Si l'autre conducteur refuse de signer le constat, l'assurance risque d'appliquer le barème de responsabilité (50/50). Bon à savoir : même si un conducteur est mineur, c'est à lui de signer et pas à son représentant légal.
Le constat doit être signé par les 2 conducteurs pour être valable. Une fois que le recto a été complété et signé par les 2 parties, vous ne devez plus rien y écrire. Chaque partie conserve un exemplaire du constat après avoir complété la partie commune.
Dans le constat, il faudra ainsi décliner son identité, préciser les caractéristiques de son véhicule, indiquer le numéro de sa police d'assurance, et détailler, le plus possible, les dommages subis ainsi que les coordonnées d'eventuels témoins.
Vous pouvez aussi faire une reconnaissance des faits sur une feuille blanche où vous préciseriez, comme sur un constat, les circonstances de l'accident : lieu, date et heure, croquis… sans oublier de signer. Recontactez ensuite le conducteur afin de fixer un rendez-vous pour remplir le constat.
La rédaction d'un PV de constat amiable d'accident n'est pas obligatoire. Néanmoins, je vous invite fortement à en remplir un et à être très vigilant sur les indications qui y seront portées. - l'identité de l'assuré, du conducteur et des assureurs susceptibles de garantir le sinistre.
Toutefois, sans constat écrit ni échange d'identités, communiquez à votre assureur le maximum d'informations sur la partie adverse : le sexe du conducteur, la marque, le type, la couleur et l'immatriculation du véhicule adverse, ainsi que le nom de sa compagnie d'assurance, en vérifiant la date de validité mentionnée ...
Chaque partie impliquée (deux, trois ou plus) doit remplir un constat amiable. Il est également possible, et même conseillé, de faire un constat amiable en cas d'accident sans tiers.
Si vous avez utilisé un constat papier, vous disposez au maximum de 5 jours ouvrés après l'accident pour le remettre à votre assurance, par courrier ou en mains propres. Passé ce délai, votre assureur peut refuser de prendre en charge le sinistre.
Cette démarche doit être faite dans la journée où s'est produit l'accident ou au plus tard dans les 24 heures. Ce délai ne court pas en cas de force majeure ou d'impossibilité absolue ou de motif légitime (exemple : en cas d'hospitalisation).
5 jours pour un accident de la route, un incendie ou un bris de glace, à compter du jour où vous en prenez connaissance ; 10 jours en cas de catastrophe naturelle, après parution de l'arrêté interministériel de catastrophe naturelle au Journal Officiel.
Le recto du constat se remplit en présence des deux parties sur le lieu de l'accident. Chaque conducteur impliqué dans l'accident se nomme A et B. Le constat doit être obligatoirement envoyé dans les 5 jours ouvrés après le sinistre.
Décrivez avec minutie les circonstances de l'accident.
La case n° 8 par exemple (heurtait à l'arrière en roulant dans le même sens et sur une même file) est une source d'erreur fréquente : vous devez la cocher si vous avez, vous-même, heurté un véhicule, mais non si le véhicule qui vous suivait vous a heurté…
Les cases 2, 4, 8, 10, 14, 15 et 16 d'un constat amiable sont souvent interprétées à contresens. Tout l'enjeu est de ne pas confondre le conducteur qui manœuvrait et celui qui arrivait ! Si vous cochez ces cases, vous serez automatiquement reconnu responsable à 100 % du sinistre.
Indiquer ses proches comme témoins
En matière d'assurance auto, sachez que vos proches ne peuvent pas être mentionnés comme témoins sur le constat d'accident. Il faut que la personne n'ait pas de relation ni avec vous, ni avec l'autre conducteur impliqué dans le sinistre, pour assurer la neutralité de la déclaration.
Remplir et signer le constat amiable n'est pas obligatoire. Toutefois, si vous décidez de le signer alors que vous n'êtes pas d'accord avec son contenu, il est impératif d'indiquer votre désaccord dans la rubrique « Observations ».
Pour choisir entre A ou B, le mieux est de regarder le positionnement des véhicules. Si le vôtre est celui situé à gauche, alors considérez qu'il s'agit du "véhicule A". Ainsi, tant sur le papier que visuellement, les véhicules sont clairement identifiés pour que chacun puisse expliquer ce qui s'est passé.
le 112 : numéro européen pour contacter les secours. Ce numéro est à retenir et à contacter en priorité en cas d'accident. le 15 : ce numéro est celui du SAMU (service d'aide médicale urgente) le 18 : pour contacter les pompiers.
Déclarer l'accident à l'assureur
Le sinistre doit être déclaré à l'assureur dans les cinq jours ouvrés à compter de la date de l'accident. Le formulaire de constat amiable doit être envoyé rapidement par chaque conducteur à l'assureur de son véhicule. Il tient lieu de déclaration d'accident.
Simple éraflure ou important bris de glace, la règle est la même pour tous : chaque assuré doit obligatoirement déclarer tout sinistre à sa compagnie d'assurance auto, sous peine de perdre les garanties souscrites. Néanmoins, la déclaration d'un dommage n'engendre pas systématiquement une augmentation des tarifs.
Si un véhicule emboutit l'arrière d'un autre véhicule le précédant, les responsabilités sont à 100 % pour le premier. Si aucun ne change de direction quand se produit l'accrochage, les responsabilités sont partagées 50-50. En revanche, si l'un des deux véhicules changeait de file, il est à 100 % en tort.
Si l'auteur du refus de constat amiable en remplit un plus tard. Si le conducteur adverse a refusé de signer ou s'est enfuit, il peut tout de même remplir un constat amiable de son côté en décrivant l'accident de son point de vue. Il l'enverra ensuite à son assurance auto.
Accident en doublant : lors d'un dépassement, les torts peuvent être exclusifs ou partagés selon la situation. De manière générale, une voiture située sur la voie réservée à la circulation inverse qui entre en collision avec un véhicule roulant sur sa voie est en tort.
Accident sur un parking : le partage des responsabilités à 50/50. Le partage des responsabilités n'est pas systématique lors d'un accrochage dans un parking. Dans le cas où la voiture endommagée est à l'arrêt, la responsabilité revient à 100 % au conducteur du véhicule en mouvement.
Sachez qu'un conducteur peut refuser de signer un constat, vous ne pouvez pas l'y contraindre ! Évitez de vous énerver et rassurez-vous. Informez-le, s'il conteste votre point de vue sur l'accident, qu'il existe une partie « Observations » sur le constat.
Constat d'accident mal rempli : quel recours ? Si après vérification et signature vous vous apercevez que le constat est mal rempli, vous ne pouvez plus le modifier de manière unilatérale. Vous devez donc prendre contact avec l'autre partie et avec votre assurance pour contester les informations de ce document.