Grâce à des techniques d'extraction à la pointe de l'innovation,
En dépit de cette répartition, la production de l'uranium s'est concentrée. En 2021, la matière n'était extraite que dans quinze pays, dont 45% au Kazakhstan, loin devant l'Australie, la Namibie et le Canada avec environ 10% chacun, l'Ouzbékistan (7%), la Russie (5%), le Niger (4%) et la Chine (4%).
Kazakhstan Créée en 1997 par Orano et la société Kazatomprom au Kazakhstan, l'entreprise KATCO exploite la plus grande mine d'uranium ISR au monde. Producteur d'uranium de référence Avec des mines en activité au Canada, au Kazakhstan et au Niger, Orano est un producteur d'uranium de référence dans le monde.
Production: le Kazakhstan conserve la première place
Le 1er janvier 2021, 17 pays ont communiqué leur production d'uranium.
L’Australie, le Kazakhstan et le Canada possèdent la plus grande part des ressources disponibles en uranium, représentant plus de 50 % des réserves mondiales totales. Mais parmi ces trois pays, l'Australie se démarque clairement, avec actuellement plus de 1,7 million de tonnes d'uranium découvertes (28 % des réserves mondiales).
Cette diversification des fournisseurs est un gage de sécurité pour EDF. Sur les dix dernières années, les 88 200 tonnes d'uranium naturel importées vers la France provenaient essentiellement de trois pays : le Kazakhstan (27 %), le Niger (20 %) et l'Ouzbékistan (19 %).
Le Niger, premier importateur de l'UE
Les besoins sont donc importants et pour cela, la France peut compter sur l'extraction d'uranium nigérien, dans des mines à ciel ouvert, par le groupe Orano (ex-Areva). Dans l'Union européenne, le Niger reste le premier pays importateur d'uranium naturel.
On peut considérer que, dans l'avenir immédiat, le prix du concentré d'uranium (UqCO variera entre 13 et 17 dollars le kilo. Les coûts de fabrication ont aussi baissé ; pour les éléments combustibles Magnox uti- lisés en Grande-Bretagne et en France, ils sont main- tenant d'environ 20 dollars par kilo.
Selon le groupe de réflexion étasunien Middle East Institute, le sous-sol du pays abriterait 6,9 millions de tonnes d'uranium dans ses réserves de phosphate, soit la plus grande quantité au monde de ce minerai. Il reste néanmoins difficilement exploitable.
On peut sans doute considérer que les 100 $/tonne est un chiffre proche du coût de revient. Dans ces conditions, on voit que le kg d'uranium atteindrait au moins 1000 $ (puisqu'il faut 10 tonnes de phosphates pour obtenir 1 kg d'uranium) si l'on devait extraire les phosphates spécifiquement pour en tirer l'uranium.
Selon l'AEN, les ressources identifiées en uranium totalisent 5,5 millions de tonnes métriques , et 10,5 millions de tonnes supplémentaires restent à découvrir, soit un approvisionnement total d'environ 230 ans au rythme de consommation actuel.
Au rythme actuel de consommation de l'uranium, ces ressources seraient épuisées en 2070 (18). Envisageons à présent le développement du parc électronucléaire mondial selon le “scénario de référence 2007 - 2030” de la World Nuclear Association.
L'industrie de l'uranium s'est développée en France au lendemain de la seconde guerre mondiale. Elle a vécu son apogée au cours des années 1980 pour décliner ensuite. La dernière mine d'uranium française a ainsi fermé ses portes en mai 2001.
La Namibie disposait de 470 100 tonnes d’uranium en ressources récupérables en 2021, la plus grande quantité d’Afrique. Actuellement, le pays présente la plus grande production d'uranium du continent. L'Afrique du Sud, deuxième producteur d'uranium en Afrique, disposait de 320 900 ressources récupérables de ce minerai.
Principaux pays producteurs de gaz naturel du monde 2022
Cette année-là, les États-Unis produisait le plus de gaz naturel avec plus de 1027 milliards de mètres cube.
La répartition du marché mondial de l'enrichissement en 2022 est estimée à 45 % pour le russe Rosatom, 31 % pour Urenco, 12 % pour Orano et 12 % pour le chinois CNNC. Les États-Unis se sont engagés à ramener leurs importations russes à 15 % d'ici à 2028 contre 25,5 % en 2022.
Mines : l'année du rebond
Rien de bien étonnant dans un pays qui recèle toujours d'immenses réserves pétrolières et qui dispose de ressources gazières non moins considérables. Mais l'Algérie n'a pas pour autant l'intention de négliger un potentiel désormais mieux connu en matière d'uranium.
Au Maroc, l'Office chérifien des phosphates (OCP) versera dans le cadre de son exercice financier 2021, une enveloppe de 8,1 milliards de dirhams (836 millions $) au gouvernement qui détient 95 % de son capital. C'est ce qu'a annoncé l'entreprise dans un communiqué publié le jeudi 24 mars.
L'Algérie a ratifié en 1995 le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) en tant qu'état non doté d'armes nucléaires.
L'extraction de l'uranium a des effets de vaste envergure en contaminant l'environnement avec de la poussière radioactive, du radon, des toxines contenues dans l'eau et des degrés accrus de rayonnement naturel. L'exploitation de l'uranium est la première étape dans la production de l'énergie et des armes nucléaires.
Comment ? Les roches sont concassées et finement broyées puis l'uranium est extrait grâce à différentes opérations chimiques. C'est ce qu'on appelle le traitement, dont le résultat est une pâte jaune appelée yellow cake contenant 75 % d'oxyde d'uranium.
Orano Mining détient 59% du capital de COMINAK depuis fin février 2021, après la reprise de la part détenue par l'un des actionnaires historiques, la société japonaise OURD (25%).
La dernière tonne d'uranium sortie des mines françaises a été extraite en 2003, après un pic de production en 1988. Ce manque de ressources menace une « indépendance énergétique » revendiquée depuis soixante ans, tranchent mouvements et partis antinucléaires.
Offre et demande d'uranium
Contrairement aux autres matières premières, l'uranium ne se commercialise pas librement sur le marché. Les acheteurs et les producteurs concluent des accords privés entre eux.