L'hippocampe, une structure profonde du cortex cérébral, a longtemps été considéré comme le siège de la mémoire. L'hippocampe aide à assembler les éléments d'un souvenir (à joindre par exemple le «où» avec le «quand») en s'assurant que les neurones s'activent ensemble.
L'hippocampe : Il est responsable de la consolidation des souvenirs. Il va transformer […] [les souvenirs de] la mémoire à court terme dans la mémoire à long terme. C'est cette structure qui est responsable d'associer ensemble les différentes parties d'un évènement pour former un souvenir complet.
Les souvenirs sont formés grâce à de changements à long terme dans la force synaptique, un processus connu sous le nom de plasticité synaptique, et sont stockés dans le cerveau dans des ensembles neuronaux spécifiques appelés cellules engrammes.
Chez l'homme et chez les primates non humains, la mémoire est stockée dans des réseaux de neurones du cortex, qui s'enchevêtrent. Puisque le nombre des associations potentielles est quasi infini, celui des réseaux potentiels l'est aussi : la mémoire a une capacité illimitée.
L'hippocampe, le néocortex et l'amygdale sont les zones du cerveau mobilisées pour les mémoires explicites ou déclaratives (événements, informations à retenir, etc.).
Mémoire sémantique, mémoire procédurale et mémoire perceptive.
L'encéphale représente la partie majeure du cerveau humain et est associé à des fonctions supérieures comme le contrôle des comportements volontaires.
Lorsque le cerveau se sent en danger, il enclenche en effet un système d'autoprotection menant à deux possibilités : prendre de plein fouet le moment présent associé au mauvais souvenir et réagir sur le coup des émotions, ou mettre de côté ces flashs anxiogènes pour continuer d'avancer.
Les souvenirs qui s'estompent sont donc soit une histoire de neurones qui s'activent ou bien de vieillissement ou de maladie.
Ces chercheurs de l'Institut de technologie de Californie (Caltech) révèlent le secret de cette stabilité : les souvenirs « forts » ont été codés par plusieurs équipes de neurones qui travaillent ensemble de manière synchrone, ce qui leur confère une redondance ou une démultiplication qui leur permet de perdurer dans ...
Un souvenir est quelque chose dont on se remémore, un élément de la mémoire. Pour René Descartes, la description des mécanismes psychologiques permet de définir certaines de nos facultés. Ainsi le souvenir des choses matérielles est-il la conservation de certaines traces de mouvements provoqués dans notre cerveau.
Les expériences vécues sont d'abord captées par nos sens (vue, ouïe, toucher, odorat). Puis, elles sont mémorisées par notre cerveau grâce à son réseau câblé de 100 milliards de cellules nerveuses, les neurones, reliées entre elles par des axones.
Avec près de 40 millions de récepteurs olfactifs disposés dans la cavité nasale, l'être humain est en mesure de reconnaître et de distinguer différentes odeurs dans notre environnement. Certains, à l'image de Marcel Proust, considèrent la mémoire olfactive comme “la forme la plus tenace du souvenir”.
Dans le cerveau, l'hippocampe, primordial pour la mémoire à court terme, bat le rappel de différentes traces de la mémoire pour former un souvenir. Dans le cerveau humain, l'hippocampe est une structure bilatérale (en rouge).
Selon les chercheurs, le processus de suppression de la mémoire se situe dans le cortex préfrontal, considéré comme le « siège du contrôle des pensées ». Cette capacité à oublier serait un trait positif dans l'évolution humaine.
Selon la chercheuse, les conséquences peuvent être dramatiques, notamment par ce qu'elle appelle l'effet de vague : soumis à une suggestion, les victimes d'un faux souvenir sont non seulement enclin à en parler autour d'eux, mais en plus rajoutent des détails inventés de toute pièce.
La réactivation est émotionnelle (ex : peur), corporelle (ex : boule dans le ventre) et surtout identique au passé. Ces ressentis étant enregistrés en mémoire traumatique, lorsqu'ils se réactivent, c'est la panique pour le cerveau…
La vraie mémoire affective, ainsi valorisée, est liée à une capacité à la sympathie. Elle repose sur une reviviscence, mot qui revient à plusieurs reprises sous la plume de Ribot et autour duquel vont se focaliser les discussions ultérieures.
L'hypermnésie est un syndrome caractérisé par une mémoire exceptionnelle. L'hypermnésie autobiographique ou hyperthymésie, rare, engendre la capacité de se souvenir très précisément et sans effort de chaque jour de sa vie à partir d'un moment spécifique de son enfance.
La mémoire est une fonction cognitive qui nous permet de saisir, stocker, puis rappeler des informations perçues. C'est facile à comprendre. Même si le mécanisme de la trace mnésique et de sa consolidation reste du domaine de la recherche.
Le cortex moteur est loin d'être la seule région du cerveau impliquée dans la commande et le contrôle des mouvements. Il faut également mentionner le rôle important des ganglions de la base et du cervelet. Les ganglions de la base interviennent dans une boucle complexe reliant différentes aires corticales.
La dépression se manifeste par un déréglement chimique à l'intérieur du cerveau. Il s'agit d'une faille de neurotransmission lors de laquelle le bon fonctionnement de certains neurotransmetteurs comme la dopamine, l'ocytocine et la sérotonine est entravé.
Le test de Folstein permet de vérifier que votre cerveau est toujours en forme. Il est très utile, car il arrive, quand on atteint un certain âge, que l'on ait des trous de mémoire ou des troubles de l'attention.