettent également de réduire la pénurie et d'atténuer les pressions exercées sur les eaux souterraines et les autres masses d'eau naturelles.
Issue des précipitations, elle s'écoule jusqu'à la mer ou dans les rivières, nappes phréatiques et les lacs. L'eau verte est alors celle que l'on ne voit pas, celle qui reste invisible.
L'augmentation des besoins en eau douce, la croissance des populations, les sécheresses périodiques et la variabilité toujours plus grande des précipitations suite au changement climatique sont autant de facteurs qui créent des conditions de stress et de manque d'eau dans de nombreuses régions africaines.
Les grands déserts des côtes orientales des continents, jouxtant les eaux froides et poissonneuses des océans tropicaux (Atacama au Chili et sa prolongation au Pérou ; Sahara mauritanien ; Namibie…), sont des régions du monde où il ne pleut quasiment jamais.
Le Brésil. Ce pays possède le plus grand volume de ressources renouvelables en eau douce, totalisant environ 8 647 Km3 par an. L'eau douce du Brésil représente environ 12 % des ressources mondiales en eau douce. La région amazonienne du Brésil contient plus de 70% de l'eau douce totale de ce grand pays.
L'eau reste sur la croute terrestre sous forme d'océan à cause de son poids, pas la peine de chercher plus loin, elle tombe sous l'effet de la pesanteur, tout comme nous. donc pour la raison de l'eau contre la croute c'est la raison fondamentale de la loi de gravité le rapport des masses.
L'eau est une ressource renouvelable mais pas illimitée
L'eau est une ressource renouvelable, par les précipitations, mais pas illimitée : on estime son volume total sur Terre à 1,4 x 1021 litres, contenu à 97 % dans les océans. L'eau douce représente seulement 3 % de ce volume.
D'ici 2020, la consommation d'eau devrait augmenter de 40 % et la moitié de la planète manquera d'eau potable. Aujourd'hui, pas moins de 900 millions d'individus n'ont pas d'accès à l'eau potable, 2,5 milliards ont peu d'accès à l'assainissement et 1,2 milliard n'ont aucun accès à l'assainissement.
Le manque de gestion durable des ressources d'eau peut amener à une dégradation de l'hygiène dans les abris (humidité, insectes, rongeurs), voire à leur destruction qui peut même toucher des communautés entières (dans les cas d'inondations ou de glissement de terrain par exemple).
Après la pénurie de moutarde, d'autres produits pourraient prochainement manquer dans les rayons, explique BFM TV lundi 22 août 2022. Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz.
Ceux-ci sont le Qatar, Israël, le Liban, l'Iran, la Jordanie, la Libye, le Koweït, l'Arabie saoudite, l'Erythrée, les Emirats arabes unis, Saint-Marin, Bahreïn, le Pakistan, le Turkménistan, Oman, le Botswana et l'Inde, deuxième pays le plus peuplé du monde.
Carte interactive sécheresse78 départements en crise
Selon le site gouvernemental Propluvia, 95 départements sont soumis à des mesures de restriction de l'eau et de l'irrigation au 25 août 2022.
Le manque d'eau se répercute sur les sols et altère le développement de la végétation : les racines des plantes ne sont plus capables d'extraire le peu d'eau qu'il reste dans le sol. Le déficit pluviométrique peut aussi se répercuter sur le niveau d'eau dans les milieux : c'est la sécheresse hydrologique.
Le Mozambique, la République démocratique du Congo, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe sont les pays les plus lourdement touchés.
« C'est le bassin Adour-Garonne (Sud-Ouest) qui dispose de la plus grande quantité d'eau par an et par habitant.
Un impact environnemental conséquent
De plus, les usines de dessalement produisent de la saumure (une eau très chargée en sel) qui a tendance à détruire la faune et la flore, pourraient avoir des conséquences sur le réchauffement des océans. Une solution peu viable sur le long terme.
Le champion de la consommation est les Etats-Unis, qui importe 234 milliards de m3 chaque année. Suivent le Japon, qui importe 127 milliards de m3, l'Allemagne (125), la Chine (121), l'Italie (101), le Mexique (92) et la France (78).