L'expression « bien que » se trouve le plus souvent à l'écrit, mais elle peut aussi se trouver dans la langue parlée. Elle est toujours suivie du subjonctif (bien que + subjonctif). Cette locution conjonctive est utilisée pour introduire une proposition de concession. Elle a le sens de « quoique ».
Ici “bien que” indique que le fait d'avoir étudié n'a pas eu de répercussions, de conséquences sur la réussite à l'examen. Autrement dit la conjonction “bien que” s'utilise pour exprimer une concession. Elle permet d'affirmer qu'un fait a eu lieu mais que ce même fait n'a pas de conséquence sur un autre fait.
-> On écrit "quoique" quand on peut le remplacer par "bien que". exemple : Quoique cet exercice soit facile, il ne comprend rien. = Bien que cet exercice soit facile, il ne comprend rien. -> On écrit "quoi que" quand on peut le remplacer par "quel que soit".
Après « bien que », le verbe est au subjonctif. On n'écrit donc pas « bien que je n'ai pas le permis », mais « bien que je n'aie pas le permis ». Phrase correcte.
Il faut écrire : Il tient à démissionner, bien que son travail donne satisfaction. « Malgré que » relève du langage familier. Il est préférable d'employer « bien que » ou « quoique ».
Après la locution "bien que", le verbe est toujours au subjonctif. La raison ? Cette locution introduit une proposition concessive (on exprime une concession, on nuance ses propos, on tempère un jugement…) Exemple : Il vous serrera (indicatif) la main, bien que vous soyez (subjonctif) son adversaire.
Le subjonctif s'emploie quand la réalisation de l'action exprimée par le verbe est mise en doute (est incertaine) ou rejetée. J'espère que tu comprends. Je voudrais que tu comprennes. - subjonctif car je ne suis pas sûre que cela soit le cas.
La conjonction "après que" est suivie d'un indicatif et non pas d'un subjonctif : Le médecin est reparti après qu'il a examiné le patient. Les verbes "décider" et "espérer" sont suivis d'un indicatif même s'ils expriment une opinion.
Les modes de la conjugaison : le subjonctif
Il s'agit du mode de l'irréel. Il s'utilise avec des verbes exprimant l'envie, le souhait, le doute, les émotions et l'incertitude. Il faut qu'il lise ce livre. Dans sa construction, on ajoute "que" ou "qu'" devant le verbe pour indiquer le subjonctif.
Le subjonctif est le mode du virtuel. Il permet d'exprimer une hypothèse, un fait incertain, un souhait, une action envisagée, une envie, une émotion ou toute forme d'incertitude. Ex : J'aimerais que tu viennes (souhait).
Conjonction de subordination qui exprime la concession, la reconnaissance d'un fait qui devrait empêcher un autre fait de se réaliser, mais ne l'empêche pas. Exemple : Normalement, je devrais obtenir une bonne note à cet examen de mathématiques, bien que je ne sois pas sûr d'avoir tous les points au dernier exercice.
Elle ne peut pas commencer et finir ainsi. Il s'agit d'une proposition subordonnée qui « appelle » une proposition principale. On trouve parfois ce genre de tournures dans la presse, par exemple, car le point mal placé peut donner l'illusion que les phrases sont plus courtes, le texte plus rythmé.
À un tel point que ; de telle manière que.
Conjonction de subordination = mot invariable qui sert à relier deux éléments d'une phrase dont l'un est subordonné de l'autre. Je viendrai quand tu m'appelleras. => L'action de "venir" est dépendante du fait que tu m'appelles. => "quand tu m'appelleras" est la subordonnée de temps.
Pourtant, c'est faux : « malgré que » n'est pas correct. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est l'académie française. Après malgré, on ne peut jamais dire « que ». On peut dire « bien que » – il y a plein de prépositions qu'on utilise avec « que » mais « malgré » n'est jamais suivi par « que ».
Il y a quatre temps au subjonctif : le présent, le passé, l'imparfait et le plus que parfait. Seuls les deux premier sont couramment utilisés.
À la différence de « avant que », la locution « après que » est obligatoirement suivie d'un temps composé de l'indicatif : ici, il s'agit d'un passé antérieur.
Les subordonnées circonstancielles introduites par "que" obéissent aux mêmes règles : indicatif si le fait est considéré dans sa réalité, subjonctif si le fait est une simple possibilité ou mis en doute, conditionnel si le fait dépend d'une condition - exprimée ou non.
Je sais que où que est toujours suivi du subjonctif. Où que je sois allée, il n'y avait pas un chat.
Le subjonctif est utilisé quand l'action est supposée, douteuse, désirée ou dépend d'un sentiment, d'un ordre aussi. Remarquons la conjonction que qui introduit le subjonctif dans les 3 phrases. Le conditionnel est utilisé quand l'action est soumise à une condition, à une hypothèse.
Jusqu'à ce que + subjonctif. Il recula un peu jusqu'à ce qu'il eût atteint le lit. Toutefois on trouve l'indicatif dans certains textes littéraires, si le fait à exprimer est certain, et surtout s'il se rapporte au passé.
On dit : Il est vrai qu'il a beaucoup d'argent. Il est vrai qu'il a une grande maison. Pour les explications il faudra que tu attendes la prochaine réponse. Mais il n'est pas vrai que et est-il vrai que est généralemnt suivi du subjonctif.
Le subjonctif présent (ou le présent du subjonctif) est un temps de verbe simple qui fait partie du mode subjonctif. Il sert à exprimer une action incertaine, non réalisée au moment de l'énonciation.