Un épileptique peut-il boire de l'alcool ? L'alcool est déconseillé voire interdit chez certains patients. Il faut distinguer la consommation occasionnelle et la consommation excessive pouvant engendrer elle-même des crises.
L'abus d'alcool massif et durable peut aboutir à une épilepsie symptomatique à cause des lésions cérébrales en résultant. Le terme d'épilepsie « éthylique » est aussi employé dans ce cas. Les lésions cérébrales peuvent être la conséquence directe de l'alcool ou la séquelle d'une chute sous l'emprise de l'alcool.
le stress, le manque de sommeil, l'alcool et les drogues. et, chez les femmes, les changements hormonaux.
En général, il vaut mieux éviter les sports solitaires (randonnée et alpinisme seul, planche à voile, équitation en solo, etc.) et préférer les sports d'équipe, la gymnastique ou l'athlétisme. La pratique du vélo est possible avec un casque, même s'il existe un faible risque d'accident.
Il s'agit, par exemple, de l'éthosuximide, de la carbamazépine, de l'oxcarbazépine, de la lamotrigine, de la lamotrigine, du topiramate, de la gabapentine, de la vigabatrine, de la prégabaline, du zonisamide, du lacosamide ou du lévétiracétam.
Les sucreries, la caféine et l'alcool entraînent des fluctuations de la glycémie et devraient donc être évités. Les pains à forte teneur en fibres ou de blé entier et les muffins au son aident à maîtriser les fluctuations du sucre dans le sang.
La fatigue est fréquente chez les patients épileptiques. Elle peut être due à la maladie, parfois aux médicaments (que l'on peut éventuellement changer), mais aussi à d'autres causes comme la thyroide, etc.
Le traitement antiépileptique est compatible avec la conduite. Après une crise d'épilepsie provoquée par un facteur causal identifiable, peu susceptible de se reproduire au volant, le conducteur peut être déclaré apte à la conduite au cas par cas, et après avis d'un neurologue.
Les réponses avec le Dr Gilles Huberfeld, neurologue :
Le risque de décès est faible mais il existe. Ce risque peut intervenir après de grosses crises la nuit. Dans le lit, on peut notamment s'asphyxier, on peut avoir le cerveau qui s'arrête et la ventilation qui s'arrête. Cela reste relativement rare.
ÉPILEPSIE (DÉFICIENCES LIÉES À L'ÉPILEPSIE)
Toutes les épilepsies ne sont pas des handicaps. Les épilepsies dont les crises sont bien contrôlées par le traitement et sans trouble associé ne constituent pas un handicap. A l'opposé, toute épilepsie active constitue un handicap.
L'épilepsie n'est pas une maladie mortelle.
Il demeure qu'elle est parfois une maladie très grave et que certains patients en meurent. Les spécialistes estiment que plusieurs décès chaque année au Canada surviennent suite a des crises prolongées (état de mal épileptique).
La chirurgie de l'épilepsie (ou cortectomie) est le seul traitement pour guérir l'épilepsie. Si la chirurgie est impossible, une SNV pourra être proposée.
La recherche des causes d'une épilepsie se fait essentiellement grâce aux techniques d'imagerie médicale telles que le scanner (plutôt réalisé lors de la première crise) ou l'IRM (imagerie par résonnance magnétique) qui permettent de visualiser les structures du cerveau.
Les crises peuvent être provoquées ou non provoquées. Les crises provoquées sont le résultat direct et immédiat d'une cause comme une blessure à la tête, une fièvre élevée, une infection, des drogues, le retrait d'un médicament ou l'hypoglycémie. N'importe qui peut avoir une crise unique dans de telles conditions.
Au quotidien, des facteurs dits favorisants peuvent contribuer à la survenue d'une crise d'épilepsie. Parmi eux : le manque de sommeil, le stress, l'alcool et les drogues.
Après une crise d'épilepsie, surtout suite à une perte de conscience, la personne peut se sentir confuse et désorientée pour quelque temps. Cela s'explique par le besoin de récupération des neurones. Une perte de mémoire ou des maux de tête peuvent aussi survenir.
Pour les personnes dont les crises sont assez espacées, tout peut très bien se passer avec des sports de haut niveau tels que l'athlétisme, les jeux de ballon ou la gymnastique au sol. Les personnes épileptiques peuvent exercer pratiquement tous les sports sans grand risque.
Le lien qui unit épilepsies et pathologies psychiatriques est loin de correspondre à une causalité unidirectionnelle où les pathologies psychiatriques se réduiraient aux seules conséquences psycho-sociales de l'épilepsie. En réalité, il s'agit bel et bien d'une association.
Les symptômes de l'épilepsie sont une perte de connaissance entraînant une chute, des convulsions, l'apparition de salive au bord des lèvres et, parfois, des vomissements, une perte d'urine ou de selles, ainsi qu'un bref arrêt de la respiration.
En France, environ 600 000 personnes ont une épilepsie, dont la moitié a moins de 20 ans. L'épilepsie est plus fréquente chez les enfants et les personnes âgées.
L'épilepsie nocturne se traduit par la survenue de crises comitiales, au cours du sommeil. En effet, le sommeil modifie le fonctionnement même du cerveau humain, ce qui peut, chez certaines personnes, accroître le risque de crise d'épilepsie.
Les crises non-épileptiques psychogènes (CNEP) sont des crises très similaires à celles des patients épileptiques mais pour lesquelles on ne retrouve pas d'anomalie électrique dans le cerveau. On les appelle parfois « crises dissociatives », « crises fonctionnelles », « crises psychogènes » ou « pseudocrises ».
Elle se déclare dans 75 % des cas avant 18 ans, mais peut débuter à tout âge. Le site de l'Assurance Maladie précise que la moitié des enfants concernés par l'épilepsie guérissent à l'âge adulte.
Elle peut se manifester par de l'irritabilité ou de l'agitation. Dans certains cas, la personne atteinte peut reconnaître ces sensations typiques de l'aura et, si elle en a le temps, s'allonger pour prévenir une chute.