Le changement doit valoir la peine selon les conséquences. Si on veut induire et favoriser le changement chez quelqu'un, il faut qu'il y ait plus d'avantages ou d'inconvénients perçus par la personne pour aménager le changement… Quand on fait ça, on applique la loi de l'effet.
Les gens peuvent changer, mais seulement si certaines conditions sont remplies, notamment la conscience de soi et la volonté. Il existe cependant quelques exceptions. Votre personnalité est façonnée par une relation dynamique entre vos interactions, votre tempérament et votre environnement. Le changement est possible.
C'est possible, mais rare. Selon les spécialistes, la personnalité reste assez stable tout au long de la vie. En 2006, une étude menée sur 800 personnes ayant passé un test à 10 ans puis à 50 ans a montré que l'extraversion et le caractère consciencieux évoluent peu entre ces deux âges.
Il est préférable d'exprimer ce qu'on ressent, de s'ouvrir à l'autre et de communiquer de façon claire, avant d'espérer un quelconque changement. C'est la meilleure façon de demander à son ou sa partenaire de changer de comportement par amour sans le ou la brusquer.
N'attendez pas que les gens changent pour vous
Or, cela n'arrive pas. Rares sont les fois où les gens arrivent à changer leur façon d'être, leurs habitudes, leurs besoins, et leurs nuances. On nourrit un espoir inutile qui fragilise notre estime de nous-même. Ce genre de comportement peut se révéler dangereux.
Cela peut provenir de la dépression, de l'anxiété ou de la démence. Mais elle peut aussi être causée par une commotion cérébrale, une tumeur, ou encore une infection urinaire, notamment chez les personnes âgées. Certains médicaments peuvent également provoquer des changements de personnalité.
Les personnes qui résistent au changement sont donc celles qui ont le plus d'insécurités : elles se sentent impuissantes (ou du moins doutent de leur pouvoir sur une situation) et ne veulent pas se sentir d'avantage impuissantes.
L'amour ne change pas la nature fondamentale d'une personne ; au mieux, seulement quelques traits de comportements ou d'attitudes (mettre de l'eau dans son vin, comme on dit). L'amour — et il faut arrêter de le croire — ne peut pas tout, ne guérit pas tout.
Les changements graduels de personnalité peuvent être normaux avec l'âge. Il est également normal que vous ayez des comportements ou des sentiments changeants en fonction de votre humeur, mais ces changements sont temporaires et peuvent généralement être attribués à un événement spécifique.
Or, comme le rappelle le Dr Lazartigues, “les psychanalystes le savent bien : c'est purement impossible”. On ne peut pas, dans une relation saine basée sur le respect et l'amour, changer unilatéralement son partenaire sans que celui-ci n'y trouve un intérêt pour lui.
Le changement n'est pas toujours une bonne chose. Il peut nous forcer à changer nos vieilles habitudes et nous en imposer de nouvelles, mais il peut aussi être stressant, coûteux, voire destructeur. Ce qui importe dans le changement, c'est la manière de l'anticiper et d'y réagir.
Beaucoup de témoignages nous prouvent qu'il est en effet possible de retrouver ses sentiments. A condition d'avoir l'intention de résoudre les problèmes, après avoir analysé et identifier les causes. Puis de mettre en place les actions pour sauver votre couple !
Lorsqu'une personne amoureuse souffre du terme de son couple, des signes évidents peuvent émerger. Il pourrait montrer une peine intense, un isolement social, une perte d'intérêt pour des activités autrefois appréciées, et des changements dans son comportement quotidien.
On appelle cela la métathésiophobie
Méta, en grec, c'est « ce qui va au-delà », « ce qui dépasse » et par extension « ce qui change » Thésis, c'est « ce qui est posé », « ce qui est en place » Phobie, c'est la peur, l'aversion, la hantise et par extension le rejet.
Cela s'explique: pour le cerveau, tout changement est synonyme de nouvelles décisions à prendre, ce qui a un coût en termes de temps et d'énergie. «Le cerveau n'est pas fainéant mais économe, et changer lui demande un réel effort cognitif.
Le désir de changement s'articule autour d'une fuite, en réaction à une situation perçue comme insupportable mais totalement subie. On court alors le risque de répéter le même scénario, que ce soit dans un nouveau cadre de travail, ou de vie, et de rencontrer le même type de difficultés.