Cependant, les kinésithérapeutes en France ne peuvent pas prescrire d'arrêt de travail, ni les prolonger. Les kinés peuvent tout de même rédiger des courriers à l'intention des médecins traitant, spécialistes ou chirurgien.
Le médecin traitant prescrit un arrêt de travail à un patient dont l'état de santé général l'empêche de travailler pour une durée déterminée à la différence du médecin du travail qui étudie plus précisément l'aptitude d'un individu à occuper un poste précis dans un environnement donné.
Le saviez-vous ? La prolongation d'un arrêt maladie est dûment encadrée par le Code de la sécurité sociale. Ainsi, n'importe quel médecin ne peut pas prolonger un arrêt de travail comme il l'entend.
Un arrêt de travail initial peut être prescrit par un professionnel de santé exerçant une profession médicale et inscrit à un tableau de l'Ordre qui lui est propre, à savoir un médecin, un chirurgien-dentiste, ou une sage-femme.
Tout médecin peut procéder à la délivrance et au renouvellement d'ordonnance pour les kinés. Les médecins généralistes et les rhumatologues prescrivent fréquemment des séances de kinésithérapie, mais d'autres types de médecins peuvent être amenés à le faire.
Le kiné n'est pas un médecin
Bien que son intervention contribue à la bonne santé de ses patients, il ne faut toutefois pas oublier que le kinésithérapeute n'est pas reconnu en tant que médecin par la législation en vigueur de nos jours.
Combien coûte une séance chez le kiné ? Le prix dépend du motif de la séance. L'acte le plus fréquent, c'est-à-dire la rééducation d'un membre, est facturé 16,13€ mais pour certaines pathologies, cela va jusqu'à 33€ (ex : lymphœdème cancer du sein). Sur cette somme, la Sécu rembourse à hauteur de 60%.
Seul le médecin a la compétence de prendre cette décision et d'évaluer si le patient est en capacité ou non de continuer ou de reprendre le travail à son poste. » C'est lui également qui va fixer la durée au regard de recommandations établies par la Haute Autorité de la Santé et l'Assurance Maladie.
Le temps nécessaire pour un arrêt de travail ou un arrêt maladie pour burn-out dépend du stade d'avancement de celui-ci. C'est le médecin qui détermine la durée, mais en moyenne, elle est de courte durée, seulement quelques jours.
N'étant pas professionnel de santé, votre ostéopathe ne pourra en aucun cas vous faire d'arrêt de travail, ni vous faire de prescription médicale (médicaments examens biologiques, radiologiques...). Nous vous recommandons, en cas de besoin, de vous rapprocher de votre médecin référent.
Pour obtenir un arrêt maladie pour motif de burn-out, vous devez plutôt consulter votre médecin généraliste. Vous pourrez être amené à consulter le médecin du travail, si vous avez besoin d'un aménagement de poste. Cela peut notamment se faire à la demande du médecin traitant ou généraliste qui vous suit.
Je vous informe que le fait que deux arrêts de travail se chevauchent ne pose pas de problème. Vous n'avez pas de démarche spécifique à effectuer. Pensez à envoyer votre bulletin d'hospitalisation ou votre arrêt à votre caisse primaire d'assurance maladie.
Pour donner droit à un arrêt de travail – et donc être prise en charge au même titre que les 30 ALD –, la dépression doit avoir un caractère important : elle doit être suffisamment grave pour induire une incapacité permanente partielle (IPP) supérieure à 25 %.
Une maladie : l'arrêt maladie est accordé lorsque l'état de santé du salarié l'empêche d'exercer son activité sur décision d'un médecin. Un accident du travail : l'arrêt de travail peut avoir pour origine un accident survenu au cours de l'activité professionnelle du salarié.
L'organisme de Sécurité sociale (CPAM, MSA) verse au maximum 12 mois d'IJ par période de 3 ans consécutifs.
L'arrêt est d'une durée de 7 jours à partir du début des symptômes ou de la date de prélèvement si votre enfant n'a pas de symptômes et jusqu'à 10 jours (un arrêt de 7 jours et une éventuelle prolongation de 3 jours) pour un enfant non vacciné de 12 à 16 ans ou sans limite d'âge pour les enfants handicapés.
Les signes physiques du surmenage
Lorsque vous êtes surmené, vous pouvez ressentir des symptômes du surmenage comme des douleurs diffuses, des tensions musculaires, mal de dos (lombalgie), etc. D'autres symptômes du surmenage comme des vertiges ou des maux de tête peuvent apparaître.
Pour obtenir un arrêt de travail pour surmenage professionnel, vous devez consulter un médecin. Il effectuera un bilan de santé pour évaluer les conséquences de ce surmenage sur votre santé mentale et physique.
Si vous êtes loin de chez vous (éloignement géographique, vacances), vous pouvez consulter un autre médecin que votre médecin traitant. Ce médecin cochera alors la case « Hors résidence » sur la feuille de soins. Vous serez remboursé normalement.
Racontez tout ce qui vous tracasse, votre médecin triera. Donnez tous les indices présents, mais aussi passés, susceptibles de l'aider à poser son diagnostic. Soulever le problème si la relation avec votre médecin vous paraît insatisfaisante.
Qui a le dernier mot du médecin conseil et du médecin du travail ? Comme évoqué précédemment, c'est le médecin-conseil de la CPAM qui est chargé d'assurer le contrôle médical. Autrement dit, il doit vérifier que l'état de santé du salarié mentionné sur l'arrêt maladie est réel.
1 977 € brut/mois, en tant que débutant ; 3 383,31 € brut/mois en fin de carrière.
Nous conseillons au patient de porter des vêtements amples et confortables qui ne restreignent pas votre mouvement. Des vêtements en coton, des leggings, shorts et t-shirts sont une bonne option.
Que rembourse la sécurité sociale ? Le tarif de convention d'une séance de kinésithérapie s'élève à 16,13€(1). Si vos séances sont prescrites par votre médecin traitant, elles sont remboursées à 60 % par la Sécurité sociale avec une franchise de 0,50 € qui, elle, ne sera pas remboursée.