Vous pouvez donc tout à fait démissionner par téléphone, par mail etc. Cependant, nous vous recommandons d'envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre décharge. Vous pourrez ainsi prouver la date de réception et la réalité de votre démission.
Pour que la démission soit valable, le salarié doit exprimer de façon claire sa volonté de mettre fin à son contrat de travail. Une absence injustifiée ou un abandon de poste ne peuvent pas être considérés comme une démission.
Madame/Monsieur, Je vous informe par la présente de mon intention de démissionner du poste de (fonction précise) que j'occupe dans votre entreprise depuis le (date du début de contrat). Comme précisé dans mon contrat de travail (ou dans la convention collective), j'effectuerai un préavis de X mois.
Par la présente, nous accusons bonne réception de votre lettre de démission en date du « Date de réception de la lettre de démission ». Dans cette lettre, vous nous faites part de votre volonté de quitter le poste de « Nom du poste » que vous occupez au sein de notre société depuis le « Date d'embauche ».
Une démission peut être écrite ou orale, mais il est préférable d'envoyer une lettre de démission recommandée avec accusé de réception pour prendre date. Il est également possible d'envoyer sa lettre de démission par voie électronique (email) aux responsables des ressources humaines.
Vous ne pouvez pas quitter votre emploi du jour au lendemain. Cela mettrait votre employeur dans une situation difficile, puisqu'il n'aurait pas le temps de vous trouver un remplaçant. Ainsi, vous devez respecter un délai de préavis.
Une démission, ça ne se refuse pas
Première bonne nouvelle pour le démissionnaire : l'employeur ne peut pas légalement refuser une démission (sauf si le démissionnaire est en CDD et qu'il ne souhaite pas partir pour un CDI).
La démission prend effet au jour de sa notification qui constitue le point de départ du préavis. Si la lettre de démission est remise en main propre à l'employeur par le salarié, elle prend effet dès contresignature de cette lettre par l'employeur.
Le préavis est-il obligatoire ? Tout salarié licencié (que ce soit pour motif personnel ou économique) doit exécuter un préavis, sauf dans les cas suivants : Dispense du préavis par l'employeur. Licenciement pour faute grave ou faute lourde.
Le salarié démissionnaire n'a pas droit à une indemnité au titre de la rupture, puisqu'en démissionnant, le salarié se prive de toutes les indemnités légales ou conventionnelles prévues en cas de licenciement.
L'erreur fatale serait d'envoyer votre mail de départ après votre départ. Le moment opportun pour l'envoyer est une semaine avant votre départ. Et si vous le pouvez et que le cœur vous en dit, prévoyez un pot de départ !
Dans le cas du non-respect du préavis, le salarié n'a pas exécuté son préavis mais cette fois sans obtenir au préalable l'accord de son employeur. Le salarié peut alors être condamné à verser à son employeur une indemnité compensatrice, notamment au titre de dispositions contractuelles ou conventionnelles.
Le moment le plus opportun pour faire l'annonce de sa démission est le vendredi, en fin de journée. Pour un patron, le départ soudain d'un employé a parfois l'effet d'une onde de choc.
Le principal avantage de l'abandon de poste est la possibilité de recevoir des indemnités de chômage. En effet, la démission est prise à l'initiative de l'employé. En revanche, le licenciement qui suit l'acte de l'abondant de poste, est une décision par l'employeur. Or, l'abandon de poste présente des risques.
L'autre alternative possible à la démission est la rupture conventionnelle. Cette procédure, instaurée depuis 2008, permet à l'employeur et au salarié en CDI de convenir d'un commun accord des conditions de la rupture du contrat de travail qui les lie. L'employeur est en mesure de refuser cet accord.
Le contrat à durée indéterminée (CDI) peut être rompu à tout moment, à l'initiative de l'employeur ou du salarié ou d'un commun accord par une rupture conventionnelle.
Rupture conventionnelle : la solution pour quitter un CDI sans perdre ses droits. Signer une rupture conventionnelle avec votre employeur vous permet de bénéficier des allocations chômage dès la fin du contrat de travail à durée indéterminée.
La démission a des conséquences économiques qui vous sont défavorables : pas d'indemnités de licenciement, pas d'allocation de Pôle emploi sauf dans certains cas précis. Si vous n'enchaînez pas sur un autre emploi, vous avez donc intérêt à explorer la piste d'une rupture conventionnelle avant d'évoquer une démission.
Chers collaborateurs, Je vous informe qu'à compter du (date de départ), je n'occuperai plus le poste de (intitulé du poste) au sein de la société (nom de la société). En effet, je me destine à d'autres fonctions et d'autres horizons.
Il sera préférable d'indiquer par exemple : « Je souhaite avoir plus d'opportunités d'évolution professionnelle que ce que l'entreprise peut m'offrir à l'heure actuelle », plutôt que « si vous ne proposez pas des promotions à vos collaborateurs, vous allez perdre vos meilleurs éléments ».
J'ai été très content de partager le projet d'entreprise avec vous et très fier des différents succès que nous avons pu vivre ensemble. Je vous souhaite à tous une bonne continuation dans vos projets aussi bien personnels que professionnels. À très bientôt et au plaisir de se revoir.
Parmi les autres réponses positives à donner se trouvent la volonté d'avoir plus d'autonomie, de découvrir un nouveau secteur d'activité, d'avoir de nouvelles responsabilités, le besoin de nouveaux challenges, le choix de mobilité géographique ou encore tout simplement l'envie d'augmenter son salaire.
Rappelons-le, la rupture conventionnelle ne peut pas être imposée à l'employeur tout comme un employeur ne pas pas imposer à ses salariés une rupture conventionnelle. Comme son nom l'indique, elle est issue d'un commun accord des deux parties souhaitant mettre fin au contrat de travail.