Le traumatisme crânien grave constitue de ce fait un handicap invisible, dont la prise de conscience peut être difficile pour l'entourage, mais aussi pour l'enfant lui-même.
La fatigue mentale est une plainte majeure retrouvée chez 30 à 70 % des patients traumatisés crâniens [45].
QUELS SONT LES SIGNES ET SYMPTÔMES D'UN TRAUMATISME CRANIEN ? Les symptômes d'un traumatisme crânien sont multiples : maux de tête, nausées et vomissements, et diverses atteintes neurologiques comme des pertes de sensibilité, de la motricité ou une aphasie, une somnolence ou des troubles visuels.
Si la victime du choc n'arrive pas à rester concentrée sur un sujet pendant au moins 30 minutes, il faut consulter. Même conseil en cas de perte de conscience, surtout si elle dure plus de deux minutes.
Le patient victime d'un TC grave voire modéré est hospitalisé en réanimation. En effet, la phase d'agression aiguë dure quelques jours, voire quelques semaines, après le traumatisme et nécessite une surveillance de tous les instants et des traitements conduits par une équipe de médecins spécialistes en réanimation.
Un repos et un traitement des symptômes peuvent aider à cette normalisation. Dans 20% des cas, les troubles persistent au-delà d'un mois. Une consultation spécialisée avec un neurologue ou un médecin de rééducation devient nécessaire.
Après un choc à la tête (ou après un processus d'accélération-décélération brutale type « coup du lapin ») on parle de traumatisme crânien léger (TCL) quand certains signes sont en faveur d' un ébranlement discret mais réel du cerveau.
Le traumatisme crânien désigne une blessure ou la lésion du cerveau suite à un coup ou un choc violent à la tête. Une commotion cérébrale est une forme atténuée de traumatisme crânien. Le cerveau est généralement bien protégé à l'intérieur de la boîte crânienne.
Le scanner est un examen qui permet de faire un diagnostic rapide des lésions. Le fait que le traumatisme soit ou fasse partie d'un polytraumatisme conduit à faire un scanner de tout le corps. Il est possible de faire ces examens assez rapidement. Le scanner est l'examen de référence devant un traumatisme crânien.
Souvent, chez les adultes les petits hématomes sous-duraux ne nécessitent pas de traitement car le sang se résorbe spontanément.
D'ordinaire, les symptômes disparaissent en l'espace de 10 jours à 4 semaines. Si ce n'est pas la première commotion cérébrale subie, ou si d'autres facteurs liés à la santé sont présents, le rétablissement peut prendre plus de temps.
Comment prouver le traumatisme crânien ? Un traumatisme crânien peut causer chez la victime des séquelles tant visibles (perte de mémoire, troubles de l'attention, trouble du comportement etc.) qu'invisibles et pouvant ne pas être décelées par les premiers examens pratiqués (radio et IRM).
Concrètement, un choc à la tête peut entraîner deux types d'atteinte cérébrale: soit le cerveau a heurté la boîte crânienne (la cavité osseuse qui le protège) soit il s'est déplacé à l'intérieur de celle-ci à la suite d'un freinage brutal (phénomène d'accélération-décélération) ou d'une forte secousse (bébé secoué).
Une consultation avec un psychologue ou un psychiatre spécialisé dans les psychotraumatismes est donc recommandée. Plusieurs méthodes peuvent être employées : la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), la désensibilisation par mouvements oculaires (EMDR) ou l'hypnose donnent de bons résultats.
Selon l'échelle de Glasgow, nous pouvons classer le traumatisme crânien en trois niveaux : – mineur si GCS ≥ 13 ; – modéré si GCS entre 9 et 12 ; – sévère si GCS ≤ ou égale à 8.
Le choc neurogénique est une complication classique d'un traumatisme médullaire impliquant généralement le rachis cervical. Il est caractérisé par une vasoplégie et une bradycardie, secondaires à l'atteinte du système nerveux sympathique.
Une commotion cérébrale est une lésion cérébrale causée par un choc qui peut perturber le fonctionnement du cerveau. Les maux de tête, la difficulté à se concentrer, les pertes de mémoire, la sensibilité à la lumière et les problèmes d'équilibre ou de coordination sont au nombre des symptômes.
Les choses sont très différentes en cas de psychotraumatismes répétés. «Ils attaquent la capacité du cerveau à fabriquer du sens, c'est-à-dire à intégrer les différents processus cognitifs, émotionnels, physiques, en un tout cohérent.
tout simplement parce que les lésions fonctionnelles visibles sont minimes (atteintes motrices, du langage, de l'ouïe, de la vision) alors que sur le plan neurologique, et comportemental, les séquelles invisibles peuvent être extrêmement graves (séquelles cognitives, neuropsychologiques, psychiatriques, ...
Le traumatisme crânien (TC), ou crânio-cérébral, désigne un choc sévère au niveau de la tête et du crâne. Il peut être responsable d'une atteinte transitoire ou définitive du cerveau ou de sa base (tronc cérébral) caractérisée par une destruction ou un dysfonctionnement des neurones et de leurs prolongements.
« Un traumatisme crânien se traduit fréquemment par une commotion cérébrale qui peut entraîner une altération du fonctionnement des neurones », explique le neurologue Jean-François Chermann. « Concrètement, on ne perd pas directement des neurones.
Quels sont les signes et les symptômes d'une commotion cérébrale? Consultez immédiatement un médecin si un étudiant présente des « signes d'alarme » comme une douleur au cou, des vomissements répétés, une confusion grandissante, des convulsions, ou une faiblesse ou un fourmillement dans ses bras ou ses jambes.