On recommande toutefois de ne pas laisser pleurer l'enfant plus de 15 à 30 minutes en continu. Dans cette étude, les bébés, âgés de 4 à 10 mois, devaient donc apprendre à s'endormir selon cette méthode.
Les scientifiques ont aussi la réponse : rester assis pendant 5 à 8 minutes. En résumé, 5 min de portage en marchant et ensuite 5 à 8 minutes assis avant de le reposer dans son lit endormi.
Généralement, les pleurs de bébé indiquent que celui-ci a peur ou est angoissé. Il peut s'agir soit de terreur nocturne soit d'un cauchemar. Les terreurs nocturnes concernent uniquement les bébés ayant plus de 2 mois et interviennent en toute première partie de la nuit. Ce dernier crie et hurle : il semble terrifié.
L'enfant est souvent agité avant de dormir durant les trois premiers mois. Cette situation peut s'expliquer par le fait qu'il est encore en phase d'apprentissage du sommeil. En effet, durant cette période, les bébés s'adaptent progressivement au rythme de veille-sommeil. Ainsi, cette situation est normale.
Laisser pleurer un nouveau-né, des conséquences graves
D'après une étude du département de psychologie de l'université de Notre-Dame aux États-Unis, laisser un bébé pleurer sans chercher à le consoler aurait des conséquences négatives pour sa santé et pourrait entraîner des problèmes d'anxiété à l'âge adulte.
Non vous ne devez pas vous inquiéter. Ces réveils correspondent à la fin des cycles de sommeil. Il est normal de se réveiller sans aller forcément jusqu'au réveil complet. Mais si on a l'habitude de voir arriver sa maman ou de retrouver aussitôt sa sucette comme un signal de sommeil alors on appelle jusqu'à l'avoir.
Un bébé doit se sentir en sécurité. Il peut donc avoir besoin de la présence d'un de ses parents pour pouvoir s'endormir. Parfois, un bébé âgé de 1 mois ne veut pas dormir dans son lit. C'est ce qu'on appelle l'« association sommeil-dépendance » : votre enfant ne peut s'endormir que lorsqu'il se sent en sécurité.
Placez votre tout-petit dans son lit et expliquez-lui gentiment, mais avec conviction, qu'il est l'heure de dormir. Dites-lui aussi d'un ton rassurant que vous êtes à proximité et qu'il peut ainsi s'endormir sereinement et en toute sécurité.
Essayer de faire les mêmes choses, dans le même ordre, au moins 30 minutes avant le coucher. Par exemple : toilette, mise en pyjama, border bébé, lui raconter une histoire, allumer la veilleuse… Marquer le moment de s'endormir en lui faisant un bisou et en lui disant “bonne nuit”, en chantant une berceuse particulière…
Qu'est ce qu'un endormissement autonome ? C'est quand bébé développe ses propres compétences pour s'endormir, sans aide extérieure. Après un rituel du coucher sécurisant, bébé est posé dans son lit et arrive à s'endormir par lui-même.
Installez une veilleuse afin de le rassurer.
Mieux vaut lui laisser le choix de l'utiliser ou non. Vous pouvez aussi laisser une lampe de poche dans sa chambre qu'il peut allumer au besoin pour se rassurer. Parlez-lui de vos propres peurs, quand vous étiez enfant et de vos trucs, si vous en aviez, pour les éloigner.
Commencer la transition plus tôt
Pour habituer votre enfant à aller au lit plus tôt qu'à l'habitude, il est préférable de commencer la transition en devançant petit à petit l'heure du coucher. Essayez de coucher votre enfant de 10 à 15 minutes plus tôt une semaine avant le changement d'heure.
Le nom « Terrible two » (de l'anglais « terribles 2 ans ») désigne la phase d'opposition qui commence vers l'âge de 18 mois et peut durer jusqu'aux 3-4 ans de l'enfant. Bien qu'elle prenne souvent les parents au dépourvu, cette période constitue une étape importante dans le développement psycho-affectif de l'enfant.
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
Que ce soit la journée, le soir ou la nuit, ne le laissez pas s'endormir en tétant le sein ou le biberon. Finissez de le nourrir, changez-le au besoin et allez le coucher de façon à ce qu'il trouve le sommeil par lui-même. Ne restez pas aux côtés de votre enfant jusqu'à ce qu'il s'endorme.
Dans l'idéal, l'enfant qui refuse de dormir devrait être mis au lit à la même heure chaque soir, suivant une routine du coucher pouvant comprendre par exemple le dîner, le bain et une histoire. Embrassons-le et souhaitons-lui « bonne nuit » d'une voix ferme, puis quittons la chambre alors qu'il est encore éveillé.
On peut également mettre en place un rituel de sommeil efficace, toujours au même moment, pour faciliter l'endormissement. Cela peut passer par un bain apaisant avant de le coucher, lui faire des câlins, un massage, lui chanter une berceuse ou lire une histoire.
A partir de quel âge un enfant peut être capricieux ? On situe cet âge critique aux environs des 18 mois. Avant cet âge, un bébé pleure uniquement par besoin ; il peut avoir faim, froid ou avoir besoin d'être rassuré ou changé, par exemple. On ne parle de caprices qu'aux alentours des 2 ans.
Jusqu'à 6 mois, votre bébé n'a pas besoin de boire d'eau. Le lait maternel ou la préparation pour nourrissons assure son hydratation. À partir de 6 mois, offrez de petites quantités d'eau à votre bébé à quelques reprises durant la journée. Ne le forcez pas à boire.
Les pleurs de décharge sont des pleurs intenses, difficiles à calmer, qui surviennent plutôt le soir, généralement autour de 18 heures. Ces pleurs apparaissent entre la naissance jusqu'à l'âge de 3 ou 4 mois environ, avec un pic généralement compris autour de 6 à 8 semaines.
C'est en général une phase qui ne dure pas si les parents ne sont pas trop complaisants, mais qui en même temps que de la fermeté réclame un peu de compréhension et de tendresse. Il vous faut d'une part le rassurer, et en même temps ne pas le laisser envahir votre soirée et votre nuit.
Pour bien dormir, votre enfant a besoin de bouger. Un tout-petit qui n'est pas assez actif le jour peut avoir de la difficulté à s'endormir le soir, car il n'est pas assez fatigué. Amenez votre enfant jouer dehors à la lumière du jour autant que possible.
Les troubles du sommeil de votre enfant peuvent aussi être la manifestation d'une incompréhension, d'une inquiétude de votre bébé qui ressent des difficultés relationnelles dans votre couple, dans votre famille. Rassurez-le, apaisez le pour éloigner ses angoisses.