Huîtres, palourdes et coques
Ils ont bien un système nerveux mais celui-ci n'est constitué que d'un réseau de nerfs et de paires de ganglions. Il est donc très peu probable que ces coquillages ressentent de la douleur ou du moins, une douleur comparable à la nôtre ou à celle des vertébrés.
On peut donc dire que les insectes ne ressentent pas la douleur. Chez les animaux capables de nociception, reste à savoir s'ils ont aussi la conscience de souffrir comme les vertébrés à sang chaud (mammifères, oiseaux).
Au total, les poissons possèdent un système nociceptif complet et très semblable à celui des mammifères, mais cela n'implique pas nécessairement qu'ils ressentent la douleur. C'est par d'autres observations que l'on peut tenter de répondre à cette question. Les poissons ressentent effectivement la douleur.
Les crevettes aussi souffrent
S'appuyant sur un rapport de la Queen's University de Belfast paru en 2007, PETA a rappelé que la souffrance des crevettes était bien réelle: les expériences menées par les chercheurs irlandais permettent de mesurer la douleur ressentie par la crevette lorsqu'elle est aspergée de citron.
Ces créatures ne souffrent d'ailleurs pas que lorsqu'elles sont jetées dans l'eau bouillante. Les chercheurs soutiennent que les homards et les crabes ressentent très certainement de la douleur lorsqu'on leur retire une ou des pinces avant de les remettre à l'eau, une pratique qui est déjà interdite au Royaume-Uni.
A l'inverse des poissons, les crabes peuvent ressentir la douleur. C'est la conclusion d'une étude nord-irlandaise. Conséquence : les crabes souffriraient avant d'être ébouillantés. Le crabe n'est pas le gros dur que l'on croit.
-, ne possèdent pas de nocicepteurs, les récepteurs sensoriels de la douleur. De plus, ces animaux, dotés d'un cerveau très primitif constitué d'une chaîne de ganglions nerveux, ne posséderaient pas la capacité cérébrale à ressentir la souffrance.
Eh bien, la démonstration de certains comportements chez le poisson, couplée à l'activité de circuits neuronaux bien spécifiques, ont prouvé que les poissons vivent des sentiments.
Ils souffrent de piétin à force de ne jamais voir leur literie changée, de maladies infectieuses telles que la salmonelle et la listeria, sans oublier le stress thermique, l'insuffisance cardiaque, des cloques pectorales et dermatites causées par la surpopulation extrême.
Les oiseaux, quant à eux, possèdent des récepteurs à la douleur et la ressentent comme les mammifères. Dans une étude publiée en 2000, les poules dont la patte était blessée choisissaient la nourriture dans laquelle avaient été injectés des antidouleurs.
Appareil circulatoire
Le cœur, entouré du péricarde, est formé de deux oreillettes et d'un ventricule cardiaque.
Ne pas mâcher l'huître
Si vous l'avalez d'un coup, vous perdrez tout l'intérêt de consommer ces fruits de mer. À noter que vous pouvez contrôler la fraicheur d'une huître juste avant de la manger en y mettant quelques gouttes de jus de citron. Si elle se rétracte, c'est qu'elle est vivante (et donc fraîche).
Même l'escargot, la mascotte de la gastronomie française, a été étudié. "On a noté qu'il est sensible au plaisir. On peut donc supposer qu'il l'est également à la douleur", précise-t-il.
Si vous essayez d'écraser un moustique, il ne reviendra pas vous piquer. C'est, en tout cas ce que tend à démontrer une étude américaine. Une piste intéressante dans la lutte contre le virus Zika, la dengue ou le chikungunya.
Oui, il semble que les insectes souffrent
En effet, ils sont capables de voir, d'entendre, de sentir, de goûter et de ressentir un grand nombre de choses différentes. En revanche, ils ne possèdent pas de nocicepteurs, les récepteurs sensoriels nécessaires pour ressentir la douleur, lors d'un coup par exemple.
« Ces petits insectes sont capables d'apprendre, de se souvenir. Ils savent distinguer les endroits sûrs des endroits dangereux. Ils ont des séquences élaborées de parade nuptiale et de toilettage », raconte Davi Bock, neuroscientifique.
Si vous ne disposez pas de jardin ou êtes dans l'incapacité de respecter les conditions ci-dessus, vous pouvez emmener la dépouille de votre poisson chez votre vétérinaire habituel pour équarrissage, incinération ou éventuellement inhumation dans un cimetière animalier.
D'après Pathologie du poisson de Ronald J. Roberts, « la pathologie digestive du poisson a été si rarement étudiée que le peu qu'on sait provient presque exclusivement d'observation de hasard. Et effectivement, nos recherches ne nous permettent pas d'établir si certains poissons vomissent.
A priori si les conditions sont bonnes: oui ! Sauf si les "rayons durs" de la nageoire ou le pédoncule caudal sont endommagés, la repousse en revanche peut être plus ou moins lente suivant les espèces.
Ce crustacé décapode possède un cœur qui est placé au milieu du thorax. Il est suspendu dans un grand sac péricardique. Du sang est envoyé dans les artères ramifiées pour atteindre les différents organes du homard.
En premier lieu, leur chair contient naturellement des microbes et toxines qui se développent très vite après la mort. Les cuire vivants réduit donc grandement les risques d'empoisonnement alimentaire. On les reçoit vivants pour cette même raison.
Pourtant, le homard ne crie pas quand on le plonge dans l'eau bouillante : ce sont les poches de gaz contenu dans sa carapace qui gonflent sous l'effet de la chaleur et la fissurent.