En règle générale, une épicerie génère un chiffre d'affaires compris entre 60 000 et 150 000 euros par an. Nombreux sont les facteurs qui peuvent faire varier ce montant. Parmi ces derniers, on retrouve notamment l'emplacement de l'épicerie, le nombre de produits proposés et les horaires d'ouverture.
« Dans un budget pour ouvrir une épicerie fine, les travaux et les aménagements représentent en moyenne 300 à 400 euros du m2. Sachant qu'il est recommandé de détenir une surface minimale entre 70 et 100 m2 pour être rentable », complète Samira Zabot.
Pour les produits alimentaires, les taux de marge sont compris entre 13 et 27 % dans les hypermarchés et supermarchés et proches d'une famille de produits à l'autre.
Selon leur localisation et leur capacité d'accueil, les épiceries génèrent, chaque année, un chiffre d'affaires généralement compris entre 150 000 et 300 000 €. Également, l'investissement de départ pour une épicerie est plutôt faible, puisque compris entre 120 000 € et 250 000 €.
Disons que nous souhaitons un taux de marge de 120 % sur nos produits vendus. Si nous achetons un produit d'épicerie pour 10 euros, alors cela signifie que nous devons générer 120 % x 10 = 12 euros sur sa vente. Cela nous donne un prix de vente à 10 + 12 = 22 euros.
Le salaire mensuel moyen brut va de 1522 € (- 26 ans) à 1803 € (+ 50 ans).
Le centre de formalités des entreprises (CFE) compétent pour l'ouverture d'une épicerie est donc la Chambre de Commerce et d'industrie : c'est là qu'il faudra s'adresser pour les formalités de création.
Avant d'ouvrir une épicerie, il est recommandé d'établir un business plan afin de s'assurer de la viabilité du projet. Puis, l'entrepreneur devra choisir le statut juridique pour son entreprise. Par ailleurs, il devra veiller à respecter les réglementations liées à l'ouverture d'un commerce.
Pour les plus grosses épiceries ou les épiceries fines (dont l'achat de denrées est plus coûteux), il est recommandé de créer une société. Vous pouvez ainsi créer une SASU si vous êtes le seul associé ou une SAS si vous êtes plusieurs.
Les produits d'épicerie dits « secs », tels que les épices, les aromates, les huiles, les thés et cafés restent évidemment des incontournables mais sont désormais suivis de près par les produits frais (charcuteries, fromages, saumons et cie), les boissons comme le vin et, bien entendu, par les produits de luxe comme le ...
Méthode de valorisation
Alimentation générale : 20 à 50 % du chiffre d'affaires annuels de TTC/an, Épicerie fine : 40 à 150 % du chiffre d'affaires annuels de TTC/an, Supérette alimentaire : 15 à 30 % du chiffre d'affaires annuels de TTC/an, Supermarché : 10 à 20 % du chiffre d'affaires annuels de TTC/an.
Les épiceries locales sont fournies par les banques alimentaires, les supermarchés et les producteurs locaux, et vous pouvez y trouver : Des denrées alimentaires variées et de qualité (fruits et légumes frais, produits laitiers, féculents, etc.) Des produits de la vie courante (produits d'entretien, ustensiles, etc.)
Ouvrir une supérette ou une épicerie dans un village requiert en premier lieu de réaliser une étude de marché détaillée. Préalable indispensable à la construction de votre projet, l'étude de marché rassemble les principales informations sur le secteur en vue d'évaluer le potentiel commercial de la zone d'implantation.
Pour cela, vous devrez réaliser une formation obligatoire « permis d'exploiter » et procéder à une déclaration en mairie. Comme tout établissement accueillant du public, votre épicerie fine devra obéir aux normes d'accessibilité pour les personnes handicapées.
En conclusion, le budget à prévoir pour l'ouverture de votre boutique s'élèvera à environ 50 000 à 400 000 € selon votre projet.
Ouvrir sa supérette en franchise présente de nombreux avantages : pas besoin de chercher de fournisseurs et de négocier les prix, ni les véhicules nécessaires à l'approvisionnement de la supérette.
Commerçant / Commerçante en alimentation
Le commerçant / la commerçante en alimentation également appelé vendeur est un intermédiaire entre des distributeurs grossistes de produits alimentaires déjà élaborés (conserves, fruits, légumes...
La marge commerciale d'un produit correspond à la différence entre le prix d'achat H.T. et le prix de vente H.T. Plus la marge est élevée, meilleure sera la rentabilité de l'entreprise. Un produit acheté 120 € et vendu 200 € aura une marge commerciale de 80 € (200-120).
Calcul de la marge commerciale
La marge commerciale brute est égale à la différence entre prix de vente et prix d'achat (coût d'achat des marchandises + frais de transport, + stockage + frais de manutention, d'assurance, etc.). In fine, elle dépend du prix auquel est vendu un produit ou un service.