Peut-on sortir des soins palliatifs ? Oui, environ 10 % des des personnes gravement malades sont en mesure de quitter les soins palliatifs et d'être réintégrés dans un établissement de santé ou de rentrer au domicile. Leur temps est précieux.
Sortir des soins palliatifs est une décision qui dépend de l'avis du médecin traitant, après concertation avec l'équipe médicale.
De nombreux métiers interviennent au sein du service (kinésithérapeute, ostéopathe, art-thérapeute, socio-esthéticienne…) et l'apport des bénévoles fait également partie intégrante de la démarche. La moyenne d'âge des patients est de 60 ans et la durée moyenne de séjour de 11 jours.
Les soins palliatifs visent à améliorer la qualité de vie des personnes malades en prévenant et en soulageant leurs souffrances physiques, psychiques ou encore spirituelles.
La notion de « soins palliatifs » se réfère à la notion de temps long que l'on peut encore habiter. Celle de « fin de vie » nous ramène à l'immédiateté du vécu mais aussi de l'action.
Bouche sèche; • Difficulté à parler; • Diminution ou arrêt des urines; • Perte du contrôle de la vessie et des intestins; Respiration irrégulière, superficielle, avec pause; Râles terminaux : respiration bruyante causée par les sécrétions; Agitation ou inactivité; • Inconscience.
Les soins palliatifs consistent en une approche coordonnée et axée sur les patients qui vise à soulager la souffrance et à améliorer la qualité de vie des patients et des familles à tous les stades de la maladie.
A domicile : la décision de soins palliatifs au domicile est prise par le médecin traitant, avec l'accord du patient et de sa famille. Il importe de s'assurer que les soins et l'accompagnement pourront être menés dans de bonnes conditions.
Comment se déroulent les soins palliatifs ? Les soins palliatifs peuvent être dispensés lors d'un cancer, d'une affection de longue durée ou d'une maladie en phase terminale. Il s'agit avant tout de soulager physiquement et psychologiquement le malade en l'accompagnant dans sa fin de vie ou sa perte d'autonomie.
Pour pouvoir bénéficier de soins palliatifs, un patient doit tout d'abord être identifié, soit comme un patient dans ses derniers temps de vie, soit comme un patient avec une maladie chronique évolutive avec des besoins spécifiques pour soulager des symptômes ou nécessitant un soutien psychologique, social ou spirituel ...
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
Ces médicaments s'utilisent pour soulager la douleur ou la détresse respiratoire durant une maladie ou en fin de vie. Les patients et les familles craignent souvent que l'administration d'opioïdes ait pour effet d'accélérer le processus de mort.
Les soins palliatifs sont requis pour beaucoup de maladies. La majorité des adultes qui en ont besoin ont des affections chroniques, comme des maladies cardiovasculaires (38,5%), des cancers (34%), des maladies respiratoires chroniques (10,3%), le sida (5,7%) et le diabète (4,6%).
Une formule familière, du genre « À bientôt » ou « Il faut que j'y aille; on se reparle » pourrait vous amener à regretter de ne pas avoir dit autre chose. Pas besoin de grandes formules à l'eau de rose. Montrez seulement à la personne, par votre façon de lui dire au revoir, qu'elle comptera toujours pour vous.
L'objectif des soins palliatifs est de soulager les douleurs physiques et la souffrance psychologique, sociale et spirituelle. Même quand leur état de santé est fortement altéré, les patients peuvent bénéficier de soins palliatifs à la maison.
La loi affirme que toute personne a le droit à une fin de vie digne et accompagnée du meilleur apaisement possible de la souffrance. La loi reconnaît ainsi le droit du patient à une sédation profonde et continue jusqu'au décès associé à une analgésie.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent.
« Je t'envoie ce message de courage et d'espoir, accompagné de mes pensées affectueuses. Tu dois beaucoup souffrir, mais tu vas vite guérir, je crois en toi, tu es une guerrière. Je t'embrasse très fort. »
Les soins de confort ou soins de bien-être désignent l'ensemble des soins non médicamenteux qui visent à améliorer la qualité de vie des patients et de leurs proches, notamment en soins palliatifs. Ils sont d'ailleurs un élément important de la prise en charge thérapeutique globale et pluridisciplinaire des patients.
Le plan national développement des soins palliatifs et accompagnement de la fin de vie 2021-2024. La « fin de vie » désigne les derniers moments de vie d'une personne arrivant en phase avancée ou terminale d'une affection/ maladie grave et incurable.
– Quel organe lâche en premier ? – 30 minutes à 1 heure post mortem : les organes lâchent – Trente minutes après la mort, les organes commencent à lâcher les uns après les autres. Les premiers concernés : le foie, puis le pancréas et les reins.
locution Le dernier souffle, la dernière manifestation de la vie, au moment de la mort (→ le dernier soupir).
Le Littré propose : « état dans lequel le malade lutte contre la mort. L'agonie n'a lieu que dans les maladies où la vie s'éteint par degrés. L'agonie des adultes est ordinairement pénible et douloureuse… »
Les familles sont donc parfois hésitantes à accepter que l'on soulage adéquatement leurs proches : ils ont peur qu'on abrège leur vie! Le bruit court que la morphine est toxique pour le coeur : c'est pourtant un mythe.
Inviter la personne à mettre des mots sur ce qu'elle ressent, en la questionnant et en l'écoutant : si les proches ne s'en sentent pas capables, ils peuvent proposer d'autres interlocuteurs (bénévole, psychologue, etc.). Parler de ses angoisses pourra être apaisant.