Un mot commençant par un «h» aspiré ne fait jamais de liaison avec le précédent. Petite astuce: pour savoir s'il s'agit d'un «h» muet ou aspiré, il faut regarder les articles définis qui le précèdent: «le / la» et «l'». En effet, les mots demandant l'article défini «l'» sont ceux commençant par un «h» muet.
La liaison est interdite lorsqu'il y a une pause entre deux mots. On ne fait donc jamais la liaison entre deux mots lorsqu'un signe de ponctuation les sépare.
Le H muet ne sert strictement à rien, mais il faut quand même l'écrire! Il ne se prononce pas et n'a aucune influence sur la prononciation, sauf cas exceptionnels comme dans le mot TRAHIR où la présence du H permet d'éviter la formation du digramme AI: on prononce [tRaiR] et non pas [tRɛR].
La liaison est aussi obligatoire entre une préposition ne comportant qu'une syllabe et le mot qui suit; pour les prépositions ayant plus d'une syllabe, la liaison est généralement facultative, sauf après à travers et selon qui ne se lient pas au mot qui suit.
Le « h » français est une lettre morte qui ne se prononce pas. Cependant, en début de mot (handicap) et dans un mot comme « dehors », « Tahiti », « Sahara », il permet ou empêche l'association de la consonne et de la voyelle pour former une syllabe.
La lettre h dite muette est un signe purement orthographique qui, en général, constitue un simple rappel de l'étymologie. Cette lettre permet la liaison avec le mot qui la précède et s'utilise au singulier avec l'. Exemple : L'harmonica bleu. Les (z) harmonica bleus.
Quand il est placé au début du mot, le H peut être muet ou aspiré. On dit que le H est muet s'il n'y a aucune conséquence sur la prononciation. On fera donc la liaison et l'élision avec le mot qui le précède. On dit que le H est aspiré quand il empêche la liaison ou l'élision avec le mot précédent.
Il y a trois types de fausses liaisons : le pataquès, le cuir et le velours.
Le h de «haricot» est «aspiré». En cela, il interdit la liaison et «impose que ce mot soit prononcé disjoint de celui qui le précède». Et ce, au singulier comme au pluriel. Ainsi, on prononce «le haricot» et non pas «l'haricot» ; «les/ haricots» et non «les-z-haricots»; «un beau haricot» et non «un bel haricot».
On ne pratique pas l'élision ou la liaison devant les mots commençant par un h aspiré, comme on l'appelle. Des noms comme hibou, hiérarchie ou huard, par exemple, ne posent pas de problème et on les verra rarement précédés d'une élision fautive. Le hibou, la hiérarchie, le huard.
Le H est à la fois une voyelle et une consonne. Pas de panique, en général, le H est une voyelle dans 99% des situations. Le H voyelle en position initiale s'appelle H muet. Il fonctionne absolument comme une autre voyelle.
H initiale aspirée empêche l'élision des voyelles, ou la liaison des consonnes avec la voyelle qui le suit. Ainsi, on écrit et on prononce, Le hasard, la haine, etc.
Un mot commençant par un «h» aspiré ne fait jamais de liaison avec le précédent. Petite astuce: pour savoir s'il s'agit d'un «h» muet ou aspiré, il faut regarder les articles définis qui le précèdent: «le / la» et «l'». En effet, les mots demandant l'article défini «l'» sont ceux commençant par un «h» muet.
✅ Les liaisons obligatoires
Les liaisons sont obligatoires avec : Entre un déterminant et un nom : les, des, aux, ces, mes, tes, ses, nos, vos, leurs, mon, ton, son, quelques, plusieurs, certains, (de) nombreux, quels, aucun, tout, un, deux, trois, six, dix… Après les prépositions : en, dans, chez, sans, sous…
La liaison est facultative entre le nom pluriel du groupe nominal sujet et le verbe qui le suit; cette liaison est propre à la langue soutenue.
H aspiré - Le H empêche la liaison, on utilise l'article le ou la. --Ex. : le haricot, le hareng, le hérisson. Au pluriel, on NE prononcera PAS le [z] : des haricots, des harengs, des hérissons.
On appelle h muet un h écrit qui n'a aucune influence sur la prononciation, et dont on n'entend donc pas du tout la trace en parlant. À l'inverse, un h dit « aspiré », en début de mot, marque l'impossibilité pour ce mot de se lier dans la prononciation au mot qui précède. Il n'y a alors ni liaison ni élision.
Le savoyard prend ses racines dans la langue des Savoyards de l'époque : le francoprovençal. Et la lettre “z” à la fin des mots, était à l'origine un signe phonétique utilisé à l'écrit pour différencier la prononciation entre le latin et le patois. Le “z” indique que la voyelle finale du mot ne se prononce pas.
Faire une liaison, c'est prononcer la consonne finale, habituellement non prononcée d'un mot pour le relier avec le mot suivant qui commence par une voyelle. On prononce donc une nouvelle syllabe qui a la structure consonne-voyelle, structure de 50% des syllabes en français.
I. Règle générale
On fait, à l'oral, une liaison entre deux mots lorsque le premier se termine par une consonne muette et le second commence par une voyelle ou par un 'h' muet. La liaison unit à l'oral deux mots séparés à l'écrit et se fait entendre au début du deuxième mot.
La prononciation du h aspiré On trouve en français deux h : le h muet et le h aspiré. En français moderne, aucun des deux ne correspond à un son, et ce, même si l'on parle de h aspiré (il n'y a pas d'aspiration). Ce qui les distingue est que, dans le cas du h aspiré, on ne peut faire l'élision.
Le h de haricot est « aspiré », c'est-à-dire qu'il interdit la liaison, impose que ce mot soit prononcé disjoint de celui qui le précède, au singulier comme au pluriel. On écrit et dit : le haricot, non l'haricot ; un beau haricot, non un bel haricot.
Pour le mot "haricot", c'est simple parce que c'est un mot courant, mais on ne sait pas toujours si le "h" est aspiré ou muet. Alors il faut ouvrir son dictionnaire ! Le dictionnaire Larousse fait précéder d'une petite étoile, les mots dont le "h" est aspiré : " * h ".