La fosse commune n'existe plus depuis un certain temps : on parle désormais de Carré des indigents. On y enterre les personnes sans ressource mais aussi les corps non réclamés, par exemple ceux des SDF.
exhument les défunts seulement si elles n'ont plus de place. Les sépultures sont individuelles, sans pierre tombale et recouverte d'une plaque de béton qui vient les sceller. Après cinq ans d'inhumation prévue par la loi, la commune peut exhumer les corps afin de libérer de la place pour de nouveaux défunts.
Le carré des indigents est, à l'origine, une parcelle de terrain réservée, dans certains cimetières, aux défunts dont le corps n'avait pas été réclamé par ses proches. A l'époque, déjà, l'appellation de « carré des indigents » était non-officielle et péjorative. Il fallait lui préférer le nom de « fausse commune ».
« Le service est gratuit pour les personnes dépourvues de ressources suffisantes » selon l'article L 2223-7 du Code général des collectivités territoriales. Elles seront alors enterrées sur un terrain commun au cimetière.
Si la famille du défunt n'a pas des ressources suffisantes, la commune du lieu de décès doit prendre en charge les frais d'obsèques. Dans ce cas, c'est la mairie qui choisit l'organisme de pompes funèbres. C'est le maire qui évalue l'insuffisance de ressources.
Au même titre que des obsèques dignes et respectueuses, la liste des morts de la rue est accessible sur le site internet officiel de la mairie de Paris. Deux fois par an, le collectif « les Morts de la Rue » publie un faire-part portant les noms des Morts de la rue, afin de faire connaître ces décès à tous.
Un cadavre non réclamé peut être remis à une entreprise de services funéraires pour qu'elle en dispose conformément à la présente Loi. Le ministre doit tenir à jour un registre des cadavres non réclamés.
Aujourd'hui, les « fosses communes » n'existent plus dans les cimetières français, toutes les sépultures sont individuelles. Le plus grand carré des indigents se trouve près de Paris au cimetière de Thiais avec six divisions. Pas moins de 4000 indigents y sont inhumés.
Pour les familles dépourvues de moyens financiers suffisants, appelés aussi les « indigents », les frais d'obsèques sont pris en charge par la commune du lieu du décès. À ce titre, il revient à la commune de prendre en totalité les frais engendrés par les funérailles.
Si le défunt n'avait pas de concession, il est inhumé en terrain communal, dans un emplacement individuel. Cet emplacement est fourni gratuitement pour au moins 5 ans. La sépulture est aménagée selon les souhaits du défunt ou de ses proches et dans le respect du règlement du cimetière communal.
La fosse commune est, comme son nom l'indique, une fosse creusée dans la terre ou les corps étaient disposés et enterrés. Avant le XVIIIème siècle, nombres des personnes pauvres et/ou de basse naissance décédées étaient placés en fosse commune jusqu'à la démocratisation de la sépulture individuelle à ce même siècle.
En France, le prix des obsèques s'élève en moyenne à 3350 euros pour une inhumation tandis que le prix moyen d'une crémation est de 3609 euros *. À ces frais d'obsèques, il faut penser à intégrer le coût de la concession dans un cimetière (librement fixé par la mairie), le coût de la marbrerie, etc.
Les SDF morts en 2020 avaient en moyenne 48 ans, selon un recensement. C'est trente années de moins que l'espérance de vie moyenne du reste de la population.
La Chambre Mortuaire
Elles sont exclusivement réservées aux personnes décédées sur place. Le séjour en chambre mortuaire est le plus souvent gratuit. Le corps peut donc rester sur place jusqu'au moment de la mise en bière.
Le cimetière est un espace funéraire qui a fait son apparition au Moyen-âge. C'est un lieu où les défunts sont enterrés. Il s'agit donc de la dernière demeure des morts. Le cimetière est également un lieu de souvenir.
Pour organiser une crémation, il faut compter entre 1500 et 7000 euros. Ce tarif peut se varier selon les prestations choisies par les familles : cérémonies, chambre funéraire, salle de convivialité, fleurs, maître de cérémonie… Mais aussi le modèle d'urne.
La mutuelle n'opère un remboursement de frais d'obsèques que si le défunt est un membre. En d'autres termes, il faut que votre proche ait souscrit à ce service de la mutuelle et soit à jour dans le règlement de la rente.
Pourquoi peut-on demander une exhumation ? Vous pouvez demander une exhumation pour déplacer le corps d'un proche d'un cimetière à un autre, notamment pour rapprocher le défunt du lieu de résidence de votre famille. L'exhumation est possible aussi pour procéder à une réduction ou réunion de corps.
Inhumer signifie donc porter en terre le corps d'un mort avec les cérémonies d'usage. C'est un synonyme "d'enterrer". Ce sont les employés des pompes funèbres qui sont chargés de l'organisation de l'inhumation.
Le mot cénotaphe vient du grec “kenos” qui signifie le vide et “taphos” qui signifie le tombeau. Ainsi, le cénotaphe est un monument funéraire vide, sans corps, destiné souvent à des fins de commémoration.
Cet examen est fait sous réquisition de l'autorité judiciaire, par tout docteur en médecine si les circonstances du décès paraissent claires et sans incidence judiciaire (suicide), plutôt par un médecin légiste s'il y a notamment suspicion d'homicide.
Au sein de la société, l'exclusion résulte de plusieurs facteurs : l'isolement, le handicap, la précarité. Dans la rue, la situation des personnes SDF relève surtout de l'exclusion sociale. Ainsi, on considère couramment que les personnes SDF sont de « grands exclus ».
Parmi les 57 % qui ont perdu leur logement, 35 % sont dans cette situation suite à un événement familial (séparation, décès, violence, etc.), 30 % ont des difficultés économiques (licenciement, impayé de loyers, etc.), 11 % sont dans cette situation suite à une mobilité géographique (hors motif familial ou économique), ...