L'artère
Les symptômes de la maladie de Horton sont :
Faiblesse ou absence de pouls au niveau des tempes. Troubles de la vision avec au maximum une cécité Fatigue, asthénie, amaigrissement, fièvre due à l'inflammation. Douleurs lors de la mastication, claudication de la mâchoire, hypersensibilité du cuir chevelu.
"Dans la moitié des cas, la maladie de Horton est associée à une autre maladie inflammatoire, la pseudopolyarthrite rhizomélique, responsable de douleurs inflammatoires des ceintures c'est-à-dire des épaules et/ou des hanches", complète le médecin.
Quelles sont les causes de la maladie de Horton ? La maladie de Horton est une maladie inflammatoire des vaisseaux dont l'origine exacte reste inconnue. Plusieurs facteurs pourraient intervenir : les facteurs génétiques, environnementaux, infectieux, hormonaux…
La maladie de Horton (parfois appelée artérite temporale ou artérite crânienne) désigne une maladie inflammatoire qui se caractérise par l'inflammation des vaisseaux sanguins, en particulier les artères situées au niveau des tempes (artères temporales).
Les examens qui permettent le diagnostic :
L'échographie des artères du crâne peuvent mettre en évidence une inflammation des artères, localisée le plus souvent au niveau de la tempe (artère temporale). L'échographie est cependant un examen qui demande de l'entrainement et que tout échographiste ne sait pas faire.
Afin de confirmer le diagnostic d'artérite temporale, le médecin peut ensuite demander une biopsie de l'artère temporale (prélèvement d'un échantillon de l'artère inflammatoire sous la peau), ce qui sera souvent réalisé en ophtalmologie.
Les complications
La maladie de Horton se complique très rarement. Deux types de complications s'observent néanmoins : Le ralentissement du flux sanguin qui peut conduire à un épaississement local du sang et se compliquer par la formation brutale d'un caillot de sang (thrombose).
Traitement. Cette condition nécessite un traitement avec de la cortisone (prednisone). Celle-ci diminue vos symptômes habituellement dès la première semaine. Votre rhumatologue diminuera la dose progressivement.
Biopsie de l'artère temporale
On utilise parfois l'échodoppler pour localiser la partie de l'artère temporale à prélever pour biopsie. Après avoir injecté un anesthésique local, on effectue une courte incision directement sur l'artère et on excise un segment d'artère d'au moins 2,5 cm. L'incision est ensuite suturée.
On fait une coupure d'environ 3 cm de long près de l'oreille. Puis, on prélève un petit morceau d'une artère de la tempe pour l'analyser. On termine en refermant la plaie avec des points de suture ou des bandelettes (Steri-Strips). L'intervention dure 30 minutes en tout.
Il existe une maladie qui fait gonfler l'artère temporale, c'est la maladie de Horton. Mais il n'est absolument pas certain que ce soit de cela dont il s'agisse, il faut en parler à votre médecin. Cette maladie n'est pas une urgence extrême, mais elle doit être soignée (en particulier par de la cortisone).
Les corticoïdes (ou corticostéroïdes) sont des anti-inflammatoires ; en complément, certains médecins recommandent aussi d'ajouter un traitement anticoagulant pour diminuer les risques de formation de caillots dans les artères atteintes.
Les traitements habituels contre la douleur sont peu efficaces contre les céphalées de Horton. La plupart du temps, on peut casser les crises avec du sumatriptan (Imitrex) en injection, car on a besoin de soulagement rapide. L'oxygène peut être administré avec un masque et fonctionne assez bien.
Actuellement, on ignore les causes de l'artérite temporale, mais on croit qu'il s'agit d'une maladie auto-immune. Cela signifie que quelque chose entraîne le dérèglement du système immunitaire, qui commence à attaquer les artères, causant de l'inflammation.
Dans 90 à 95 % des cas, l'artérite résulte de l'accumulation essentiellement de cholestérol dans certaines artères. Ces dépôts forment des plaques d' athérome au niveau de la paroi interne de l'artère, et provoquent une réaction inflammatoire (c'est l'athérosclérose).
Quelles sont les complications de la maladie de Horton ? La complication la plus grave de la maladie de Horton est la perte de la vision d'un œil (« cécité monoculaire »). La cécité peut être due à l'occlusion de l'artère ophtalmique qui irrigue le nerf optique, ou de l'une de ses branches.
"Le traitement de la maladie de Morton se fait à base d'antalgiques ou d'anti-inflammatoires. Des infiltrations de corticoïdes peuvent aider à calmer les douleurs, voir à les faire disparaître évitant ainsi le recours à la chirurgie ", indique le Dr. Cazeau.
Une douleur à la tempe gauche ou droite, souvent intense et pulsatile, est généralement associée à une migraine. Elle peut être précédée de symptômes avant-coureurs lorsqu'il s'agit d'une migraine avec aura.
Si vous avez une douleur à la tête du côté droit ou gauche, ou derrière l'oreille, il peut aussi s'agir d'une céphalée de tension. La douleur est généralement modérée, peut empêcher de se concentrer, ou donner une sensation de tête vide. On ressent généralement une tension dans les muscles du cou et de la nuque.
Lorsque le mal de tête survient, la stimulation du point 4GI (4ème point du Méridien du Gros Intestin) peut aider à soulager la douleur. "Il se trouve sur la main, dans le pli entre le pouce et l'index. Les points d'acupuncture 7P (Poumon) et 20 VB (Vésicule Biliaire) agissent aussi sur les maux de tête.
La pratique des biopsies au cours de l'endoscopie digestive est un geste pluriquotidien en gastroentérologie et confère à cet examen endoscopique un double objectif d'abord macroscopique par la description des lésions et de leur architecture et ensuite par la réalisation de prélèvement pour une analyse ...
On réalise un angioscanner de l'aorte et de ses collatérales, une échographie cardiaque et un échodoppler de l'aorte et des membres inférieurs. Parfois, une artériographie est réalisée afin de confirmer la thromboangéite distale et l'absence de cause emboligène qui pourrait expliquer la symptomatologie.
Le bilan diagnostique
L'analyse des liquides biologiques (sang, urines ou autres liquides corporels). Les examens d'imagerie, comme la radiographie, le CT scan, les ultrasons, l'imagerie par résonance magnétique (IRM) ou la scintigraphie, par exemple.