En règle général, un écrit n'est pas exigé pour un CDI à temps plein, mais une convention collective peut prévoir un écrit. En l'absence d'écrit obligatoire, l'employeur doit toutefois remettre au salarié une copie de la déclaration préalable à l'embauche (DPAE).
Indépendamment de la requalification en CDI et du versement de l'indemnité, l'employeur n'ayant pas établi de contrat écrit risque des sanctions pénales : 1 500 € d'amende pour un contrat à temps partiel ou intermittent ; 3 150 € d'amende (7 500 € en cas de récidive) pour un CDD ou un travail temporaire.
Il est possible que le salarié ne signe pas le contrat alors que l'employeur le lui a transmis. En principe, un CDD qui n'est pas formalisé par la signature des deux parties est passible d'une requalification en CDI si le salarié saisit le juge. La signature d'un CDD a le caractère d'une prescription d'ordre public.
Un contrat doit être considéré comme valablement conclu entre les parties, même en l'absence de signature d'un contrat. C'est ce que la Cour de cassation a décidé, dans un arrêt du 15 janvier 2013.
Le contrat de travail doit être transmis au salarié au plus tard dans les 2 jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l'exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l'entreprise suivant l'embauche.
Points clés à retenir : En l'absence de signature, l'employé travaille sans réelle contrainte. L'employé est libre de rompre son contrat de travail quand il le souhaite, sans aucune obligation envers l'employeur.
Dans le cas d'un contrat de travail à durée indéterminée, l'employeur n'est pas tenu de remettre un contrat de travail écrit. Mais en cas de conclusion par écrit, le contrat de travail doit être établi en 2 exemplaires revêtus des signatures du salarié et de l'employeur légalisées par l'autorité compétente.
Le CDD de remplacement est mis en place pour des employeurs souhaitant embaucher de manière temporaire, pour un poste précis et en remplacement d'un salarié absent ou dont le contrat de travail a été suspendu suite à un accident de travail durant son CDD par exemple.
Les dispositions légales. Selon l'article L 1242-13 du code du travail, le contrat CDD doit être transmis au salarié, dans les 2 jours ouvrables suivant l'embauche. Le contrat de travail est transmis au salarié, au plus tard, dans les deux jours ouvrables suivant l'embauche.
Contactez l'employeur avec qui vous avez conclu votre contrat de travail afin de lui demander une copie de celui-ci. Envoyez-lui à cet effet une lettre recommandée avec accusé de réception pour formaliser votre demande. Si vous êtes en bons termes avec votre employeur, vous pouvez choisir de lui demander directement.
C'est alors votre bulletin de salaire qui fera office de contrat de travail en cas de litige avec l'employeur.
L'employeur a l'obligation de vous déclarer comme vous le savez. Si vous disposez d'un courrier de l'URSSAF établissant que votre employeur ne vous a pas déclaré pendant trois ans, vous pouvez agir au Conseil de prud'hommes pour solliciter le paiement d'une indemnité de six mois de salaire.
Le salarié peut saisir le conseil de prud'hommes (CPH) et demander la requalification du CDD en CDI s'il est dans l'une des situations suivantes : Le CDD concerne un emploi permanent et non pas une tâche précise et temporaire. Le CDD vise à remplacer une personne suspendue à la suite d'un conflit collectif de travail.
Le contrat de travail est un document fondamental pour les employeurs comme pour les salariés : il permet de prévoir précisément le travail à accomplir, les horaires du salarié et la rémunération que lui versera son employeur.
En ce qui concerne l'employeur, il peut s'agir soit d'une personne physique (un entrepreneur individuel par exemple), soit d'une personne morale (une entreprise, une association).
La durée maximum du CDD de remplacement date à date
pour l'attente de la prise de poste d'un salarié recruté en CDI, la durée du CDD de remplacement ne peut dépasser 9 mois. pour le remplacement d'un salarié dont le départ précède la suppression du poste, la durée maximale du CDD de remplacement est de 24 mois.
En l'absence de convention collective ou d'accord d'entreprise, le délai de prévenance est de 7 jours ouvrés minimum. Le salarié peut refuser la demande de l'employeur. Son refus ne peut pas être considéré comme une faute, ni constituer un motif de licenciement.
Pour qu'un contrat soit valable, il doit respecter quatre conditions : le consentement des parties doit être exempt de vice (erreur, dol et violence), les parties doivent être capables, l'objet doit être certain et licite, la cause doit être licite.
La plupart des contrats ne nécessitent pas d'écrit pour être valides. Contrairement à une croyance répandue, il n'est pas nécessaire de signer un document pour faire un contrat. Dès que deux personnes ou plus sont d'accord, un contrat est formé.
En tant que salarié, vous pouvez demander à l' Urssaf si votre employeur a correctement accompli la déclaration préalable à l'embauche ( DPAE ) vous concernant.
Respectez au maximum ce cadre légal pour vous protéger des personnes contrôlantes qui vont vouloir toujours gratter un peu plus de vos libertés. Et pour vous protéger au niveau du travail, je vous conseille de demander à votre chef des moments « officiels » sur lesquels il va pouvoir contrôler votre travail.
Les données sont considérées comme confidentielles et personnelles et ne peuvent en aucun cas être évoquées avec d'autres salariés hors ceux en charge des opérations de paie. A la question posée dans le titre de cet article, la réponse est claire : la rémunération d'un salarié est une information privée.
Certains de ces droits fondamentaux portent sur la situation individuelle du travailleur : droit d'obtenir un emploi, non-discrimination, formation. D'autres reposent sur une initiative collective et permettent des moyens d'action : gestion des entreprises, négociation collective, action syndicale, grève.