Ces derniers cas peuvent s'avérer très dangereux, tant pour la vie du patient que pour celle d'autrui. Dans la majorité des cas de somnambulisme, le patient éveillé a les yeux ouverts. Néanmoins, certaines personnes somnambules peuvent être éveillés cognitivement, elles gardent alors les yeux fermés.
Oubliez les yeux fermés, les bras en avant, un somnambule va avoir les yeux ouverts en ayant un regard vide. Alors qu'il aura une démarche presque naturelle voire cohérente. Mais c'est quelque chose d'assez surprenant. Croiser son conjoint ou un membre de la famille dans un état second peut même effrayer.
Les médecins qui connaissent le mieux le somnambulisme sont les médecins du sommeil (une sur-spécialité exercée par des neurologues, des psychiatres et des pneumologues).
Car réveiller brutalement, un somnambule risque de se montrer totalement désorienté. Il peut alors chuter et se faire mal. Il peut aussi devenir nerveux et même se montrer violent.
"Les anciens somnambules continuent souvent à parler la nuit. La somniloquie peut aussi être liée à certains troubles psychiatriques (stress post traumatique, angoisse,dépression…) ou neurologiques", complète Isabelle Arnulf.
Les personnes atteintes de sexomnie (les sexomniaques) souffrent d'une activité sexuelle, parfois frénétique, pendant leur sommeil, mais n'en conservent aucun souvenir au réveil.
Est-ce normal ? Rire en dormant est généralement normal et inoffensif. Dans la plupart des cas, le rire pendant le sommeil est une réponse naturelle à quelque chose qui se produit pendant un rêve. Le rêve peut souvent sembler étrange, bizarre ou même pas drôle au réveil.
Parler la nuit n'a en fait aucune conséquence sur votre sommeil. “La qualité du sommeil n'est pas détériorée par le fait de parler en dormant. La somniloquie ne réveille pas la personne, le somnambulisme en revanche, oui. Ainsi, on peut parler toute la nuit sans être fatigué le matin”.
Comment le devient-on ? Les causes du somnambulisme font encore l'objet de nombreuses recherches. Toutefois, différentes origines ont été relevées : un stress intense ou une grande tension nerveuse. Les perturbations hormonales à l'adolescence peuvent également favoriser la survenue des crises.
Réveiller un somnambule est déconseillé, car il risque d'avoir peur. Il vaut mieux le raccompagner en douceur jusqu'à son lit. Un réveil à sonnerie stridente, un linge humide ou autre peuvent certes réveiller ces personnes, mais elles risquent alors d'être effrayées ou de se blesser.
Le somnambulisme peut être très désagréable pour les proches, en particulier pour la personne qui partage le même lit. Mais les somnambules ne sont dangereux que pour eux-mêmes. Si l'on sait que l'on est somnambule, on peut prendre les mesures adéquates.
Non, le somnambulisme n'est, en soi, pas dangereux. Par contre, comme la conscience est altérée à ce moment-là, la marche et toute autre action motrice éventuelle sont totalement incontrôlées, ce qui peut parfois conduire à des situations dangereuses. On estime que 17 % des enfants et 4 % des adultes sont somnambules.
Fatigue ou manque de sommeil
Un manque de sommeil ou des réveils fréquents pendant la nuit peuvent aussi accroître le risque de somnambulisme. Certains enfants auront des épisodes de somnambulisme suite à la suppression de siestes, phénomène qui perturbe temporairement la structure du sommeil de l'enfant.
Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil normal qui apparaît en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Il est préférable de ne pas réveiller un enfant qui a une terreur nocturne. Il faut toutefois rester à ses côtés afin de s'assurer qu'il ne se blesse pas.
On peut estimer que le fait de parler en dormant survient lorsque l'on est confronté à un épisode de stress ou un changement important dans son quotidien. Il s'agit peut-être aussi d'un comportement lié au rêve du dormeur. Aucune hypothèse n'a pour l'heure été avérée par la science.
Selon la fréquence des épisodes, la mauvaise qualité du sommeil attribuable au somnambulisme peut se traduire par de la fatigue et de la somnolence.
Les épisodes de somnambulisme se produisent souvent durant la phase de sommeil profond (lors du sommeil lent), c'est-à-dire 1 à 3 heures après l'endormissement. Ils peuvent durer de 5 à 30 minutes.
Selon les experts, le fait de fermer les paupières permet d'hydrater l'oeil et de protéger sa surface. A l'inverse, lorsqu'on dort les yeux ouverts, les yeux s'assèchent et sont susceptibles de s'infecter car ils reçoivent plus de poussières. C'est donc tout simplement un mécanisme de protection de notre corps.
Se parler à soi-même est lié à la pleine conscience, une pratique très en vogue de nos jours. Selon Sheri McGregor, “cette approche est primordiale parce qu'elle permet non seulement de prendre conscience de ses pensées, mais aussi de la façon dont on les formule intérieurement”.
Le somnambulisme ou somnambulatoire (du mot latin signifiant « se promener en dormant ») est un trouble du sommeil appartenant à la famille des parasomnies. Les individus somnambules font l'expérience de déambulations nocturnes, en état d'inconscience, lors d'un sommeil lent profond.
Comment savoir si on est vraiment somnambule ? Le test du sommeil somnambulisme se fait dans un laboratoire spécialisé dans le sommeil. Ce test est appelé polysomnographie et permet de détecter différents troubles liés au sommeil.
Insomnie psychophysiologique
On parle aussi d'insomnie chronique. L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !
Bouger ou avoir des mouvements brusques pendant son sommeil peut être le signe d'un stress important ou d'une anxiété. Mais cela peut aussi être dû à une mauvaise literie.
Parce que le sexe fait bâiller ? Mais oui. Chez certaines espèces animales, comme l'hippopotame ou le macaque, le mâle dominant bâille plusieurs fois bruyamment avant de s'accoupler. Chez l'humain, des études montrent que des bâillements accompagnés d'étirements sont une expression de désir sexuel pour la femme.
Le médecin généraliste orientera, le plus souvent, le patient vers un spécialiste du sommeil. Ce spécialiste tentera alors de trouver la cause originaire au somnambulisme, pour ainsi agir sur la source et limiter les épisodes d'éveil inconscient. Il n'existe pas de traitement spécifique au somnambulisme.